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Calls for Papers and Contributions

Appel à contributions: L’Ambiguïté (Les Cahiers Linguatek
Posted: Tuesday, February 6, 2018 - 12:29

Pour son prochain numéro (2/3), Les Cahiers Linguatek, la revue biannuelle du Centre de Langues Modernes Appliquées et Communication « LINGUATEK » de l’Université « Gheorghe Asachi » de Iaşi, Roumanie, lance un appel à contributions sur le thème de l’AMBIGUÏTÉ.

Qu’elle soit lexicale, syntaxique ou contextuelle, involontaire ou volontaire, source de malentendus ou effort d’exprimer l’inexprimable, l’ambiguïté est l’un des thèmes de recherche les plus généreux et les plus fertiles. Voisinant avec toute une série de termes dont l’équivoque, l’incertain, l’ambivalent, le flou, le douteux ou l’amphibol(og)ique, l’ambiguïté nous crée, du coup, des doutes concernant ses enjeux et ses valeurs – est-ce un minus ou un plus ? Est-elle un défaut de clarté ou est-ce plutôt un excès de sens, par sa générosité interprétative ? Est-ce un mouvement concave ou convexe, dans la linéarité du discours ?

Notre publication est ouverte, comme nous l’avons déjà mentionné depuis ses débuts, aux chercheurs s’intéressant à la linguistique, psycholinguistique, littérature, didactique des langues, aussi bien qu’à la publicité, au cinéma & théâtre, aux arts du spectacle etc. Une section « Varia » de la revue est aussi ouverte, ainsi qu’une section réservée aux comptes-rendus des publications les plus récentes dans les domaines susmentionnés. Nous attendons vos propositions d’articles en français, anglais, espagnol, italien, allemand ou roumain jusqu’au 1 mars 2018, sur l’adresse evagrina.dirtu@tuiasi.ro.

Toutes les propositions (d’environ 3000 signes), accompagnés d’une petite fiche biobibliographique, seront évaluées par le comité scientifique et une notification d’acceptation ou de refus sera envoyé avant le 15 mars 2018 ; la date limite des articles in extenso (6-12 pages) des auteurs acceptés sera le 15 juin 2018 ; un template sera indiqué aux auteurs acceptés, en vue d’une rédaction standardisée. La publication en format électronique et papier est prévue pour le mois de novembre 2018 ; la taxe de publication sera de 15 euros (+ frais d’expédition au cas où le volume imprimé est demandé).

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For its next issue (2/3), Linguatek Notebooks, the biannual journal of the Centre for Applied Modern Languages and Communication “LINGUATEK” of “Gheorghe Asachi” University of Iaşi, Romania, launches a call for papers on the topic of AMBIGUITY.

Whether lexical, syntactical or contextual, voluntary or involuntary, a source of misunderstandings or an effort to utter the unutterable, ambiguity is one of the most generous and fertile topics of research. Related to neighbouring terms such as the equivocal, the uncertain, the ambivalent, the vague, the doubtful or the amphibological, the ambiguity makes us doubt from the very beginning its stakes and its values – is it a minus or a plus? Is this a lack of clarity or rather an excess of sense, due to its interpretative generosity? Is this a concave or a convex movement, in the linearity of discourse?

Our journal is open, as stated from its establishment, to researchers in the fields of linguistics, psycholinguistics, literature, language teachings, as well as advertising, film and drama studies, performing arts studies, etc. A “Varia” section of the journal is also available, as well as a section dedicated to reviews of the latest publications in the abovementioned fields. We are waiting for your paper proposals in French, English, Spanish, Italian, German or Romanian by 1 March 2018, to the email address evagrina.dirtu@tuiasi.ro.

All abstracts (amounting to about 3000 characters), together with a short biobibliographical note, will be evaluated by the scientific committee and a notification of acceptance or refusal will be sent by 15 March 2018; the deadline for the accepted full-text papers (6-12 pages) will be 15 June 2018; a template with guidelines will be indicated to authors subsequently to acceptance. The publication, in electronic and paper format, is intended for the month of November 2018. The publication fees will be 15 Euros (+ shipping charges, in case the print issue is also demanded).

RESPONSABLE : Les Cahiers Linguatek de l'Université « Gheorghe Asachi » de Iasi, Roumanie http://limbistraine.tuiasi.ro/CLM.html

Source: Fabula

Appel à communication : "La commande (XIIIe-XVIIe s.) : acteurs, contrats et productions (rencontre doctorale)
Posted: Tuesday, February 6, 2018 - 12:23

Le Centre d’Études Supérieures de la Renaissance de l’université de Tours (UMR 7323) s’associe à l’Unité de recherches Transitions. Moyen Âge et première Modernité de l’université de Liège et au laboratoire Trame (Textes, représentations, archéologie et mémoire de l’Antiquité à la Renaissance) de l’université de Picardie pour organiser des rencontres doctorales internationales en trois volets.

Les premières rencontres, Transition(s) : concept, méthodes et études de cas (XIVe-XVIIe s.), se tiendront à Liège les 30 et 31 janvier 2018. À Amiens, les 29 et 30 mai, aura lieu le deuxième volet Quel lieu choisir ? Implantation, représentation et mention de l’édifice et de l’objet (XIe-XVIIe s.). Le Centre d’Études Supérieures de la Renaissance organisera le troisième volet de ces rencontres les 10 et 11 juillet 2018 autour du thème de « La commande (XIIIe-XVIIe s.) : acteurs, contrats et productions ».

Toute production peut être interrogée à l’aune de la commande dont elle a fait l’objet. Les conditions de commande d’œuvres à la fin du Moyen Âge et à l’époque moderne ont donné lieu à des études relativement nombreuses dans le domaine de l’histoire de l’art. L’approche pluridisciplinaire de nos rencontres doctorales nous invite à élargir ces questionnements en nous penchant sur les différents types de productions artistiques, qu’elles concernent la peinture, la sculpture, l’architecture, la musique, le théâtre, la danse, la littérature ou la philosophie. Les contributions porteront sur tous ces types de productions, matérielles ou immatérielles, pérennes ou éphémères, conservées ou non, et pourront interroger les axes de recherche suivants :

Les acteurs : la réflexion peut porter sur le rôle des protagonistes : commanditaires, exécutants et éventuels intermédiaires. Il convient d’interroger le statut du commanditaire : s’agit-t-il d’un individu ou d’une collectivité ? Quelles sont ses connaissances techniques, scientifiques, spécifiques au domaine en question ? La commande prend-elle place dans un cadre civil, religieux ou privé ? Le statut social, la formation ou encore l’éventuelle renommée du ou des exécutant(s) peuvent apporter des éclairages à cet axe de recherche. Enfin, existe-t-il des intermédiaires entre ces protagonistes ? Qui sont-ils et quel est leur rôle ? L’étude des rapports entre les acteurs de la commande et des réseaux ainsi constitués mérite également d’être exploitée.

Les contrats : La question des intermédiaires œuvrant entre les protagonistes de la commande est au cœur de cet axe de recherche. Les intervenants sont invités à questionner la nature des sources exploitées (contrats, comptabilités, correspondances, mandements, quittances, etc.). Quelles informations peuvent nous apporter ces documents produits dans le cadre de commandes privées, religieuses ou civiles ? Quelle est la nature des clauses contenues dans un contrat d’ouvrage ? Il convient de s’interroger sur les rapports économiques entretenus par les commanditaires et les exécutants. Outre ces questionnements sur les écrits, une réflexion sur les autres manières de passer commande peut être menée.

Les modes de production : Tous les types de production sont concernés. Par conséquent, il faut envisager d’étudier les procédés de création et de mise en œuvre. Une production commandée diffère-t-elle d’une production destinée à être proposée à la vente par d’autres canaux ? Afin d’appréhender les différents modes de production des œuvres, les interventions pourront s’intéresser à un volet plus technique concernant les modes de fabrication. Elles peuvent être présentées sous l’angle de l’histoire économique à travers l’étude des aspects matériels (matériaux, fournisseurs, gestion financière).

Modalités pratiques : Les interventions, d’une vingtaine de minutes, s’inscriront dans des champs disciplinaires variés : histoire, histoire de l’art, littérature, philosophie, musicologie. Elles porteront prioritairement sur l’Occident de la fin du Moyen Âge et du début de l’époque moderne. Les communications pourront être données en anglais, français ou italien et feront l’objet d’une publication.

Les propositions de communication, émanant de doctorant·es ou jeunes docteur·es, devront être envoyées au plus tard le 20 février 2018 (lafont_marie@outlook.com ; manon.gac@gmail.com) et contenir un résumé de 200 mots. Dans votre courriel, nous vous remercions de préciser votre parcours en quelques lignes et le sujet de votre thèse.

RESPONSABLE : Marie Lafont

http://cesr.cnrs.fr/actualites/actualites-scientifiques/appel-%C3%A0-com...

Source: Fabula

Appel à communications: Savoir-vivre et transgression
Posted: Tuesday, February 6, 2018 - 12:11

Journée d’études Savoir-vivre et transgression 25 Mai 2018, Université de Tours

Lors de cette journée d'étude, nous allons aborder la relation existant entre « savoir-vivre» et « transgression », en proposant une réflexion assez large d’un point de vue chronologique (allant du XVIe au XXe) et disciplinaire (englobant littérature, philosophie, histoire de l’art, esthétique). Seront également abordées les relations entre ces deux notions et celle de « liberté ». La relation entre savoir-vivre (beauté, esthétisme), transgression (révolte, érotisme) et liberté est rendue par la « passion » (ou émotion), exprimée par et dans la littérature, l’art et la philosophie - que ce soit avec l’étonnement, la souffrance, le plaisir, la rage etc.-, ou bien maîtrisée dans la littérature des manières ou de savoir-vivre par exemple.

Rimbaud écrit : « Je suis celui qui souffre et qui s’est révolté!». La révolte, à savoir le soulèvement contre une autorité dans le but de la contester ou de la renverser, est l’expression évidente de la liberté. En revanche, est-ce que « le décorum », la « maîtrise de soi » ou le « bon ton » exprimés par la littérature des manières (ou traités de savoir-vivre) se limitent à provoquer un sentiment de condescendance et de plaisir ? Ou alors sont-ils à même de proposer eux aussi une vision critique du monde? Quels sont les liens entre ces deux perspectives ?

Les propositions de contribution doivent être envoyées aux adresses suivantes : maria.ricci@univ-tours.fr; adolfo.vera@uv.cl , au plus tard le 30 mars 2018.

Appel à contribution: La Faute, numéro 22 d’Alkemie, revue semestrielle de littérature et philosophie
Posted: Tuesday, February 6, 2018 - 12:05

Comme souvent pour les mots dont le paradigme étymologique peut être largement déployé, le profil linguistique de « faute » nous enseigne l’essentiel de ce que la littérature et la philosophie exposeront avec force subtilité. Le radical indo-européen duquel le latin fallo (je faillis) dérive est déjà associé à l’idée de « détournement », de « ruse », et c’est d’ailleurs aussi ce à quoi le grec ancien φηλόω fait référence. Le français a construit « faute » à partir du bas-latin fallita, tandis que l’italien a préféré par supplétion colpa à l’archaïque falta, lesquels pourtant signifient la même chose. Notre « coulpe » en revanche, qui n’apparaît plus guère que dans le registre soutenu, est imprégné de religiosité : au sens propre, quiconque « bat sa coulpe » exprime son repentir devant Dieu, conformément à l’étymon performatif culpo (je réprouve, je condamne).

Chargée du sens que fallo avait hérité de son équivalent grec, « la faute » nous renvoie aussi bien à l’acte subjectif de « faillir » (c’est-à-dire « échouer par soi ») qu’à son résultat moral face au jugement d’autrui. La religion, dont la grammaire de l’interdit fait précéder le péché par la culpabilité, se fonde toute entière sur la faillibilité des hommes, car est déjà coupable celui qui est tenté. Sans la faute, qu’elle soit commise ou simplement prévenue, les religions perdraient leur pouvoir prescriptif : une humanité exemplaire et vertueuse est sans intérêt aux yeux du prédicateur. Rappelons que le péché est ce qui distance les chrétiens de leur salut ; plus le chemin de la rédemption est accidenté, meilleure est la pénétration du prêche. Le droit, quant à lui, exhausse la faute en délit lorsque celle-ci engage la responsabilité de qui la commet. Sauf rares cas de « prophylaxie » pénale (principe de précaution), la justice ne s’intéresse qu’aux faits, et non aux intentions. En désignant des coupables, elle leur reconnaît des victimes ; pour tout délit qualifié, un jugement prononcé. Et quand à son tour la justice se rend coupable d’injustice, on parlera d’ « erreur » – euphémisme de la faute. Car nul sinon Dieu n’est à l’abri d’une erreur, de même que chacun, s’il est désigné coupable, peut être rédimé par l’onction du châtiment. Peu de chose, en fin de compte, distingue droit pénal et droit divin vis-à-vis du traitement de la faute : l’arbitrage suprême se range inconditionnellement sous l’égide de la morale.

Pour autant, la faute relève-t-elle toujours de l’éthique ? L’acception initiale de « manquement » tend à éclipser le délit d’intention : il ne suffit pas qu’il y ait faute pour qu’il y ait coupable(s) et victime(s). Un manquement peut être commis hors du pénal ou du divin, sans relever ni de la transgression, ni de la désobéissance, ni même de la volonté de nuire, et ce indépendamment du critère de gravité. La fortuité d’une faute, en tant qu’elle déqualifie l’infraction, peut remettre en cause la responsabilité de son auteur ; or c’est le responsable qui fait le coupable, de même que la sanction fait de la faute un délit. Si je renie mon serment, je suis un fautif pendable ; si je donne seulement à croire que je m’en déprends, je suis un fautif par omission.

Ainsi se décline, du véniel au mortel, de la peccadille au crime de sang, la gamme très ample du péché. La mythologie grecque déjà, avec son cortège de coupables et de victimes, exploitait le ressort didactique de la faute, et ses héros, d’Œdipe à Phèdre, d’Ajax à Clytemnestre, ont inspiré une littérature féconde où l’humain n’est fascinant que parce qu’il est faillible.

Marc Bonnant (Université Pasquale Paoli de Corse)

Les contributions, inédites et en langue française, sont à envoyer jusqu’au 1er juillet 2018. Les textes doivent être transmis au comité de rédaction, aux adresses info@revue-alkemie.com et mihaela_g_enache@yahoo.com (en format Word, 30 000 signes maximum, espaces compris). Nous vous prions d’accompagner votre article d’une courte présentation bio-bibliographique (400 signes, en français), d’un résumé (300 signes, en français et en anglais), et de cinq mots-clefs en français et en anglais. Date limite : 1er juillet 2018.

Site de la revue Alkemie : http://www.revue-alkemie.com Directrice : Mihaela-Genţiana STĂNIŞOR (mihaela_g_enache@yahoo.com)

Source: Fabula

Appel à communications: Le mépris
Posted: Sunday, February 4, 2018 - 20:52

Colloque international organisé dans le cadre des échanges entre l’Université de Łódźet l’Université Lumière Lyon 2, Łódź, du 18 au 20 octobre 2018

« Celui qui méprise son prochain commet un péché » (Pr 14 :21).

1649. Descartes publie son traité novateur de philosophie morale. Dans Les Passions de l’âme, il considère que le mépris et l’estime, mouvements de l’âme particuliers et opposés, sont des espèces de l’admiration, tenue elle-même pour être une passion primitive, c’est-à-dire fondamentale. « La Passion du Mépris, écrit-il, est une inclination qu’a l’âme, à considérer la bassesse et la petitesse de ce qu’elle méprise » (art. 149). Ce concept va être, quelques années plus tard, illustré de dessins correspondant à diverses passions. Charles Le Brun, auteur de ces dessins, dresse entre autres cette esquisse de tête que l’on voit sur la gauche et qui est accompagnée d’un commentaire fort instructif : « Le mépris. Les mouvements du mépris sont vifs et marqués ; le front se ride ; le sourcil se fronce, s’abaisse du côté du nez, et s’élève beaucoup de l’autre côté ; l’œil fort ouvert, et la prunelle au milieu ; les narines élevées se retirent du côté des yeux et font des plis aux joues ; la bouche se ferme, ses extré-mités s’abaissent, et la lèvre de dessous excède celle de dessus »[1]. Cette description presque clinique du mépris visible sur la figure d’un homme offre un bel exemple d’écriture ekphrastique et permet de nous plonger dans le climat de notre colloque, que nous organisons 55 ans après la sortie du fameux film de Jean-Luc Godard.

Depuis un bon moment la critique universitaire s’intéresse beaucoup au problème des émotions et des sentiments. Parmi eux certains sont privilégiés, comme l’amour passionnel, la colère, la nostalgie ou la mélancolie. Le mépris, par contre, ne semble pas avoir tout particulièrement retenu l’attention des chercheurs. En nous inscrivant dans ce vaste courant de critique pathophile, nous nous proposons de réfléchir, pendant notre colloque, à ce sentiment spécifique et protéiforme. Pour cerner davantage le thème de notre recherche, nous voudrions préciser d’abord que nous distinguons entre dédain et mépris. Le premier suppose le désintérêt conjugué au sentiment de supériorité que l’on manifeste vis à vis d’une chose ou d’un individu qui possèdent en soi une valeur positive mais auxquels on refuse de la reconnaître en situation donnée. Le mépris, en revanche, constitue un acte de dévalorisation – de soi, d’une chose, d’un individu ou d’une communauté – : quand on témoigne du mépris, on donne à voir ou à savoir qu’on porte sur l’objet en question un jugement dépréciatif indépendamment de la valeur réelle de cet objet. Dans un premier temps, c’est autour du mépris que nous aimerions concentrer notre débat : sur le mépris de soi vécu en situation de crise spirituelle ou recommandé au chrétien pour qu’il trouve l’amour de Dieu dans sa plénitude, et sur le mépris dans les relations interpersonnelles ou interhumaines quand un individu en rabaisse un autre en exerçant sur lui une espèce de violence discriminatoire.

Dans un deuxième temps, nous voudrions aussi vous inviter à la réflexion sur le mépris perçu comme synonyme du dédain. Cette acception du terme se laisse découvrir quand on parle du mépris de la mort, du mépris des grandeurs, des richesses ou des louanges, mais aussi du mépris du monde qui implique le sentiment de la vanité de toute chose. Elle a l’avantage de mettre en évidence le parti pris subjectif de l’individu contestant pour des raisons variables l’axiologie en vigueur à l’époque où il vit, et le geste de discrédit qu’on observe chez lui la rapproche de l’acception précédente. Puisque cette perspective fait intervenir des présupposés idéologiques ou religieux, il sera opportun aussi d’examiner comment la sémantique et la sémiologie du mépris évoluent au cours des siècles en absorbant les nouveaux acquis de la civilisation, voire, à l’époque moderne, en empruntant la voie de la laïcisation.

En nous adressant à ceux qui travaillent sur la littérature, le théatre, le film et la peinture, et éventuellement aux spécialistes d’autres disciplines scientifiques (philosophes, historiens, historiens de la médecine...), nous proposons donc d’étudier les représentations du mépris, ses causes et effets, ainsi que les sens qu’il acquiert dans l’économie de l’œuvre ; et en particulier, nous suggérons quelques axes de réflexion, la liste étant loin d’être exhaustive :

– étude du mépris : en médecine ancienne, en morale, en philosophie ;

– psychologie du mépris : art de l’analyser, en littérature ;

– formes du mépris : abaissement, déshonneur, disgrâce, etc.

– manifestations psychophysiques : mimique, gestes, mouvements du corps ;

– manifestations sociales, surtout en littérature post coloniale

– manifestations verbales : sarcasme, affront, etc.

– représentations iconographiques, allégoriques, emblématiques, filmiques ;

– moyens d’expression : procédés descriptifs et narratifs, figures de style ;

– rhétorique du mépris : genre épidictique;

– émotions contiguës au mépris : haine, orgueil, présomption, etc.

Nous attendons les projets de vos communications (titre et résumé d’environ 1000 signes espaces comprises, accompagnés d’une brève notice bio-bibliographique) jusqu’au 31 mars 2018 ; ils sont à envoyer à Magdalena Koźluk (magdakozluk@yahoo.fr) et Witold Konstanty Pietrzak (wkpietrzak@wp.pl). Vos projets seront examinés par le comité scientifique dont les décisions vous seront communiquées fin avril 2018.

Frais d’inscription : 450 PLN (approximativement 110 euros). Langue des communications : français.

Secrétaire du colloque : Organisateur du colloque : Magdalena Koźluk Witold Konstanty Pietrzak

Comité scientifique : Martine Boyer Weinmann Michèle Clément Delphine Gleizes Marylène Possamaï Denis Reynaud Anita Staroń

[1] Ch. Le Brun, Les Expressions des passions de l’âme, représentées en plusieurs testes gravées d’après les dessins de feu M. Le Brun, Paris, Jean Audran, 1727, Planche XV.

RESPONSABLE : Witold Konstanty Pietrzak

URL DE RÉFÉRENCEhttp://www.romanistyka.uni.lodz.pl/

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BIBLIOGRAPHIE DES ÉDITIONS DE GUILLAUME-THOMAS RAYNAL, 1747-1843 (dir. cecil Patrick Courtney)
Posted: 29 Nov 2021 - 15:41

Bibliographie des éditions de Guillaumme-Thomas Raynal, 1747-1843, dir. cecil Patrick Courtney, Paris, H. Champion, 2021.

Guillaume-Thomas Raynal (1713-1796) est connu surtout comme l’auteur (en collaboration avec Diderot et d’autres écrivains) de l’Histoire philosophique des deux Indes, dont la première édition date de 1770 et qui est devenue rapidement un véritable bestseller. Raynal est également l’auteur de plusieurs autres ouvrages, les uns antérieurs à l’Histoire, les autres pendant la Révolution. La présente bibliographie, qui est le fruit de recherches effectuées dans une centaine de bibliothèques, se base sur les principes de la bibliographie matérielle classique et doit beaucoup à la perspective de l’histoire du livre. Elle fournit la description des éditions de tous les ouvrages de Raynal, y compris des traductions ; elle comporte également des précisions sur l’histoire de la publication des éditions originales et des rééditions et comprend aussi des sections consacrées aux pamphlets pour et contre Raynal ainsi qu’à d’autres documents contemporains relatifs à l’étude de son oeuvre et de son rayonnement.

Comité éditorial : Cecil Patrick Courtney, directeur (Cambridge) ; David Adams (Manchester) ; Gilles Bancarel (Béziers); Daniel Droixhe (Bruxelles et Liège); Claudette Fortuny (Montpellier); Gianluigi Goggi (Pise); Iryna Kachur (Lviv); Hans-Jürgen Lüsebrink (Saarbrück); Nadine Vanwelkenhuyzen (Bruxelles).

 

Disponible en librairie et sur le site de l'éditeur.

CollectionDIX HUITIEMES SIECLES (LES)

No dans la collection0214

Nombre de pages562

Date de publication27/10/2021

Lieu d'éditionPARIS

ISBN9782745355720

Le Fils secret du Vert-galant (Robert Muchembled)
Posted: 29 Nov 2021 - 13:08

Robert Muchembled, Le Fils secret du Vert-galant, Paris, Belles Lettres, 2021.

Ce livre n’est pas une biographie supplémentaire d’Henri IV, promu à la fin du XXe siècle idole monarchique des Français. Tentant de résoudre la plus extraordinaire énigme criminelle du temps des guerres de Religion – l’empoisonnement du prince de Condé à Saint-Jean d’Angély en 1588 –, Robert Muchembled démontre la responsabilité assurée d’un commanditaire dissimulé, père naturel, qui plus est, du fils posthume du prince assassiné : Henri de Navarre, futur roi de France.
C’est donc une histoire (incomplète) de la personnalité secrète du Béarnais qui est ici proposée. Si elle diffère de la mythologie traditionnelle appliquée à son souvenir, elle lui rend toute son humanité : ses qualités et ses succès vont de pair avec des traits moins glorieux, indispensables, probablement, pour survivre et triompher durant l’une des périodes les plus tragiques du passé français. Dénué de scrupules moraux ou religieux, confiant (superstitieusement) en son étoile, le Vert-Galant élimine sans pitié ceux ou celles qui le gênent ; maître de la désinformation, grand producteur de fausses nouvelles, il forge lui-même sa propre légende, dispose de l’un des plus efficaces services secrets du temps, cumule les maîtresses comme un sultan oriental, dont l’épouse de son fils secret, et traite durement celui-ci (héritier au trône intermittent, puis rival de Louis XIII après le régicide).
Bien qu’il véhicule des images fortes, d’ambitions effrénées, de sang, de poison, de violence, de désirs charnels, dignes de romans historiques ou policiers, le récit, chronologique, appuyé sur les documents d’époque (parfois inconnus, ou souvent mal mis en perspective) présente des faits réels et des personnages qui n’ont rien de fictif. Il invite à découvrir un exercice du pouvoir suprême plus chaotique, baroque et dramatique que celui évoqué par les manuels scolaires.

Site de l'éditeur.

488 pages

Bibliographie, 14 Illustration(s) couleurs

Livre broché

16.1 x 24 cm

Parution : 17/09/2021

CLIL : 3379

EAN13 : 9782251452180

Crises et renouveaux du geste hagiographique (Marion de Lencquesaing)
Posted: 29 Nov 2021 - 12:51

Marion de Lencquesaing, Crises et renouveaux du geste hagiographique. Les Vies de Jeanne de Chantal (xviie et xxe siècles), Paris, Classiques Garnier, 2021.

La condamnation par l'Index de la Sainte Chantal de Henri Bremond (1912) est le point de perspective de l'étude sur Les Vies de Jeanne de Chantal, qui donnent à lire les nouveaux saints du XVIIᵉ siècle. Mais ce retour au XVIIᵉ siècle est un geste polémique : écrire une Vie, c'est reconstruire ce qu'est la sainteté.

 

Disponible en librairie et sur le site de l'éditeur.

Nombre de pages: 586

Parution: 06/10/2021

Collection: Lire le xviie siècle, n° 73

Série: Littérature, libertinage et spiritualité, n° 14

ISBN: 978-2-406-12106-0

ISSN: 2108-9876

Album Louise de Coligny Manuscrit 129 A 23 de la Koninklijke Bibliotheek, La Haye (Pays-Bas) (éd. Couchman (Jane), Winn (Colette H.))
Posted: 29 Nov 2021 - 12:46

Album Louise de Coligny Manuscrit 129 A 23 de la Koninklijke Bibliotheek, La Haye (Pays-Bas) , éd. Couchman (Jane), Winn (Colette H.), Paris, Classiques Garnier, 2021.

Offert comme cadeau de mariage à Louise de Coligny en mai 1571, cet album perpétue la mémoire des hauts faits que la cause huguenote inspira à la famille Coligny. Les poèmes ajoutés jusqu’en 1610 nous renseignent sur les nouvelles tendances esthétiques en réponse à l’horreur des guerres de Religion.

 

Disponible en librairie et sur le site de l'éditeur.

Nombre de pages: 253

Parution: 06/10/2021

Collection: Textes de la Renaissance, n° 240

Série: Scriptorium, n° 6

ISBN: 978-2-406-11973-9

ISSN: 1262-2842

 

Libertinage et philosophie à l'époque classique (XVIe-XVIIIe siècle) 2021, n° 18
Posted: 29 Nov 2021 - 12:41

Libertinage et philosophie à l'époque classique (XVIe-XVIIIe siècle), 2021, n° 18 : "L’usage de la métaphysique chez les matérialistes des xvie, xviie et xviiie siècles".

Coordinatrice d'ouvrage: Gengoux (Nicole)

Résumé: Libertinage et philosophie est un espace ouvert au débat sur toutes les questions liées à la sécularisation de la pensée et des mœurs et à l'évolution et la diffusion d'une libre pensée.

 

Disponible en librairie et sur le site de l'éditeur.

Nombre de pages: 408

Parution: 06/10/2021

Revue: Libertinage et philosophie à l'époque classique (xvie-xviiie siècle), n° 5

ISBN: 978-2-406-12208-1

ISSN: 2557-4019