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Calls for Papers and Contributions

Appel à communications: Appréhender les catégories zoologiques dans les sociétés du passé : sources, méthodes, usages
Posted: Sunday, September 9, 2018 - 01:10

Journée d’études 

Vendredi et Samedi 22 – 23 mars 2019 

Centre de Recherches Egyptologiques de la Sorbonne (CRES) - 

Faculté des Lettres de Sorbonne Université –

Escalier G, 3e étage, salle J 324, 1 rue Victor Cousin, 75005 PARIS

Les relations entre humains et animaux ont, tout au long de l’Histoire, été marquées par la volonté récurrente des premiers d’organiser la diversité et la pluralité des seconds dans des catégories plus ou moins vastes aux contours plus ou moins bien définis. Ces classifications ont bien souvent vocation à ordonner l’apparent chaos de la faune environnante, voire à permettre à l’humain d’affirmer un statut à part face aux non-humains. De manière générale, de nombreuses sociétés anciennes s’illustrent par l’anthropocentrisme qui se dégage de leur ordonnancement du vivant, défini d’après les divergences qu’il présente par rapport aux êtres humains, à l’exemple de la fameuse définition de l’homme comme seul possesseur du logos chez Aristote. 

Ces catégorisations peuvent s’appuyer sur une variété de critères. Plusieurs sociétés proposent par exemple une première différenciation fondée sur l’habitat et l’habitus des animaux : chez les anciens Egyptiens comme dans la Genèse, on trouve une tripartition entre « ceux qui sont dans le ciel », « ceux qui sont dans l’eau », « ceux qui rampent sur la terre », etc. Le Moyen Âge, légataire des textes grecs et latins sans en être le passeur servile, a lui aussi interrogé les grandes formes du vivant, et offre diverses approches de la relation homme-animal selon le type de discours considéré : traités zoologiques, encyclopédies ou encore travaux lexicographiques. Les classifications mises en oeuvre par ces sociétés, et bien d’autres, diffèrent souvent de l’approche strictement hiérarchique et de la taxonomie systématisée par les savants de l’époque moderne, notamment C. von Linné et J.-B. de Lamarck, considérés comme les fondateurs des systèmes de classification du vivant dont descendent en grande partie nos propres considérations contemporaines.

L’objectif de cette journée de conférences et d’échanges, suivie d’une demi-journée de table ronde générale, modérée par de grands spécialistes du champ : Orly Goldwasser (Université Hébraïque de Jérusalem), Baudouin Van den Abeele (Université catholique de Louvain-la-Neuve) et Arnaud Zucker (Université Nice Sophia Antipolis), sera de tenter de comprendre la variété de ces hiérarchies et d’interroger quelques méthodes et pistes de recherche permettant de contourner les difficultés liées à la disparité des sources, aux problèmes de conservation, aux barrières linguistiques et cognitives et à l’impossibilité de reposer sur des informateurs systématiques. Toutes sont en effet spécifiques à l’anthropologie historique et compliquent l’appréhension de ces classifications pour les sociétés du passé, alors même que le champ a été ouvert dès les années 1960 en anthropologie (« ethnobiologie ») et en linguistique, mais aussi en psychologie cognitive. 

Il s’agira d’un atelier avant tout méthodologique, visant à rassembler historiens, linguistes, épistémologues, archéologues, zoologistes…, qu’ils soient jeunes chercheurs ou scientifiques expérimentés, autour de trois questions majeures : 

  • comment et d’après quelles sources appréhender les catégorisations zoologiques dans les sociétés du passé ? 
  • quelles relations entre observations empiriques et pratiques scientifiques ?
  • in fine, que nous apprennent les différents systèmes de catégorisation du vivant sur les sociétés qui les ont produites ? 

Le but sera donc de mettre en lumière les pratiques classificatrices des sociétés anciennes en s’attachant moins aux résultats (l’établissement d’une taxonomie pour une société donnée) qu’aux sources et aux méthodes sollicitées, afin de s’ouvrir au mieux à l’échange avec les spécialistes d’autres périodes et disciplines. La perspective de cette journée et demie de workshop est en effet résolument pluridisciplinaire. Si la linguistique tient d’ordinaire une place importante dans les travaux traitant de classification, en ethnobiologie comme en anthropologie historique, les sources permettant au chercheur de postuler l’existence de catégories zoologiques ne se limitent pas à l’étude lexicographique. A ce titre, les sociétés sans écriture ne seront pas écartées de la réflexion, et l’on s’attachera au contraire à identifier les contextes où des espèces animales peuvent être intimement associées ou radicalement contrastées dans des discours imagés ou dans des pratiques. Les restes archéologiques et les programmes iconographiques, autant que les textes littéraires, nous permettent d’entrevoir des systèmes de classement mis en oeuvre, et pas seulement élaborés dans les discours réflexifs des encyclopédistes ou des savants. L’étude de ces « usages catégoriels » permettra peut-être même de distinguer entre des taxonomies savantes et des folk taxonomies répondant à une façon quotidienne et populaire de penser la diversité animale. 

Les résumés en FRANÇAIS ou en ANGLAIS ne devront pas dépasser 300 MOTS auxquels seront ajoutées quelques références bibliographiques, pour une communication de 20 MINUTES suivie de 10 minutes de questions et échanges. Ils sont à envoyer avant le 30 novembre 2018 à l’adresse je.categorisation@gmail.com. Les réponses (positives ou négatives) seront envoyées par le comité d’organisation au plus tard le 15 décembre.

Les organisateurs : Meyssa BENSAAD, Yoan BOUDES, Axelle BREMONT et Simon THUAULT 

 

Quelques travaux de référence 

AARAB Ahmed & EL-MOUHAJIR Youssef (2014), « La dénomination zoologique arabe à travers le Kitâb el-Hayawân de Gâhiz », Arabic Biology and Medicine no. 5. 

AARAB Ahmed & LHERMINIER Pascale (2015), Le ‘Livre des animaux’ d’al-Jâhiz, L’Harmattan, Paris. 

BERLIN Brent (1992), Ethnobiological Classification. Principles of categorization of plants and animals in traditional societies, Princeton University Press, Oxford. 

BUQUET Thierry (2013), « Nommer les animaux exotiques de Baybars, d’Orient en Occident », in Christian Müller et Muriel Roiland-Rouabah (eds.), Les non-dits du nom. Onomastique et documents en terre d’Islam. Mélanges offerts à Jacqueline Sublet, Presses de l’Ifpo, Beyrouth. 

DITTMAR Pierre-Olivier (2012), « Le seigneur des animaux entre pecus et bestia. Les animalités paradisiaques des années 1300 », in Agostino Paravicini Bagliani (dir.), Adam, le premier homme, Florence, Sismel/Edizioni del Galluzzo, p. 219-254. 

GOLWASSER Orly (2002), Prophets, Lovers and Giraffes: Wor(l)d Classification in Ancient Egypt, Harrassowitz, Wiesbaden.

GRANGE Juliette (2015), “De la nomenclature à la classification”, in Philippe Selosse & Denis Reynaud (eds.), Nomenclatures au XVIIIe s. : la science, « langue bien faite ». Tricentenaire Linné-Buffon, Presses de l’Aristoloche, Lyon, p. 175-188. 

HÜNEMORDER Christian (1983), « Aims and intentions of botanical and zoological classification in the Middle Ages and Renaissance », History and Philosophy of the Life Sciences, vol. 5, no. 1, p. 53-67. 

MEEKS Dimitri (2012), « La hiérarchie des êtres vivants selon la conception égyptienne », in Annie Gasse, Frédéric Servajean & Christophe Thiers (eds.), Et in AEgypto et ad AEgyptum. Recueil d’études dédiées à Jean-Claude Grenier, Université Paul-Valéry, Montpellier. 

MILLER Jeanne (2013), More than the sum of its parts: Animal Categories and accretive logic in Volume One of al-Jahiz’s Kitâb al-Hayawân, these de doctorat, New York University, New York. 

POMMERENING Tanja & BISANG Walter (eds.) (2017), Classification from Antiquity to Modern Times. Sources, methods, and theories from an interdisciplinary perspective, De Gruyter, Berlin & Boston. 

PROVENCAL Philippe (2017), “La systématique zoologique dans le monde arabe”, Arabic Biology and Medicine 5, p. 21-28. 

ROSCH Eleanor (1978), “Principles of categorization”, in Eleanor Rosch & Barbara B. Loyd (eds.), Cognition & Categorization, Lawrence Erlbaum Ass., New Jersey. 

TILLIER Simon (2005), “Terminologie et nomenclature : l’exemple de la taxonomie zoologique”, Langages, vol. 157, p. 103-116. 

VOISENET Jacques (2000), Bêtes et hommes dans le monde médiéval. Le bestiaire des clercs du Ve au XIIe siècle, Brepols, Turnhout. 

ZUCKER Arnaud (2005), Les classes zoologiques en Grèce ancienne d’Homère à Elien (VIIIe siècle avant – IIIe siècle après JC), Publications de l’Université de Provence, Aix-en-Provence.

CfP: Les sources de la violence. Mesures de la cruauté et de la méchanceté dans le discours littéraire.
Posted: Sunday, September 9, 2018 - 01:05

York University, 19-20 mai 2019.

Toronto, Canada

PRÉSENTATION

La méchanceté et la cruauté se mesurent-elles? Ces formes de violences décrivent des comportements qui prennent leur source chez une personnalité déviante, dangereuse. Interroger ces perversions c’est comprendre les motivations qui initient l’attitude, les amonts de la violence, étant entendu qu’elle peut demeurer à l’état de projet.

Le Dictionnaire de la méchanceté nous apprend qu’au Moyen Âge le méchant (du verbe mescheoir) était un malchanceux, moins à craindre qu’à plaindre. Après le XVIe siècle, le terme commence à désigner une inclination au mal. L’appréciation de la méchanceté « demeure à la fois personnelle, conjoncturelle et collective, liée aux figures de l’altérité et aux représentations préexistantes […] de l’acte moralement répréhensible »[1], il ne faut donc pas négliger la dimension stéréotypique et fantasmatique de la représentation de la méchanceté.

Le discours légal a ses degrés de gravité, et tout un spectre pour évaluer la préméditation. Que retient la littérature de cet examen ?

La littérature accueille volontiers l’illégitime, de sorte que le partage de l’acceptable s’y effectue difficilement. Quels codes du potentiel dangereux s’appliquent alors à l’esthétique littéraire ?

La méchanceté, dit Simon Harel, « n’est pas une notion, encore moins un concept », mais plutôt un « inventaire émotionnel […] disparate », une « notion fugitive » [2]. La dimension communicationnelle semble particulièrement importante pour définir la méchanceté, car la relation engage un éthos maléfique qui compose sur les modes de la menace.

Alors que l’époque donne plus volontiers son attention aux « bons sentiments », à la bienveillance et au Care, cette rencontre met en lumière les voix de la violence. Pourtant, envisagée comme une forme essentielle de la subjectivité collective, la méchanceté participe à la définition et à l’affirmation d’un « moi social » qu’il nous semble essentiel d’éclairer. Décrivant un objet textuel marginal dans la littérature canonique comme dans le discours civique, ce colloque contribue à une définition originale et novatrice de la communication établie entre le discours social et le discours littéraire.

Ce colloque veut se pencher sur ces fictions littéraires malveillantes  qui reposent sur un projet esthétique cruel ou méchant. Traquant le romancier malin, soit celui dont la méchanceté est aussi astucieuse, les participants à ce colloque privilégieront les dimensions tant esthétiques que sociocritiques afin de comprendre les nuances du maléfique. Cas sinistres, situations inquiétantes, narration torves, il est attendu que les intervenants se risquent à quantifier la perversion littéraire, sinon à en déterminer la valeur et les critères de la réception manipulée.

 

COMMUNICATIONS

Date limite de dépôt des propositions de communication  (résumé de 250 mots accompagné d’une courte notice bio-bibliographique) : 10 octobre 2018.

Soumettre à mlarochelle@glendon.yorku.ca (indiquer comme titre du message « Soumission colloque méchanceté »)

Comité organisateur : Marie-Hélène Larochelle, Université York, Catherine Mavrikakis, Université de Montréal.

 

NOTES

[1] Dictionnaire de la méchanceté, Sous la direction de Lucien Faggion et Christophe Regina, Paris, Éditions Max Milo, 2012, p. 13.

[2] Simon Harel, Attention écrivains méchants, Québec, PUL, 2011, p. 3.

CfP: The Orléans Collection: Tastemaking, Networks and Legacy
Posted: Sunday, September 9, 2018 - 00:25

The Orléans Collection: Tastemaking, Networks and Legacy

New Orleans Museum of Art, January 11-13, 2019

Proposals: September 30, 2018

The New Orleans Museum of Art and the Frick Center for the History of Collecting will host a 

symposium in conjunction with 'The Orléans Collection' exhibition dedicated to the collecting 

and collection of Philippe II duc d'Orléans (1674–1723) on view at the New Orleans Museum of 

Art October 26, 2018 through January 27, 2019 

 

Collecting over just over two decades, Philippe II d'Orléans amassed one of the most important 

collections of European paintings in the history of art, which he displayed in his Palais-Royal in 

Paris. This celebrated collection assembled over 500 masterpieces of European Art and this

landmark exhibition reunites a representative group of forty works to tell the complex story of

the collection's formation and character and the impact of the sales of the collection in London

during the French revolution, a watershed event in the history of collecting. 

 

The Orléans Collectionexhibition catalogue essays offer an overview of the collection, Philippe's 

relationship with his court painter Antoine Coypel, the refurbishment of the Palais-Royal during 

the regency, his collecting of Venetian, Dutch and Flemish and Bolognese Art, contemporary 

artists studying the collection, and a review of the circumstances of the collection's dispersal.

The catalogue's extensive Appendix transcribes the earliest 1727 publication of the collection 

tracing picture to their current locations. 

 

The symposium seeks to expand beyond the scope of the catalogue and consider a 

wider range of relationships concerning Philippe d'Orléans's taste and the impact the collection 

had for generations of collectors and artists, and an increasingly wider public throughout the 

eighteenth century. Subjects of interest might include: Philippe II's patronage network; fellow

collectors and trends in collecting in Paris; dealers and the art market in eighteenth century

Paris; connections with contemporary collections in the German principalities; the 'Orléans 

Effect' in Great Britain and later entrance in public collections.  

 

Travel can be provided to a limited number of applicants. 

To propose a paper, please submit a message of interest and 300 word abstract by September 30, 2018to: nomasymposium@noma.org

CfP: NEGOTIATIONS AND NEGOTIATING IN HISTORICAL PERSPECTIVE: A CONVERSATION IN EARLY MODERN STUDIES
Posted: Sunday, September 9, 2018 - 00:23

KINGS COLLEGE LONDON

3 June 2019

Proposals: 1 March 2019

The ability to publicly negotiate, to have conversation and to utilise political language appears to be in crisis. The politics of now is a politics dened by our inability to speak to one another|Donald Trump, Brexit and Migration have exposed the ssures in our communities and the inability for civil and political leaders to nd common ground. Yet, it has never been so easy to talk to one another: the use of Twitter by movements such as Black Lives Matter and #metoo shows the benets and limitations of a new public sphere. This is not the first time that civil discourse has expanded or broken down. The early modern period saw a dramatic increase in people talking, debating and arguing with each other; religion, colonialism, nationalism and political ideology separated people from each other as much as they brought them together. This was a period dened by debate, conversation, misunderstanding and caricature.

 

This conference aims to bring together scholars from across the humanities to facilitate greater interdisciplinary work, to discuss how the study of the early modern era is entwined with our understanding of the current world, and how such work may impact the present. We aim to inspire thought on structures of empowerment and disempowerment in settings of law, politics and institutions, and also within trade and writing. We want to address the question of what it means to negotiate, to converse, and to foster productive political debate. We invite papers that focus specically on negotiations within the period, and also papers that address the themes of negotiation and conversation more theoretically or broadly. Perspectives on gender, class, race and religion are particularly encouraged|especially those that utilise academic training to engage with these questions more expansively.

 

Topics may include, but should not be limited to:

The Negotiation of Space

Religious Negotiations

Race, Religion, Gender, Class and other

Identity Categories

Ways to utilise humanities research

Negotiation of and within Print Culture

Negotiations in Theatre, Fiction and the Arts

Habits and Methods of Coping with the

Early Modern Experience

The Physicality of Negotiations

Diplomatic and Political Negotiations

The Negotiation of the Early Modern World as lived Experience

Systems of Empowerment and Disempowerment

Negotiations across and within institutions

 

The conference will take place on 3 June 2019, in the Strand Building, King's College London.

In addition to the panels, a keynote address will be given by Professor Andy Wood. Please

send abstracts of no longer than 300 words to dominic.birch@kcl.ac.uk by 1 March 2019.

Registration will be free, and we will be able to cover some travel costs for postgraduates and early career researchers.

CfP: ACLA seminar on performativity
Posted: Saturday, September 8, 2018 - 00:14
Dear colleagues,
I am organizing the following session at next year's ACLA in Washington D.C. (March 7-10, 2019) with a colleague working on Haitian literature. Our goal is to put early modern and modern scholars working on polemic / performativity into dialogue, and with that, I would like to invite any interested colleagues to kindly submit a proposal via the ACLA portal between this coming Thursday, August 30 and September 20, 2018. Details on the call can be found through the following link:
 

 
For those who haven't yet attended an ACLA conference, the seminar format works really well for engaging ideas more deeply over several days, and for creating an environment in which to develop and "test out" new projects.
 
Please feel free to reach out with any questions: kal397@nyu.edu.
 
With all good wishes for the coming academic year,
Katie
 
Kathrina LaPorta

 

 

 

 

New Publications

Le réseau de Marguerite de Navarre Édité par Stéphan GEONGET, Anne BOUTET, Louise DAUBIGNY, Marie-Bénédicte LE HIR
Posted: 14 Mar 2022 - 10:43

Le réseau de Marguerite de Navarre, Édité par Stéphan GEONGET, Anne BOUTET, Louise DAUBIGNY, Marie-Bénédicte LE HIR, Genève, Droz, 2022.

Autour de Marguerite de Valois, reine de Navarre et sœur de François Ier, s’est tissé un réseau constitué d’hommes de lettres et de partisans de l’évangélisme que la reine a su protéger dans un contexte tendu de persécutions religieuses. Ce réseau lui a notamment permis de relayer son action évangélique dans différentes villes du royaume mais également au-delà de ses frontières, dans d’autres pays d’Europe. Correspondances, échanges poétiques, hommages littéraires mais aussi livres de comptes témoignent de ce réseau et permettent de mettre en évidence le rôle de protection et de mécénat joué par la reine dans la période qui suit la dissolution du cercle de Meaux. Ce réseau se définit notamment par le partage de convictions religieuses, par des influences littéraires communes, par des solidarités comme des rivalités, des alliances et des relations diplomatiques avec l’extérieur et enfin par certains liens affectifs et spirituels avec la famille royale. Ce volume qui résulte d’un colloque tenu en 2018 au Centre d’Études Supérieures de la Renaissance de Tours révèle les nombreux liens qui unissent les membres du réseau de Marguerite de Navarre. Humanistes, poètes ou libertins spirituels, l’itinéraire d’un grand nombre d’entre eux est ici retracé, révélant toute la richesse mais aussi la grande complexité de ce réseau.

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PASSIONS DE L'INTÉRÊT Matérialisme et anthropologie chez Helvétius et Diderot (Sophie Audidière)
Posted: 14 Mar 2022 - 10:32

PASSIONS DE L'INTÉRÊT
Matérialisme et anthropologie chez Helvétius et Diderot

AUDIDIÈRE SOPHIE

Qu’en est-il de la « philosophie de l’intérêt » dans l’histoire du matérialisme du XVIIIe siècle ? En prenant l’intérêt depuis son déploiement anthropologique chez Helvétius et Diderot, ce livre apporte les éléments pour une révision de l’histoire moderne de la philosophie.

On suivra le fil conducteur qui définit la science de l’homme comme le domaine des lois de l’intérêt, c’est-à-dire ce qui, chez Condillac, présidait à la genèse des opérations mentales : un mouvement propre à l’homme ordonné par la recherche du plaisir et la fuite de la douleur. La science de l’homme comme être intéressé se déploie en une théorie de la connaissance comme intérêt, une analyse des passions comme affects socialisés, et une politique de l’utilité dont la visée est l’émancipation.

Cet ouvrage fait apparaître un matérialisme éclairé, ancrant la dynamique d’émancipation dans le corps sensible et laborieux, sans l’y fonder ; relevant d’une appréhension de l’expérience et de la pratique humaines, mais non de la substance ou de la production. Philosophie non utilitariste de l’intérêt, elle appréhende l’humain par tout ce à quoi il prend part et par quoi il est pris, y compris son aspiration à l’émancipation. Le sujet qui juge y est un corps sensible engagé dans l’histoire, cogito particeps, chez qui l’entendement n’est pas la mesure de la vie mais une de ses ressources.

Sophie Audidière est Maîtresse de conférences à l’Université de Bourgogne-Franche-Comté et membre du laboratoire Logiques de l’agir.

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CORRESPONDANCE AVEC LOPPIN DE GEMEAUX (1767-1782)
Posted: 14 Mar 2022 - 10:30

CORRESPONDANCE AVEC LOPPIN DE GEMEAUX (1767-1782)

Édition et notes par Marie-Thérèse Inguenaud, suivie de trois réécritures éditées par B. Gonssollin, et d'une bibliographie établie par D. Smith

MARIE-MAGDELAINE DE LUBERT

Cet ouvrage n’a pas pour but de proposer une nouvelle interprétation des contes de Marie-Magdelaine de Lubert, mais de fournir sur elle des renseignements biographiques et biblio - graphiques qui permettront à ses lecteurs de la replacer dans son cadre historique. La première partie, préparée par Marie-Thérèse Inguenaud, est une édition critique de la correspondance qu’elle a entretenue avec Loppin de Gemeaux entre 1767 et 1782. Dans la deuxième partie, Blandine Gonssollin propose une édition critique de trois réécritures de Mlle de Lubert : La Tyrannie des fées détruite, ou l’Origine de la machine de Marli (1756), la Suite et conclusion du Roman comique de Scarron (1771) et l’adaptation en prose de « Peau d’âne » (1781). Dans la troisième partie, David Smith présente la bibliographie des œuvres de Mlle de Lubert, la plus exhaustive qui existe actuellement.

Marie-Thérèse Inguenaud, maître de conférences honoraire à l’Université de Paris VII, a collaboré à l’édition des Correspondances d’Helvétius et de Madame de Graffigny, et publié le Journal des parlementaires exilés à Bourges. 1753-1754 (Honoré Champion, 2016).

Blandine Gonssollin est professeur de lettres dans l’enseignement secondaire. Elle est titulaire d’un Master de recherche en littérature du XVIIIe siècle et a publié plusieurs articles sur les contes de fées de Mlle de Lubert.

David Smith, professeur émérite à l’Université de Toronto, a dirigé une édition de la correspondance d’Helvétius et a collaboré à celle de Mme de Graffigny. Il a également préparé des bibliographies des œuvres de ces deux auteurs. Avec Marie-Thérèse Inguenaud, il a publié une édition des lettres de Destouches à Mme de Graffigny, ainsi qu’une étude sur Octavie Belot, présidente Durey de Meinières.

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L'Année ronsardienne, 2022, n° 4 varia
Posted: 14 Mar 2022 - 10:25

L'Année ronsardienne, 2022, n° 4 varia

Directeur d'ouvrage: Rouget (François)

Résumé: L’Année ronsardienne est une revue scientifique qui publie des articles, des parties thématiques, les Actes de journées d'études ou de colloques, consacrés à la vie et à l'œuvre de Pierre de Ronsard (1524-1585).

Nombre de pages: 179
Parution: 23/02/2022
Revue: L'Année ronsardienne, n° 4
ISBN: 978-2-406-12829-8
ISSN: 2650-5711

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Les Repentirs de l’Exemplaire de Bordeaux (Montaigne, Essais, Livre I) (Paola Iemma)
Posted: 14 Mar 2022 - 10:22

Paola Iemma, Les Repentirs de l’Exemplaire de Bordeaux (Montaigne, Essais, Livre I), trad. Arlette Estève , Paris, Classiques Garnier, (2004) 2022.

« J’ajoute mais je ne corrige pas », écrivait Montaigne. Paola Iemma interroge dans cet ouvrage les variantes de l’exemplaire de Bordeaux à la lumière de la réflexion métascripturale qui parcourt les Essais.

Nombre de pages: 273
Parution: 23/02/2022
Réimpression de l’édition de: 2004
Collection: Études montaignistes, n° 44
ISBN: 978-2-406-12929-5
ISSN: 0986-492X

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