Announce

Calls for Papers and Contributions

Appel à communications: Les mi-lieux entre Orient et Occident dans les récits de voyage
Posted: Thursday, February 22, 2018 - 13:59

Tozeur – Tunisie)

- L’ISEAH de Tozeur (Université de Gafsa) - Le réseau de recherche « Les Orients désorientés » (UCA, PHIER et IHRIM, Université de Clermont-Ferrand) - Unité de recherche URLDC Sfax

Date : 12 et 13 décembre 2018

***

Appel à contribution Dans le cadre d’une collaboration avec le réseau de recherche Les Orients désorientés (https://lesordesor.hypotheses.org/) et l’Unité de Recherche URLDC Sfax, l’Institut Supérieur des Etudes Appliquées en Humanités de Tozeur organise un colloque international sur les mi-lieux entre Orient et Occident dans les récits de voyage. Le propos est de poser des questions convergentes : dans le monde globalisé qui est le nôtre, marqué par une tension et une dialectique entre local et global, comment aborder dans sa dimension transculturelle la question cruciale du lieu, du monde comme entour – de ce qu’Augustin Berque (fils du grand arabisant Jacques Berque) appelle en tant que géographe, mais aussi japonologue et sinologue, « l’écoumène », c’est-à-dire cette relation à la fois sensible, sociétale et culturelle entre le soi et l’entour qu’il traite autant en chercheur occidental qu’à partir de la pensée japonaise. Cette thématique, qui engage autant le statut de l’espace et les mutations de la temporalité de nos existences et de nos sociétés que notre appréhension de l’entour et de l’habitabilité du monde, a déjà donné lieu à plusieurs séminaires, en partie documentés sur le site des « Orients désorientés ».

Ce colloque se propose d’aborder ces questions notamment par le biais de la riche matière des voyages entre Orient et Occident dans la perspective ouverte par le projet de recherche Les mi-lieux entre Orient et Occident. Il ne s’agit donc pas simplement de se pencher sur la littérature de voyage qui a fait l’objet de nombreux travaux (voir par exemple le site du CRLV), mais d’interroger des modalités de relation Orient/Occident en rapport avec l’approche globale qui est celle des Orients désorientés, qui s’attache à déconstruire les représentations en revenant sur l’impensé ou le refoulé des relations complexes entre Orient et Occident, faites de rencontres et d’emmêlements culturels d’une très grande diversité.

Il s’agit en tout cas d’interroger les relations entre Orient et Occident non comme un simple "aller vers" mais comme une multiplicité de tracés et de rencontres produisant autant de « mi-lieux » entre Orient et Occident indissociables de noms, de scènes et de lieux qui relèvent autant d’une cartographie mentale que de rencontres vécues avec des cultures, des territoires. Les récits de voyage en Orient, depuis l’Europe ou depuis les Amériques, mais tout aussi bien les voyages des orientaux vers les contrées occidentales, offrent une riche matière permettant d’interroger le concept de « mi-lieux ».

***

Comité scientifique : Hassen BKHAIRIA (ISEAH Tozeur, Université de Gafsa), Jean-Pierre DUBOST (PHIER, UCA, Université de Clermont-Ferrand), Jalel EL GHARBI (Université de la Mannouba), Kamel GAHA (Université de Tunis), Axel GASQUET (IHRIM, UCA, Université de Clermont-Ferrand), Francis LACOSTE (Université de Gafsa), Laure LEVEQUE (Université de Toulon), Sarga MOUSSA (CNRS/THALIM, Paris III-Sorbonne), Alain PETIT, (PHIER, UCA, Université de Clermont-Ferrand), Mustapha TRABELSI (Université de Sfax). Coordinateurs : Jean-Pierre Dubost, Hassen Bkhairia. ***

La proposition de communication ainsi qu’une notice biobibliographique sont à envoyer aux adresses suivantes hasbkhairia@gmail.com dubost.jeanpierre@gmail.com avant le 15 avril 2018.

RESPONSABLE : Hassen Bkhairia et Jean-Pierre Dubost

http/:www.iseah.tz

Source: Fabula

Appel à communications: Le discours préfaciel
Posted: Thursday, February 22, 2018 - 13:52

République tunisienne Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Université de Kairouan Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Kairouan

L’École doctorale « Nouveaux horizons en langues, en lettres, en arts et en humanités » de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Kairouan organise un colloque international portant sur : Le discours préfaciel

Du 16 au 18 avril 2018

L’œuvre, considérée comme la finalité de la création littéraire, a toujours été au centre de l’entreprise critique. De la sociologie à l’anthropologie en passant par la psychologie, la linguistique et la philosophie, l’œuvre a fait l’objet des approches les plus diverses. L’étude des textes traditionnellement considérés comme secondaires, tels que la préface, l’avant-propos ou le prologue est, en revanche, un phénomène relativement récent. Dans Seuils, un des ouvrages de référence sur la question, Gérard Genette étudie les rapports qui relient le texte à sa périphérie, composée des textes parallèles, ou « paratextes », que sont le titre, le sous-titre, l’avant-propos, la dédicace, la postface, etc. Dans le prolongement de Palimpsestes ou la littérature au second degré, où avaient été abordées les différentes relations qu’un texte peut avoir avec d’autres textes (la transtextualité), Seuils montre, notamment, le rôle déterminant du discours préfaciel, qui peut aussi bien « assurer au texte une bonne lecture » que mettre en œuvre une véritable stratégie de réception. En effet, la préface occupe une place privilégiée parmi les paratextes recensés par Genette. S’efforçant de repérer ses différents types, l’auteur de Seuils en a établi une classification précise, qui distingue des préfaces« auctoriale »,« ultérieure »,« tardive »,« actoriale »ou encore « allographe ». Ainsi, considérée sous toutes ses coutures, la préface devient un objet d’étude en soi.

Le discours préfaciel n’est pas seulement en rapport avec le texte qu’il introduit, il est aussi intimement lié aux autres « paratextes » (tels que le titre, l’épigraphe, les entretiens ou le témoignage), permettant de déceler leurs structures et leur rapport à l’énonciation.Henri Mitterand l’a bien vu lorsqu’il a considéré, dans son Discours du roman, que la préface était le lieu qui indiquait les fondements du discours, mais aussi les lois de la communication linguistique considérées dans leurs rapports au contexte et à la situation d’énonciation avec ses différentes composantes : le destinateur et le destinataire, le jeu des pronoms, les déictiques, les structures linguistiques, etc. De fait, le texte introductif n’est pas simplement un texte en marge du texte ; si, en apparence, il a le statut d’un texte de circonstance, il joue un rôle déterminant dans la réception de l’œuvre en lui conférant, d’entrée de jeu, une identité spécifique. Ainsi, ce « seuil du texte » peut attirer le lecteur dans les filets de l’œuvre, le parer contre d’éventuelles méprises du sens, lui fournir les outils nécessaires à la compréhension des circonstances qui ont suscité la naissance du texte, et même attester l’évolution socioculturelle de toute une vision du monde, en indiquant les structures mentales, symboliques et idéologiques de la société.

Certes, le discours préfaciel a suscité, à ce jour, des études nombreuses et variées. Portant sur des œuvres littéraires, plastiques, et même scientifiques, celui-ci a donné lieu à des réflexions dans divers domaines, tels que la linguistique, la philosophie ou l’esthétique. En témoignent les travaux d’Henri Mitterand, mais aussi ceux de Jacques Derrida, de Philippe Lejeune, de Claude Duchet, de John Herman, de Philippe Lane, d’Elisabeth Zawisza, d’Anne Cayuela et de bien d’autres, qui ont interrogé le discours préfaciel en essayant de comprendre son fonctionnement, mais aussi ses fonctions et ses effets sur les autres discours. Cependant, ces études elles-mêmes nous invitent à mener la réflexion plus loin, en approfondissant les questions que suscite encore le discours préfaciel, notamment à la lumière de l’analyse du discours. Cette réflexion peut porter sur les questions suivantes :

Quels sont les différents rapports entre le discours préfaciel et le texte ?Peut être interrogée, dans ce sens, la dialectique entre le texte et sa périphérie, entre l’imaginaire et le réel, entre le langage et le métalangage.

Comment appréhender la spécificité du discours préfaciel dans les divers genres ?Et peut-on considérer ce type de discours comme un genre ?

Quel lien peut-il y avoir entre le discours préfaciel et le discours et le manifeste?

Quelle relation peut-on dégager entre le discours préfaciel et l’appareil péritextuel (titres, épigraphes, notes…) ?

Peut-on parler d’une typologie des préfaces ? Et quels seraient les rapports entre ces éventuels types?

Dans quelle mesure les préfaces allographes ont-elles contribué à faire connaître les œuvres et à renforcer leur diffusion, comme cela a été le cas dans les préfaces de Taoufik Baccar ?

Comment lire les préfaces des traducteurs et quelle peut être leur importance dans la diffusion du savoir ?

Dans quelle mesure l’éditeur peut-il influer sur la réception de l’œuvre par l’intermédiaire du préfacier?

Comment peut-on lire le discours préfaciel à travers la pluralité des approches, telles que l’approche sémiotique, cognitive, herméneutique ou encore celle de l’analyse du discours ?

Le discours préfaciel peut-il « obscurcir » le texte au lieu de l’éclairer ?

Modalités de participation :

Les propositions (une page au maximum, en indiquant les mots-clés) sont à envoyer à l’adresse ecoldoc@gmail.com avant le 10 mars 2018.

Celles-ci peuvent être en arabe, en français ou en anglais.

Les propositions acceptées seront fixées au plus tard le 19 Mars.

Les textes des communications sont à envoyer au plus tard le 10 avril.

Les textes retenus par le comité de lecture devront répondre aux normes de mise en page suivantes : Police Times New Roman, corps 12 dans le texte et 10 dans les notes de bas de page. Les numéros des notes doivent êtres réinitialisés à chaque page.

La note, dans la première occurrence, doit être indiquée comme suit :

Nom de l’auteur, titre, lieu d’édition, éditeur, volume, date, page. Indiquer la bibliographie à la fin du texte.

L’École doctorale de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Kairouan se charge du déplacement à l’intérieur du territoire et du séjour des communicants pendant la durée du colloque, ainsi que de la publication ultérieure des travaux acceptés par le comité.

Pour tout contact, veuillez utiliser l’adresse électronique ecoldoc@gmail.com.

Comité scientifique : Professeurs : Ridha Ben Hamid, Mohamed Atallah, Abderrazak Majbri, Belgacem Tabbabi, Abdelaziz Chebil, Lahdhili Yahya, Hamadi Sammoud, Mohamed-Slaheddine Cherif, Mohamed Chaouch, Monjia Mensiya, Mabrouk Manaï, Jalila Triter, Mohamed Khbou, Khaled Ghribi, Mohamed-Moncef Louhaibi, Nacer Ladjimi, Bechir Oueslati, Taoufiq Aloui, Abdelaziz Messaoudi, Machhour Mustafa, Houcine Hammouda, Amna Belaala, Taher Rouayniya, Mohamed Khatabi, Saïd Yaktine, Khaled Belgacem.

Comité d’organisation : Ridha Ben Hamid,Mohamed Atallah,Belgacem Tabbabi,Lahdhili Yahya, Hatem Selmi, Abdelmonaem Chiha, Monia Abidi, Ridha Labiyadh, Nidhar Hammami, Hadhami Abdelwahed, Dhahbi Youssef, Modamed-Mehdi Makdoud, Monji Omri, Habib Bouabdallah, Sobha Sassi, Jihen Souki, Nouri Mbarek. RESPONSABLE : L'École doctorale « Nouveaux horizons en langues, en lettres, en arts et en humanités » de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Kairouan

http://ecoldoc.e-monsite.com Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Kairouan

Source: Fabula

Appel à contributions: Magie, sorcellerie et surnaturel (Chameaux, n° 11)
Posted: Thursday, February 22, 2018 - 13:44

Pour son onzième numéro, la revue d’études littéraires Chameaux souhaite ouvrir un espace de réflexion sur la magie et la sorcellerie, quelles qu’en soient les manifestations, dans les œuvres littéraires de l’Antiquité à nos jours. En effet, les êtres féériques, les sorcières, les mages et autres créatures fabuleuses ont été l’objet de nombreux récits fantastiques, chroniques de sorcellerie, débats religieux, contes et légendes. Ainsi, la magie et la sorcellerie tiennent une place privilégiée dans la production littéraire, donnant naissance à un ensemble de motifs, poétiques, postures, imaginaires, etc., que ce numéro propose d’explorer.

Dès l’Antiquité, la magie imprègne la réalisation d’œuvres littéraires, que ce soit par l’insertion de personnages dotés de pouvoirs (pensons à la magicienne Circée dans l’Odyssée) ou par l’invention de créatures mythiques qui interviennent dans le monde de l’homme. D’un point de vue culturel, la magie et la sorcellerie influencent pendant longtemps la manière de percevoir le monde : dans la Grèce et la Rome antiques, elles se manifestent surtout dans les récits mythologiques et recouvrent tant les actions prodigieuses des dieux et héros que les créatures comme les faunes et les sirènes, les centaures et les amazones.

Au Moyen Âge, la magie est plutôt le propre des croyances païennes dans lesquelles les mages et les druides manipulent différents pouvoirs et potions magiques, envoûtant l’imaginaire collectif. Ce dernier deviendra un terreau fertile, menant à la production d’un nombre incalculable de récits oraux et écrits qui inspirent l’invention d’êtres enchanteurs, comme Merlin, mais également féériques, Mélusine et Morgane, par exemple.

Cependant, loin d’être toujours blanche, nombreux sont les auteurs qui font de la magie un objet obscur et dangereux. Certains s’en servent comme prétexte à une condamnation, puisqu’elle devient, à la fin du Moyen Âge, mais surtout à la Renaissance, l’occasion d’une grande chasse aux « sorcières » entraînant de nombreux hommes et femmes au bûcher. Dans l’Ancien Régime, les procédés d’alchimie fascinent plus d’un écrivain et la pierre philosophale devient un motif très intrigant, comme l’avait été avant elle le Graal. Un retour à l’imaginaire médiéval permet aux Romantiques d’écrire de nombreuses œuvres gothiques où domine une atmosphère lugubre imprégnée d’éléments surnaturels. Cet imaginaire fait naître un environnement inquiétant qui inspire les grands classiques comme Frankenstein ou Dracula. Ainsi, ces manifestations qui ne semblent pas s’expliquer rationnellement en viennent à relever d’un univers énigmatique, voire magique.

Puis progressivement, magie et sorcellerie inspirent des romans de fantasy comme la trilogie The Lord of the Rings, du célèbre J. R. R. Tolkien, qui a connu un tel succès qu’elle a été reproduite au grand écran, ou plus tard, le cycle A Song of Ice and Fire, de George R. R. Martin, adapté depuis 2011 en la célèbre série télévisée Game of Thrones. Avec la saga Harry Potter de J. K. Rowling, la magie et la sorcellerie deviennent les sujets d’une réalité littéraire plus moderne, détachée de l’univers médiéval et situé dans une époque contemporaine: le Londres d’aujourd’hui.

Du côté de la littérature universelle contemporaine, notons l’influence notable du « réel merveilleux », mieux connu sous l’appellation de réalisme magique, sur la littérature hispano-américaine (G. Garcia Marquez, J. Rulfo, A. Carpentier) et caribéenne (S. Alexis, R. Depestre, J. Metellus). L’irruption sans préavis d’éléments fantastiques dans un environnement réaliste permet la coexistence du magique et du réel, qui fusionnent en une réalité plurielle. Ce courant a aussi ses assises en Orient, notamment au Japon (Yoshimoto Banana, Haruki Murakami), où le rêve est l’un des éléments magiques privilégiés. Mentionnons aussi l’importance fondamentale du surnaturel dans les contes et légendes folkloriques, d’un océan à l’autre, que ce soit dans la littérature orale ou écrite.

Toujours en gardant à l’esprit que la magie et la sorcellerie sont des éléments pluriels, qui regroupent un ensemble de motifs, de personnages ou de poétiques variés, il s’agira de montrer, pour ce onzième numéro de la revue Chameaux, de quelle(s) façon(s) elles peuvent se constituer en un enjeu littéraire à part entière. * Notez que les contributions peuvent prendre la forme d’articles critiques ou d’essais. Les propositions de contribution (300 mots maximum) sont attendues pour le 12 mars 2018. Veuillez nous les faire parvenir à l'adresse suivante : chameaux@lit.ulaval.ca. N’hésitez pas à nous écrire à cette adresse si vous souhaitez obtenir plus d’informations.

Dates importantes :

Date limite de l’envoi des propositions: 12 mars 2018

Avis d’acceptation: 6 avril 2018

Soumission des articles: 30 juin 2018

Parution du numéro 11: octobre ou novembre 2018

Membres du comité organisateur : Kim Labelle Ariane Lefebvre

http://revuechameaux.org/

Source: Fabula

Appel à contributions: La miniature à l’époque moderne (XVIe-XVIIIe siècles) – Études Épistémè
Posted: Thursday, February 22, 2018 - 13:30

2019 marque le 400e anniversaire de la mort de Nicholas Hilliard, orfèvre et miniaturiste de la cour d’Elisabeth Ire et de Jacques Ier. Loué par ses contemporains, il produit l’iconographie de la cour et de la société anglaise qui l’entourent, mais également de saisissantes images des derniers feux de la cour des Valois lors de son séjour parisien dans les années 1570.

Cet anniversaire est l’occasion de revenir sur un medium artistique encore peu étudié par la recherche française: la miniature. Pourtant, les sources textuelles, littéraires et visuelles ne manquent pas. En tant qu’objet à la fois luxueux et sentimental, la miniature est à considérer comme une production hybride, à la croisée entre le portrait, les arts graphiques et l’orfèvrerie. Depuis les années 1980 et la "redécouverte" des miniatures marquée par l'organisation d'une exposition au Victoria & Albert Museum (1983), de nombreuses études ont été menées autour d'aspects techniques, dont témoignent les travaux fondateurs de Jim Murell, Alan Derbyshire et plus généralement les équipes de recherche du musée londonien. Leurs enquêtes et leurs résultats ont notamment permis le réaménagement des salles des miniatures du Victoria & Albert Museum et de la National Portrait Gallery.

Le numéro de printemps 2019 de la revue Études Épistémè (http://journals.openedition.org/episteme/) aura pour but d’élargir et de prolonger la recherche dans ce domaine en France, dans une perspective historique et interdisciplinaire. Études Épistémè est une revue à comité de lecture répertoriée par le MLA et le DOAJ.

Les contributions, en français ou en anglais, pourront traiter d’un ou de plusieurs sujets provenant de la liste suivante, sans s’y limiter :

Statut de la miniature / du miniaturiste

Échanges entre artistes (France-Angleterre, notamment)

Conditions de production

Histoire de la théorie

Conversations/échanges entre auteurs et peintres

La miniature dans les textes littéraires

La miniature au théâtre

Miniature comme objet de circulation et cadeau diplomatique

Les propositions d'articles individuels ou collectifs, autour de 300 mots, devront être envoyées avant le 5 mars inclus aux responsables du numéro, Céline Cachaud et Anne-Valérie Dulac, à l’adresse suivante : epistememiniature@gmail.com. Elles seront accompagnées d'un court CV, ainsi que d'une bibliographie sélective. Les auteurs dont les propositions seront retenues en seront informés au mois d'avril 2018. Les articles complets devront être rendus en novembre 2018 afin d'être soumis à évaluation en vue d'une publication au printemps 2019.

URL http://journals.openedition.org/episteme/

Appel à communications : Geste de la main, Mouvement de la voix, Musique et gestualité de l’Antiquité à l’âge classique
Posted: Thursday, February 22, 2018 - 13:22

Paris Sorbonne, Colloque organisé par l'Association Musique Ancienne

PRESENTATION Entre mouvement discipliné du corps et gesticulation désordonnée, le geste est un signe dont les usages et le sens évoluent à travers le temps et les contextes. Allié de la voix, de la parole ou du chant, le geste est, depuis l’Antiquité, partie intégrante de l’art oratoire. Cicéron fait de l’actio comme « éloquence du corps » une partie essentielle de la rhétorique, par laquelle l’orateur fonde l’efficacité de son discours. Dans l’Institution oratoire, Quintilien nomme chironomie le savoir ancestral qui définit la maîtrise de la « loi du geste » à des fins de persuasion.

Cet ancrage rhétorique du geste interroge les liens inhérents entre la musique et le corps. Qu’il s’agisse de la reconstitution des gestes de la déclamation baroque ou du geste de la main dans l’acte d’écriture, les études sur les musiques anciennes ne peuvent se passer d’une réflexion sur cette notion. Le geste, compris comme force d’intention vouée à la communication d’un message ou d’une émotion, se développe dans le temps et vient en appui de la parole. Il se manifeste par un élan de la main et du bras entraînant tout le corps, et à travers lui le souffle qui porte la voix.

Au langage des sons, il superpose un langage visuel qui peut, selon les contextes, fonctionner comme un lexique fixé ou cinétique, imagé ou impulsif, dont le savoir-faire et la valeur symbolique sont à retrouver. Quelle est la « raison des gestes » de la performance et de la création musicales ? Quels sont les sources et les documents dont disposent le chercheur et le musicien d’aujourd’hui pour comprendre et se réapproprier des gestes disparus ? De l’Antiquité à l’âge classique, en quoi le geste peut-il nous en apprendre davantage sur la musique elle-même ?

CONTRIBUTIONS Nous invitons chercheurs confirmés, étudiants et musiciens à proposer des communications (30 minutes, questions comprises) empruntant notamment les pistes de réflexion suivantes :

- conserver, transmettre et enseigner le geste dans les musiques anciennes

- le geste oratoire au service de l’interprétation

- classifications, typologie : utilisation des gestes en fonction des styles

- langage symbolique des gestes, éloquence du corps

- iconographie du geste musical

- le geste d’écriture, les notations

- tactus, mesure, gestique

Les propositions de communication (environ 350 mots) accompagnées d’une courte notice biographique sont à envoyer avant le lundi 5 mars à l’adresse suivante :

amasorbonne@gmail.com

Comité d’organisation : Raphaëlle Legrand, Astrid Deschamps-Dercheu, Anne-Zoé Rillon-Marne, Suzanne Kassian

RESPONSABLE : Association Musique Ancienne en Sorbonne HTTP://www.iremus.cnrs.fr

Source: Fabula

New Publications

Salonnières, Furies, and Fairies: The Politics of Gender and Cultural Change in Absolutist France (Anne E. Duggan) (2nd edition)
Posted: 23 Dec 2021 - 12:13

Anne E. Duggan, Salonnières, Furies, and Fairies: The Politics of Gender and Cultural Change in Absolutist France, University of Delaware Press, 2021 (2nd edition). 

The original edition of Salonnières, Furies, and Fairies, published in 2005, was a pathbreaking work of early modern literary history, exploring women’s role in the rise of the fairy tale and their use of this new genre to carve out roles as major contributors to the literature of their time. This new edition, with a new introduction and a forward by acclaimed scholar Allison Stedman, emphasizes the scholarly legacy of Anne Duggan’s original work, and its continuing field-changing implications. The book studies the works of two of the most prolific seventeenth-century women writers, Madeleine de Scudéry and Marie-Catherine d’Aulnoy. Analyzing their use of the novel, the chronicle, and the fairy tale, Duggan examines how Scudéry and d’Aulnoy responded to and participated in the changes of their society, but from different generational and ideological positions. This study also takes into account the history of the salon, an unofficial institution that served as a locus for elite women’s participation in the cultural and literary production of their society. In order to highlight the debates that emerged with the increased participation of aristocratic women within the public sphere, the book also explores the responses of two academicians, Nicolas Boileau and Charles Perrault.

About the Author

Anne E. Duggan is Professor of French in the Department of Classical and Modern Languages, Literatures, and Cultures at Wayne State University. Working between the French early modern tale tradition and twentieth- and twenty-first century French fairy-tale film, her most recent books include Queer Enchantments: Gender, Sexuality, and Class in the Fairy-Tale Cinema of Jacques Demy (2013; translated as Enchantements désenchantés: les contes queer de Jacques Demy, 2015), and Folktales and Fairy Tales: Traditions and Texts from around the World (4 vols. co-edited with Donald Haase, with Helen Callow; 2016). Professor Duggan is co-editor of Marvels & Tales: Journal of Fairy-Tale Studies.

Available here.

Hardback
August 2021 • ISBN 978-1-64453-215-7 • $120.00

Paperback
August 2021 • ISBN 978-1-64453-216-4 • $34.95
 

Les Textes voyageurs des périodes médiévale et moderne ( dir. Isabelle Trivisani-Moreau et Sandra Contamina)
Posted: 23 Dec 2021 - 12:07

Les Textes voyageurs des périodes médiévale et moderne, dir. Isabelle Trivisani-Moreau et Sandra Contamina, Presses universitaires de Rennes, 2021.

Les textes-voyageurs ne sont pas que récits de voyage. Tout texte – que ce soit sous forme de livre ou de manuscrits – assujetti à des mouvements de migration, de mutation ou de translation intègre une dimension voyageuse. Que l'on envisage en effet le déplacement du texte dans son versant physique, et ce sont des géographies qui se dessinent ; que l'on examine le développement du texte dans sa matière et sa construction, ce sont des logiques diachroniques ou structurelles qui tracent des trajectoires et des lignes de composition ou de fracture ; que l'on considère enfin le mouvement du texte comme un transfert d'idées dans une langue et une culture autres, et son degré d'aptabilité définira de nouvelles limites entre variation, altération et amplification.

Partant de ce principe que le texte est pérégrin à plus d'un titre, et donc d'une certaine façon cartographiable, des spécialistes des époques médiévales et modernes, littéraires et historiens, ont choisi d'en vérifier l'efficacité en éprouvant quelques-uns de leurs objets d'étude. Leurs contributions réunies dans ce volume interrogent autant le nomadisme, la porosité et la mutabilité des textes sous leurs différents aspects (en un mot, leur capacité à voyager) qu'elles explorent les tensions et les enjeux que suscite la question « Comment les voyages façonnent-ils les textes ? »

Le livre est accessible en ligne gratuitement ici. Une version papier peut être achetée aux Presses Universitaires de Rennes ici

Publication sur OpenEdition Books : 08 octobre 2021

EAN (Édition imprimée) : 9782753582019

EAN électronique : 9782753559790

Nombre de pages : 325 p.

 

Le Roi et l'État Regards sur quelques institutions de la France moderne (XVIe-XVIIIe siècle) (dir. Bernard Barbiche)
Posted: 23 Dec 2021 - 12:02

Le Roi et l'État  Regards sur quelques institutions de la France moderne (XVIe-XVIIIe siècle), dir. Bernard Barbiche, Paris, Les éditions de l'École des charte, 2021.

Dans ce volume sont réunies, avec des mises à jour, vingt-cinq études publiées de 1960 à 2015 sur le fonctionnement de l'État royal pendant les trois siècles de ce qu'on appelle couramment l'« Ancien Régime ». Certaines, diachroniques, mettent en lumière des évolutions sur le long terme. D'autres sont centrées sur l'époque de Henri IV et de Sully, artisans de réformes décisives. Sont ainsi revisités les origines et les premiers développements de plusieurs grandes charges comme celles de garde des sceaux, de surintendant des finances, de grand voyer de France, de surintendant des bâtiments, de même que les régences en l'absence du roi et le statut nobiliaire des favorites royales devenues duchesses. La plupart de ces articles sont écrits de première main et illustrent la richesse des fonds d'archives (en particulier ceux du Conseil du roi et des parlements) que nous ont légués les institutions de l'ancienne France. Plusieurs ont bénéficié du concours des élèves et anciens élèves de l'École des charte.

Disponible en librairie et sur le site de l'éditeur.

ISBN : 978-2-35723-165-8

394 pages

Anna Rosensweig — ​​​​​​​Subjects of Affection: Rights of Resistance on the Early Modern French Stage
Posted: 17 Dec 2021 - 12:42

Subjects of Affection offers an alternative to the modern model of human rights in an unexpected archive: the monarchist tragedies that shaped Louis XIV’s absolutist France. Pairing political theory with performance studies, Anna Rosensweig argues that the right of resistance, largely thought to have disappeared from French political thought in the aftermath of the religious wars of the sixteenth century, actually endured throughout the seventeenth century as a conceptual framework embedded and embodied in tragic drama.

Contemporary scholars have critiqued the modern rights paradigm for its failure to acknowledge the ways in which individual rights depend upon state protection and national belonging. Through a reappraisal of early modern French tragedy, Rosensweig provides a corrective to accounts of human rights that begin with the French Revolution, exploring previously unrecognized models for collective action that had emerged during the religious wars. Subjects of Affection reveals how French tragedy sustained these models of collective action by binding together individuals and groups through affect. Rosensweig places sixteenth-century political treatises in dialogue with dramas by Robert Garnier, Jean Rotrou, Pierre Corneille, and Jean Racine that were performed and published between 1550 and 1700. In so doing, she demonstrates how these tragedies, through their poetics and performance potential, stage a subject of rights whose collective constitution differs from the individualism of our modern rights framework. Through fresh insights and incisive readings, Subjects of Affection explores a form of political subjectivity that locates political power in connection to others—from staged characters and choruses to unseen collectives

Subjects of Affection: Rights of Resistance on the Early Modern French Stage

 

Praise: 

“Compelling and original . . . one of the most interesting accounts of early modern French theater that I have read in the last decade.” —Katherine Ibbett, author of Compassion’s Edge: Fellow-Feeling and Its Limit in Early Modern France


“In the wake of France’s wars of religion, the right of resistance under absolutism persisted, if not in the political treatises of the day then on stage in tragic drama where the figure of conscience, the private representative of the public, remained to be found. Anna Rosensweig’s brilliant book makes the case for seeing the individual subject of rights as rooted in community; for reading performance as, and not just alongside, politics; and for tracking political affect beyond ‘the monarch’s grasp.’ A model of clarity, this book shows the virtues of interdisciplinarity. Essential reading for those working in political theory, affect studies, performance studies, history of the early modern state, and classical reception.” —Bonnie Honig, author of A Feminist Theory of Refusal

Une oeuvre en dialogue. Le théâtre de Michel-Jean Sedaine (dir. Judith le Blanc, Raphaëlle Legrand et Marie-Cécile Schang-Norbelly)
Posted: 3 Dec 2021 - 06:41

Une oeuvre en dialogue. Le théâtre de Michel-Jean Sedaine, dir. Judith le Blanc, Raphaëlle Legrand et Marie-Cécile Schang-Norbelly, Paris, Sorbonne Université presses, coll. "e-Theatrum Mundi", 2021.

Le présent ouvrage est le fruit d’une collaboration entre spécialistes du théâtre, musicologues et historiens de l’art. Il jette un éclairage inédit et pluridisciplinaire sur Michel-Jean Sedaine (1719-1797), acteur essentiel du renouvellement dramatique de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Les lieux du dialogue sont multiples dans le théâtre de Sedaine. Son œuvre met en résonance les genres, les textes, les arts, les pays (notamment l’Espagne et l’Italie), les registres, le haut et le bas, l’héroïque et le burlesque, le sublime et le grotesque, le lyrique et le prosaïque, le texte et la musique, les vivants et les morts (parmi lesquels Diderot, Beaumarchais, Pixerécourt, Shakespeare ou Molière). Il manifeste un goût singulier pour l’expérimentation, un sens aigu des situations, une forme d’empathie ou de génie dans l’art de la collaboration avec les compositeurs (notamment Monsigny et Grétry), qui font de lui l’un des principaux artisans de l’opéra-comique au siècle des Lumières. Son théâtre, s’il est parfaitement en prise avec la sensibilité de son époque et dans l’air du temps, rayonne par-delà les frontières et par-delà les siècles, et ouvre toutes grandes les portes du romantisme.

Téléchargement libre sur le site de l'éditeur.

ISBN : 979-10-231-1585-7

Date de publication : 19/11/2021

Format : 145 x 210 mm

Nombre de pages : 344