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Calls for Papers and Contributions

CfP: Australian and New Zealand Association for Medieval and Early Modern Studies Biennial Conference
Posted: Friday, August 31, 2018 - 16:18

We invite participants from around the world to join us for the twelfth biennial Australian and New Zealand Association for Medieval and Early Modern Studies (ANZAMEMS) Conference to be held in Sydney, Australia, 5-8 February 2019 at the Camperdown Campus of the University of Sydney.

Proposals by September 15, 2018.

The theme for ANZAMEMS 2019 is Categories, Boundaries, Horizons. Categories and boundaries help us to define our fields of knowledge and subjects of inquiry, but can also contain and limit our perspectives. The concept of category emerges etymologically from the experience of speaking in an assembly, a dialogic forum in which new ways of explaining can emerge. Boundaries and horizons are intertwined in their meanings, pointing to the limits of subjectivity, and inviting investigation beyond current understanding into new ways of connecting experience and knowledge.

Papers, panels, and streams are invited to explore all aspects of this theme, including, but not limited to:

  • the limitations of inherited categorization and definition
  • race, gender, class, and dis/ability boundaries and categories
  • encounters across boundaries, through material, cultural, and social exchange
  • the categorization of the human and animal
  • national and religious boundaries and categorization
  • the role of interdisciplinary and multidisciplinary research
  • temporal boundaries and categories, including questions of periodization

Proposals for papers on all aspects of the medieval and early modern are also welcome. For details and submission process please visit https://anzamemsconference2019.wordpress.com

 
Appel à communications: LA NOSTALGIE AU THÉÂTRE
Posted: Friday, August 31, 2018 - 16:05

Colloque international

Organisé par

Laurette Burgholzer (Université de Berne) et Vincenzo Mazza (Université Paul Valéry – Montpellier 3)

Collège d’Espagne (CIUP) & Département des Arts du spectacle (BnF), Paris

10, 11 et 12 avril 2019

 

Le théâtre est nostalgie du présent.

Olivier Py (2013)

 

       Apparentée au désir violent du marin expatrié de retourner dans sa patrie au temps de la Grèce antique, la nostalgie est aujourd’hui notion-Protée. Elle n’est pas seulement privation ou regret quasi-pathologique qui naît de l’impossibilité d’atteindre un lieu, temps ou état familier. Elle est également un sentiment d’impuissance de ceux qui aspirent à un idéal, qui recherchent avec force et passion une valeur ou une qualité.

Mal du pays, fantasme d’un âge d’or, goût du vintage, « maladie suisse » ou encore passéisme ... Loin d’être un contenu donné, la nostalgie constitue une pratique culturelle dont les formes et significations en évolution sont liées à un espace-temps triple : celui des acteur.trice.s des pratiques nostalgiques, celui de l’objet désiré, et celui des chercheur.se.s qui se penchent sur ces phénomènes.

Si la « passion des retours » (Nicola Savarese) semble suggérer un état précis, l’objet de la nostalgie peut apparaître sous maintes formes diverses : histoire personnelle ou collective, propre ou appropriée, idéalisée ou imaginée, ou encore authenticité, état originel et intact. Il s’agit bien d’une pratique à deux faces, caractérisée par l’« enracinement » et l’« errance » (Barbara Cassin). Quel que soit son objet de convoitise, la nostalgie présuppose un présent vécu comme expérience de manque, de migration ou d’exil. Étranger dans son cadre et lieu de vie, « [l]e nostalgique est en même temps ici et là-bas, ni ici ni là-bas, présent et absent, deux fois présent et deux fois absent » (Vladimir Jankélévitch).

La nostalgie représente une posture face au présent insatisfaisant et face à ce qui est absent. En même temps, elle suscite le jugement. Notamment face à un optimisme progressiste, la nostalgie peut être considérée bourgeoise, voire même réactionnaire. Pour appréhender les pratiques théâtrales et discursives de la nostalgie, il est nécessaire de distinguer ses deux figures : d’une part, la « disposition nostalgique », partant d’une implication sentimentale de perte et de manque, et d’autre part, le « dispositif discursif nostalgique » qui se manifeste sous forme de narrations stratégiques dont les objectifs peuvent inclure l’instrumentalisation politique, économique etc. (Olivia Angé).

Les arts peuvent être à la fois les produits transposés de ces deux figures de la nostalgie et de potentiels producteurs de sensations nostalgiques. Qui peut donner « tant de chair et de relief à ces fantômes du regret » (Albert Camus) ?

Le théâtre, cet art des sens, ce lieu de partage d’odeurs, de matières, de goûts, de lumières et d’ombres, de sons et de silences ne se borne pas à représenter. Il a parfois la capacité de rendre présent ce qui est éloigné et inaccessible, tout comme la célèbre madeleine de Proust. Dans les visions d’Antonin Artaud, le désir de ce qui est hors de portée dépasse les limites de la mémoire : « nous ressentons le besoin physique, violent, et comme la nostalgie organique d’un art et d’une parole magique, et comme le théâtre est le seul art à pouvoir constituer une synthèse unique de tous les moyens d’expression et de tous les langages, nous attendons du théâtre qu’il nous redonne le sens d’une nouvelle magie vitale, qui nous réconcilierait avec lui et peut-être avec la vie. » 

Auparavant, des praticien.ne.s et connaisseur.se.s de théâtre du 19e siècle avaient cherché – en s’orientant vers Shakespeare, la Commedia dell’arte, la pantomime des Funambules, les marionnettes, le cirque – à trouver la formule des formes spectaculaires qui capteraient les sources vitales de l’inspiration et le génie de la communauté. C’est bien « l’une des grandes nostalgies primitivistes du romantisme » (Jean Sarobinski). En revanche, à partir de la deuxième moitié du 19e siècle et pendant plus d’un siècle, ce que l’on nomme communément Commedia dell’arte a été l’objet de nombreuses projections nostalgiques, libres de la contrainte que la « Commedia dell’arte en tant que fait historique n’existe pas. Depuis toujours c’est une abstraction, un peu de nostalgie, un peu d’utopie » (Roberto Cuppone).

Les âges d’or concernent la communauté entre acteurs et public, l’acteur-créateur et la dramaturgie. Pour ne citer qu’un exemple : les formes et sujets du Siglo de oro espagnol sont revisités par Victor Hugo, dans Hernani ou Ruy Blas. Quels sont les connaissances, les rapports et les intentions face à cette période spécifique de l’histoire du théâtre, qui eut également un écho considérable dans les recherches d’un art dramatique renouvelé à l’aube du 20e siècle ? Les objets de la pratique nostalgique sont de qualité hybride, entre le fait et le fantasme. Si les pratiques théâtrales disposent de différentes manières de remémorer, de présenter, d’analyser, de citer le passé et l’état absent, la disposition et le dispositif nostalgiques en représentent une manière spécifique.

La recherche sur la nostalgie est en plein essor. Pour ne citer que les quatre dernières années, plusieurs événements scientifiques ont porté sur la nostalgie dans le domaine des arts et sciences sociales. À Metz en juillet 2015 a eu lieu le colloque Nostalgie : entre le mal-être et le désir, organisé par l’Association européenne François Mauriac, présidée par Nina Nazarova ; en automne 2016, Histoire, Mémoire et Nostalgie : Représentations littéraires et culturelles, symposium organisé par leDépartement de philologie anglaise et l’Association lituanienne pour l’étude de l’anglais de l’université de Vilnius ; l’année suivante à Nancy, Estelle Zunino et Patrizia Gasperini ont organisé le colloque La nostalgie dans tous ses états ; en mai 2018, l’Université du Québec à Chicoutimi a mis en place le colloque Nostalgies, mémoires et cultures médiatiques : entre esthétique, marchandisation et politisation. Malgré la richesse et la variété des argumentaires et des requêtes des organisateurs, les quatre colloques mentionnés n’ont accordé au théâtre qu’une place marginale.

Le colloque international qui se tiendra du 10 au 12 avril 2019 à Paris visera à établir un nouveau champ de recherche en études théâtrales en définissant comme objet d’étude les manifestations et discours de la nostalgie au théâtre. Les chercheur.se.s sont invité.e.s à identifier et questionner des cas de pratiques nostalgiques dans l’histoire du théâtre et les arts du spectacle contemporains, à étudier dans quelle mesure la pratique théâtrale peut générer une contre-histoire ou des récits historiques alternatifs. Il est également prometteur d’analyser l’impact de l’exotisme et de l’historicisme sur ces phénomènes, et d’examiner des propositions théâtrales de souvenirs de demain, pour une époque post-humaniste. « [L]e paradis est verrouillé et le Chérubin est derrière nous ; il nous faut faire le voyage autour du monde et voir si le paradis n’est pas ouvert, peut-être, par derrière » (Heinrich von Kleist). Si le théâtre se caractérise par la présence ici et maintenant, quels sont ses rapports avec la nostalgie, cette « petite sœur de l’apocalypse » qui efface le présent ?

 

Tout en favorisant des travaux de recherche fondamentale basée sur des documents écrits, iconographiques etc. concernant le théâtre, le cirque, les arts de la marionnette, la danse, l’opéra, la performance, les propositions peuvent se focaliser sur un ou plusieurs des aspects suivants :

  • Mise en scène (décors, scénographie, lumière, costume, masque, musique, son, gestuelle, mimique, danse, voix etc.)
  • Pédagogie (théorie et pratique de la formation d’acteurs dans les différents domaines)
  • Structures et modalités de travail (compagnie, troupe ambulante, laboratoire, communauté etc.)
  • Dramaturgie (sujets, personnages, style, texte-matériau, structure dramatique etc.)
  • Discours pro- et anti-nostalgie au théâtre

 

Axes de recherche

  1. Un théâtre mythographe : production de récits historiques alternatifs ; la nostalgie au théâtre comme vecteur d’une idéalisation déformatrice du passé (David Lowenthal).
  2. Un théâtre des identités collectives : (re)présentations de la « communauté de perte » (exil, diaspora, états anéantis, « Ostalgie » etc.) et le rôle crucial de la nostalgie pour « construire, entretenir et reconstruire nos identités » (Fred Davis) ainsi que leur mise en question. La nostalgie peut être « provoquée non par la passion empirique mais par l’irruption d’une parole et d’une promesse » (Jacques Derrida).
  3. Un théâtre d’objets mnémoniques : objets fétiches, reliques laïques qui ont été en contact avec le passé. À l’instar de la madeleine de Proust déjà évoquée, les objets peuvent intervenir comme des médiateurs dans les rapports que des individus – sur le plateau et dans le public – établissent avec leur passé.
  4. Un théâtre de l’âge d’or des acteurs : « rethéâtralisation » et recherches d’une maîtrise corporelle et d’un lâcher-prise, allant d’imitations de formes et citations jusqu’aux utopies de société et de création (communauté artistique, « nature », théâtre populaire etc.), de la quête de personnages archaïques ou archaïsés aux constitutions d’un cadre rituel et/ou spirituel pour la pratique théâtrale.
  5. Anti-nostalgie et critique du théâtre nostalgique : accusations de la posture passive (mémoire-refuge) qui serait en opposition avec un théâtre didactique, de dénonciation, de lutte (Olivier Neveux), ou qui serait lié à un opportunisme économique. « Je n’arrive pas à comprendre le retrait suivant derrière le quatrième mur, dans le théâtre des acariens […]. Si le théâtre pousse vers le 19e siècle (ou s’il y est poussé par une nostalgie rentable), alors la malédiction de ma naissance tardive me presse vers la cantine » (Heiner Müller).
  6. Institutionnalisation de la nostalgie : théâtres et compagnies professionnels et amateurs dédiés à des formes spectaculaires du passé ; un théâtre qui sert d’asyle pour préserver des formes théâtrales en voie de disparition.
  7. Industrialisation de la nostalgie : Création et diffusion de spectacles sur la base d’un marché régional, national et mondial de la nostalgie collective.

 

Comité scientifique

Christian Biet (Université Paris Nanterre) ; Laurette Burgholzer (Université de Berne) ; Beate Hochholdinger-Reiterer (Université de Berne) ; Stefan Hulfeld (Université de Vienne) ; Joël Huthwohl (BnF) ; Vincenzo Mazza (Université Paul Valéry – Montpellier 3) ; Pierre-Louis Rey (Université Sorbonne Nouvelle).

 

Responsables du colloque

Laurette Burgholzer (Université de Berne) ; Vincenzo Mazza (Université Paul Valéry – Montpellier 3)

 

Modalités de soumission

Les propositions de communication devront être adressées à nostalgie.theatre@gmail.com.

Format de la proposition : Argumentaire d’environ 250 mots en explicitant l’approche théorique et méthodologique, titre de la contribution, bibliographie et 5 mots-clés. Les propositions seront accompagnées d’une brève biobibliographie et des coordonnées électroniques de l’auteur-e. Les propositions peuvent être rédigées en français ou en anglais.

Date limite d’envoi : 15 septembre 2018

Les réponses d’acceptation du comité d’organisation seront envoyées le 30 septembre 2018.

Langues du colloque : français et anglais.

La durée des communications ne devra pas dépasser les 30 minutes.

Frais d’inscription : Enseignant.e.s, chercheur.se.s, artistes : 50 euros ; étudiant.e.s, doctorant.e.s : 30 euros. Les versements seront à effectuer sur place. 

Les frais de déplacement et d’hébergement ne seront pas pris en charge.

Publication : La publication des actes est prévue.

 

Le colloque La nostalgie au théâtre est soutenu par :

Bibliothèque nationale de France

Collège d’Espagne

E.S.T – Études sur le théâtre

Appel à communications: La représentation du luxe en littérature et la question du genre
Posted: Friday, August 31, 2018 - 15:57

23, 24, 25 mai 2019

Collège militaire royal du Canada – Kingston (Ontario)

 

L’invention du luxe a certes été favorable à Louis XIV pour étendre son pouvoir[1]. La fin des lois somptuaires, qui réglaient la consommation dans la France d’Ancien Régime et qui défendaient l’idéologie nobiliaire, entraîne un nivellement social et une confusion des signes que certains célèbrent et que d’autres condamnent. Preuve de la dignité, de l’intelligence et de la supériorité humaines, le luxe peut conduire à la « félicité publique[2] » selon qu’il est durable et utile, faute de quoi il « rétrécit l’esprit, avilit l’âme, et offre sans cesse l’exemple des folies les plus méprisables et les plus monstrueuses[3] », explique Mme de Genlis. Bien qu’ils reconnaissent la valeur économique du luxe, les Encyclopédistes décrient la frivolité comprise comme un remède inutile à l’ennui et susceptible de conduire à l’ineptie et à la dépravation. Lorsque la parure tient lieu de passion, il en résulte un grand désœuvrement explique Mme de Genlis, consciente des peines qu’elle inflige aux femmes[4].

 

Au lendemain de la Révolution, le luxe commencera par être souvenir ou tare du passé d’une aristocratie à jamais perdue. Il envahit la sphère privée et redéfinit la norme du moi ostentatoire. Le progrès technique et les nouvelles pratiques de consommation transforment la culture matérielle. Germaine de Staël se défend de faire une quelconque dépense « en luxe », alors qu’elle voit « des milliers d'hommes jadis riches […] réduits à la plus affreuse mendicité[5] ». George Sand, de son côté, quoique ne détestant pas le luxe le considère « sans usage agréable pour elle[6] », car « une belle robe est gênante[7] » et « les bijoux égratignent[8] ». Après cette ère du soupçon, le luxe se convertit tout au long du XIXe siècle en accumulation bourgeoise de l’inutile ; c’est l’âge d’or du bibelot et la naissance du grand magasin à rayons, c’est l’affolement des clientes du foisonnant Au bonheur des dames (1883) de Zola. S’affirme alors avec plus d’évidence la distinction entre la sobriété du « vrai » luxe et l’ostentation du « faux », mais aussi entre la mode au féminin et celle au masculin. « Genré[9] », le commerce culturel règle désormais l’idée qu’on se fait de la féminité. 

 

C’est donc terni que le mot luxe passe au XXe siècle, est confronté, et confié, aux nouvelles industries. Les milieux, désormais multiples, de la mode s’en emparent et ne le débarrassent guère des défiances du passé, bien au contraire. Colette s'interrogera sur le mot, l’imprègnera de son regard, le distinguera, elle aussi, de l’accumulation et de l’affectation, en fera la combinaison parfaite de la poésie et de la sensation[10].

 

Qu’est devenu le luxe à notre époque ? Pour Annie Ernaux, enfant, il s’agit de « manteaux de fourrure, [de] robes longues et [de] villas au bord de la mer[11]. » L’auteure explique bien dans Passion simple (1991) que son regard s’est transformé au fil du temps et que désormais, le luxe est passé du côté des sentiments.

 

Parmi les auteurs dits francophones, le Libanais Amin Maalouf n’en finit pas d’évoquer les vestiges du luxe d’un empire ottoman déchu, d’une culture persane désormais négligée et d’un monde arabe qui, à part l’arrogance ostentatoire de certains, ne connaît désormais du luxe que le souvenir ou l’arrogance de quelques « happy few ». En 1980, après un silence littéraire d’une dizaine d’années, Assia Djebar revient à l’écriture avec un recueil de nouvelles au titre bien évocateur, Femmes d’Alger dans leur appartement. Ces récits, coiffés du titre du tableau de Delacroix, contestent le regard orientaliste du peintre français faisant de la femme algérienne un objet de luxe parmi d’autres représentés dans l’enfermement d’un intérieur exotique. 

 

Certes, du regard philosophique que pose Martin Heidegger sur « la chose[12] » à la « thing theory[13]» de Bill Brown, en passant par l’analyse sociologique des objets de Jean Baudrillard[14], l’approche sémiologique de Roland Barthes[15]et les recherches historiques de Daniel Roche sur la « culture des apparences[16] », les ouvrages et travaux qui traitent de la culture matérielle sont nombreux et variés. En revanche, on compte peu d’études sur la représentation du luxe en littérature et plus précisément sur ses rapports avec la question du genre. Quels traitements réservent les romanciers et les romancières français et francophones à ses dimensions morale, sociale et économique ? De quelles façons le luxe est-il réhabilité, célébré, dénigré, réfuté ou dénoncé dans la fiction de langue française ? Dans quelles mesures les personnages féminins y sont-ils condamnés, en sont-ils victimes ou le transforment-ils en un instrument de pouvoir ? Que révèle la représentation littéraire du luxe sur l’imaginaire culturel ? La mise en scène du luxe féminin est-elle culturellement déterminée ? Connaît-elle des frontières ? Voilà un certain nombre de questions auxquelles le présent colloque tentera de répondre.

 

Thématiques proposées :

-          Vrai et faux luxe

-          Luxe des uns et misère des autres

-          Éducation des femmes et luxe; féminité et luxe; féminisme et luxe

-          Devoir de distinction ou obligation sociale par le luxe

-          Luxe et représentation de soi

-          Poétique du luxe

-          Philosophie du luxe

-          Culture du luxe; dynamique du luxe (ostentation et envie)

-          Économie du luxe : échange, transmission et circulation des biens

-          Luxe, sociabilité et civilité

-          Objets du luxe; occasions du luxe 

-          Sémiotique du luxe

-          Luxe et imaginaire de l’Orient

-          Luxe et auteurs francophones

-          Luxe, source de conflits entre les sexes

-          Personnages féminins, victimes du luxe et du paraître

-          Pièges et dangers du luxe

-          Mascarade et usurpation du luxe

-          Luxe, miroir aux alouettes et source d’illusions

-          Étiquette, conformisme et bienséance ou l’empire du luxe

-          Du reflet du miroir au regard de l’autre ou comment s’affirmer par le luxe

-          Grisette et marchandes de mode ou le marché du luxe

-          Démocratisation du luxe et féminisation de la mode

 

Envoi des propositions

Merci d’envoyer votre proposition de communication (400 mots) accompagnée d’une brève notice bio-bibliographique à Soundouss El Kettani (Soundouss.El.Kettani@rmc.ca) et à Isabelle Tremblay (Isabelle.Tremblay@rmc.ca) avant le 15 septembre 2018.

 

 

[1] À ce sujet, voir Joan Dejean, The Essence of Style. How the French Invented High Fashion, Fine Food, Chic,

Cafés, Style, Sophistication, and Glamour, New York/London/Toronto/Sydney, Free Press, 2005.

[2] Mme de Genlis, « luxe », Dictionnaire critique et raisonné des étiquettes de la Cour ou l’esprit des étiquettes et

des usages anciens, Paris, P. Mongie Aîné, 1818, p. 339.

[3] Mme de Genlis, Discours sur le luxe et l’hospitalité, Paris, Onfroy, 1791, p. 4.

[4] Mme de Genlis, « parure », Dictionnaireop. cit., p. 40-41.

[5] Germaine de Staël, lettre du 2 juin 1793 à M. de Staël, dans Lettres diverses, Correspondance générale, Paris,

Pauvert et Ed. B. W. Jasinski, 1965, tome II, p. 452.

[6] George Sand, Histoire de ma vie, Paris, Michel Lévy Frères, 1856, tome V, p. 38.

[7] Ibid.

[8] Ibid.

[9] Jennifer Jones explique que « the gendered commercial culture of fashion that had emerged by the late eighteenth

century established the foundations for nineteenth-century commercial culture and domestic ideology ». (Sexing La Mode. Gender, Fashion and Commercial Culture in Old Regime France, Oxford/New York, Berg, 2004, p. 5.)

[10] Voir Michel Mercier, « Le renouvellement d’un mot ou le luxe selon Colette », Études littéraires. Colette : le luxe 

et l’écriture, 1993, vol. 26, n° 1, p. 11-19.

[11] Annie Ernaux, Passion simple, Paris, Gallimard, 1991, p. 77.

[12] Martin Heidegger, Qu'est-ce qu'une chose ? (traduit de l'allemand par Jean Reboul et Jacques Taminiaux), Paris,

Gallimard, (1935-1936) 1988.

[13] Bill Brown, “Thing Theory”, Critical Inquiry, 2001, vol. 28, n° 1, p. 1-22.

[14] Jean Baudrillard, Le Système des objets, Paris, Denoel/Gonthier, (1968) 1978.

[15] Roland Barthes, Le Système de la mode, Paris, Seuil, 1973.

[16] Daniel Roche, La Culture des apparences. Une histoire du vêtement, XVIIe-XVIIIe siècle, Paris, Fayard, 1989.

Second call: Society for French Historical Studies
Posted: Friday, August 31, 2018 - 15:54

"History and its Publics: Doing Things Differently"

 

65th Annual meeting for the Society for French Historical Studies (SFHS)

April 4-6, 2019

Indiana University-Purdue University, Indianapolis (IUPUI)

Indianapolis, Indiana, USA

 

There is a long tradition among historians of France and the Francophone world of doing history "differently" so that we can engage a wider public through our craft.  Among other things, we have published editorials in newspapers, worked with filmmakers to tell stories from the past, granted interviews on television, published trade books, staged plays, written novels, maintained blogs and hosted festivals.  This conference will explore and celebrate the many ways that we innovate, play, or otherwise experiment with history to engage a broader public.  

 

Our keynote speaker will be Pierre Singaravélou (University Panthéon-Sorbonne). There will also be a plenary session with Catherine Blondeau (Director, Grand T Theater, Nantes) and Krystel Gualdé (Chief Curator, Museum of Nantes) to discuss their creation of the biannual festival "Nous Autres" in Nantes, France.

 

The program committee welcomes proposals in English or French for complete panels or individual papers on all aspects of French and Francophone studies, medieval to contemporary.  We particularly seek panels, roundtables, and workshops that explore this year’s theme of “History and Its Publics: Doing Things Differently."  What are the ways that historians carve a role for themselves as public intellectuals?  How have they engaged the public with history? What types of collaborations facilitate these public engagements? 

 

The conference will be held on the IUPUI campus in Indianapolis.  The campus borders along downtown Indianapolis and the White River State Park.  The White River State Park houses the Indianapolis Zoo, NCAA Headquarters, Indiana State Museum, and the Eiteljorg Museum of American Indians and Western Art.  All of these sites are convenient to the campus and conference hotel (Sheraton Indianapolis City Center).

 

Please do not submit proposals for talks that have already been presented or published, or that have been submitted for presentation in another forum.  Paper proposals (in English or French) that are one page in length and accompanied by a brief CV must be submitted in digital format by September 15, 2018 to: sfhsconference2019@gmail.com.  Panel proposals typically contain three paper proposals plus a cover letter indicating who will serve as the chair and commentator for the panel.  Daniella Kostroun will serve as president of the society in 2019 and will organize the conference.  Questions can be directed to her at the above email address or at dkostrou@iupui.edu.

 

In addition to paying the conference fees, all participants must be members of the Society for French Historical Studies in good standing at the time of the conference.  Membership dues should be paid directly to Duke University Press: https://www.dukeupress.edu/Societies/french-historical-studies

 

 

CfP: “Marriage Rites and Wrongs: Feminist Thinking on Marriage during The Long Eighteenth Century”
Posted: Friday, August 31, 2018 - 15:44

Session of ASECS

Denver, March 21-23, 2019

Proposals by September 15, 2018

From François Poulain de la Barre and Gabrielle Suchon to Olympe de Gouges and Mary Wollstonecraft, feminist authors identified the institution of marriage as a crucial obstacle to equality and rights. Marriage was not just a time worn analogy through which theorists of absolutism such as Jean Bodin or Robert Filmer had described the relation of sovereign to subject. It was the primary mechanism for consolidating assets and juridical power in the hands of men. This panel welcomes papers that showcase the diversity of feminist approaches to marriage over the course of the long eighteenth century. Emphasis on the political character of feminist critique of marriage encouraged.

Send your proposals to Angela Hunter anhunter@ualr.edu

New Publications

"Sur la narration" : "Exercices de rhétorique" n°18 (2022)
Posted: 14 Mar 2022 - 09:47

Exercices de rhétorique

Direction
francis.goyet@univ-grenoble-alpes.fr
christine.noille@sorbonne-universite.fr

18 | 2022
Sur la narration

·         DOSSIER. Dispositifs rhétoriques dans la narration d’un personnage (xve-xviiie siècles)

Sous la direction de Pascale Mounier

Pascale Mounier
Présentation. Théories de la narration [Texte intégral]

Ellen Delvallée
Aspects et fonctions de la narratio dans Le Séjour d’Honneur d’Octovien de Saint-Gelais [Texte intégral]

Véronique Montagne
Narratio et discours rapportés dans L’Heptaméron [Texte intégral]

Amina Houara
Démontrer l’évidence : la déixis spatiale comme stratégie rhétorique dans les Propos rustiques de Du Fail [Texte intégral]

Marie-Gabrielle Lallemand
Les narrations brèves dans un long roman, Artamene ou le Grand Cyrus des Scudéry [Texte intégral]

Isabelle Delage-Béland
L’histoire d’un récit inséré. Dispositio et narratio dans Pierre de Provence et la belle Maguelonne, du xve au xviiie siècle [Texte intégral]

·         ATELIER. La narration humaniste

Jean Lecointe
L’agrément des faits : le retour de la « vertu » de suauitas dans la rhétorique humaniste de la narration (1450-1710) [Texte intégral]

Jean Lecointe
Matériaux pour l’étude de la théorie de la narration dans la rhétorique humaniste [Texte intégral]

·         DOCUMENTS. La narration par Majoragius (1569) et Caussin (1619)

Lise Charles et Suzanne Duval
La narration, par Majoragius (1569) et Caussin (1619). Introduction, transcription, traduction et notes [Texte intégral]

·         ANALYSE D’UN DISCOURS

Mathieu Goux
L’écriture de la circularité dans les Lettres de la Marquise de M*** au Comte de R***. Lettre xix : « Je ne vous ai pas vu hier… » [Texte intégral]

Une piété lotharingienne Foi publique, foi intériorisée (xiie-xviiie siècles) (dir. Guyon (Catherine), Krumenacker (Yves), Maes (Bruno))
Posted: 14 Mar 2022 - 09:36

Une piété lotharingienne Foi publique, foi intériorisée (xiie-xviiie siècles), dir. Catherine Guyon, Yves Krumenacker et Bruno Maes, Paris, Classiques Garnoer, 2022.

La "Dorsale catholique", issue de l'Axe lotharingien, désigne la longue écharpe née du partage de l'empire carolingien qui s'étire de la Mer du Nord au Milanais. Ce couloir européen présente de nombreuses particularités sur le plan religieux. Il a été un lieu d'échanges intenses et constitue un excellent observatoire de la manière dont les fidèles vivaient leur foi dans les sociétés d'Ancien Régime.

Nombre de pages: 357
Parution: 09/03/2022
Collection: Rencontres, n° 530
Série: Histoire religieuse, n° 4
ISBN: 978-2-406-12216-6
ISSN: 2103-5636

Plus d'informations ici.

Anne-Marie de Schurman, Correspondance (1607-1678) (éd. Constant Venesoen)
Posted: 14 Mar 2022 - 09:30

Anne-Marie de Schurman,  Correspondance (1607-1678), éd. Constant Venesoen, Paris, Classiques Garnier, (2004), 2022.

Anne Marie de Schurman entretint une riche correspondance avec des érudits de l'Église réformée mais aussi avec Pierre Gassendi et Marie de Gournay. Cette première édition en français propose au lecteur de découvrir le rayonnement d’une femme savante qui fut au cœur de la « question féminine » au xviie siècle.

Nombre de pages: 242
Parution: 09/03/2022
Réimpression de l’édition de: 2004
Collection: Textes de la Renaissance, n° 80
Série: L’Éducation des femmes à la Renaissance et à l’âge classique
ISBN: 978-2-406-12951-6
ISSN: 1262-2842

PLus d'informatinos ici.

Jean Bodin, Les Six Livres de la République / De Republica libri sex. Livre troisième - Liber III (éd. Mario Turchetti)
Posted: 14 Mar 2022 - 09:24
 
Jean Bodin

Jean Bodin est considéré comme le père de la doctrine moderne de la souveraineté. Après le massacre de la Saint-Barthélemy (1572), alors que l’état de guerre civile menace de désagréger le royaume de France, Bodin propose la recomposition de l’État dans son ouvrage, Les Six Livres de la République. Dans son troisième livre, il s’emploie à décrire la structure des institutions publiques, qu’incarnent les membres des grands corps de l’État, sans négliger de souligner l’importance de la famille, des communautés privées et des ordres des citoyens.

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Les Lumières du théâtre. Avec Pierre Frantz (souscription)
Posted: 14 Mar 2022 - 09:19

Les Lumières du théâtre. Avec Pierre Frantz. Mélanges en l’honneur de Pierre Frantz, Paris, Classiques Garner - à paraître.

Offre de souscription


Version brochée, env. 348 pages : 25 euros au lieu de 35 euros
Version reliée, env. 348 pages : 59 euros au lieu de 74 euros 

Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution, le 14 septembre 2022, de l'ouvrage Les Lumières du théâtre. Avec Pierre Frantz.

L'offre de souscription, valable jusqu'au 13 juin inclus, permet de bénéficier d'un tarif préférentiel. Le nom des souscripteurs figurera dans la tabula gratulatoria de l’ouvrageSi vous êtes intéressé, nous vous invitons à nous retourner le bulletin de souscription complété, soit par mail à l'adresse librairie@classiques-garnier.com, soit par courrier à Classiques Garnier – Service commercial - 6, rue de la Sorbonne – 75005 Paris.

 

Témoignant de la manière dont les travaux de Pierre Frantz ont renouvelé le regard sur le théâtre du XVIIIᵉ siècle, spécialistes de littérature, d’histoire, de musique et d’arts du spectacle célèbrent dans ces pages un art qu’ils interrogent sans préjugé. La diversité des voix dessine les contours d’une conception globale et inventive du spectacle et permet au lecteur de croiser, aux côtés de Diderot, Voltaire, Marivaux, Sade, un chien savant, des artistes patriotes, des esclaves nommés Figaro. Le volume ne se restreint pas aux Lumières, à l’image d’un penseur qui franchit les bornes des divisions séculaires, génériques et culturelles, guidé par cette recherche du point précieux où l’étude du passé dit quelque chose du présent et de nous.