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Calls for Papers and Contributions

Appel à contributions : MOLIERE ET SES SUCCESSEURS
Posted: Tuesday, October 29, 2019 - 00:14

Dir. Sabine Chaouche et Jan Clarke

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En 1680, Louis XIV prit une décision des plus importantes qui devait marquer la vie théâtrale de la capitale. Une nouvelle entreprise théâtrale allait voir le jour grâce à la fusion de la troupe de l’Hôtel de Bourgogne ― créée dans la première moitié du siècle ― et de la « Troupe du Roi » ― formée, après la disparition de Molière, des membres de la troupe de ce dernier et de celle du Théâtre du Marais. Elle serait plus tard connue sous le nom de « Maison de Molière », titre glorieux qui célébrerait le génie comique et l’héritage culturel de l’un des plus grands auteurs de théâtre français.

Si le talent exceptionnel de Molière en tant que dramaturge, comédien et metteur en scène a le plus souvent été salué au cours des siècles et analysé par la critique littéraire et par les spécialistes des arts de la scène, son travail en tant que directeur de compagnie et entrepreneur de spectacles, de même que le contexte dans lequel les entreprises théâtrales parisiennes ont évolué aux XVIIe et XVIIIe siècles sont fréquemment passés sous silence. De façon plus générale, la vie quotidienne du théâtre a été exclue de ces deux champs de recherche (texte et représentation théâtrale) car elle implique une approche historique à la fois sociale et économique qui s’appuie également sur l’histoire de la consommation et de la culture matérielle.

Dès le XVIIe siècle, les théâtres, de même que les spectacles de cour eurent une logistique sophistiquée et une organisation complexe. Les troupes traitaient principalement avec des artistes, des fournisseurs locaux, mais aussi régionaux, géraient un personnel nombreux et faisaient souvent face au manque de temps en matière de répétition et de production. Leur implantation au sein de certains quartiers eut un impact sur développement de ceux-ci. À partir du milieu du XVIIe siècle, les spectacles devinrent un pôle unique d’opérations commerciales étant au centre de la vie parisienne (ou de Versailles et Fontainebleau), et de l’activité économique. En ce sens, ils furent intimement liés à l’émergence de la société de consommation, vendant aux spectateurs des produits culturels mais aussi d’autres produits comme des boissons ou des livres de sujet par exemple. Les institutions théâtrales les plus importantes présentaient déjà, semble-t-il, certaines caractéristiques des entreprises culturelles contemporaines qui vendent, en outre, des produits dérivés.

Si l’on considère généralement qu’une écrasante majorité des études consacrées aux arts de la scène porte sur les théâtres parisiens, peu d’entre elles s’attachent en réalité aux aspects proprement économiques et opérationnels quotidiens des théâtres parisiens ou des spectacles de cour[1]. La préparation de ce volume a donc un double objectif : célébrer l’esprit d’entreprise symbolisé par Molière, qui n’a pas assez été pris en compte jusqu’ici, tout en observant la manière dont l’entreprise théâtrale des XVIIe et XVIIIe siècles et ses environs ont évolué, des débuts de L’Illustre Théâtre à Paris en 1643 à la scission de la compagnie de la « Maison de Molière » et de la fermeture de celle-ci en 1793.

Examiner l’interface entre les théâtres, leurs fournisseurs et leurs publics nous semble important afin de donner un nouvel aperçu de la période qui a précédé l’émergence de l’industrie théâtrale (Hemmings, 1993) et la « révolution » de la consommation (McKendrick, Brewer and Plumb, 1982). Nous recherchons des contributions qui mettent l’accent sur l’organisation des différentes compagnies parisiennes et l’exploitation des théâtres, et qui relient l’histoire du théâtre à un contexte social et économique plus large comme celui de la vie des quartiers dans lesquels étaient implantés les théâtres (moyens de transports, rues, taxes, boues et lanternes). Nous cherchons aussi à recueillir des contributions capables de mettre en lumière la vie quotidienne des employés des théâtres à travers leurs expériences, leurs compétences et leur travail, et révéler comment ils ont participé à la vie théâtrale florissante qui a marqué l’époque de Molière et plus tard le XVIIIe siècle, à un moment où la concurrence entre compagnies et institutions rivales a culminé. Nous sommes intéressées enfin par la façon dont les théâtres parisiens ont été gérés comme des entreprises culturelles et la manière dont les compagnies ont développé un réseau de fournisseurs.

Ce volume aura une double approche : il s’agira d’évaluer à la fois le macro-environnement ― c’est-à-dire le contexte social, politique, culturel et économique liés à la vie quotidienne des théâtres, ― et le microenvironnement des théâtres, c’est-à-dire leur activité économique particulière et leur organisation pratique (journées typiques, personnel et direction, coûts de fonctionnement, artisans travaillant pour les théâtres).

Nous invitons les historiens du théâtre, de la vie économique et sociale, de la culture matérielle, de la consommation, de l’histoire de Paris, Versailles ou Fontainebleau à se pencher sur les thèmes suivants :

- Le cadre de vie : la vie quotidienne dans les quartiers ou les rues environnant le théâtre (ou les villes accueillant les spectacles de cour) et les locaux, l’emplacement du théâtre ; le logement des acteurs.

- Le fonctionnement d’un théâtre ou d’une troupe : sa composition, son organisation quotidienne et  l’évolution de son administration ; les horaires, les tâches à accomplir ; les comités.

- Les opérations financières et les prises de risque.

- L’intérieur du théâtre et les services ou commodités destinés à la clientèle.

- La logistique, y compris les voyages, les modes de transport, les entrepôts, le matériel utilisé, etc.

- Les affiches et les campagnes publicitaires ; les stratégies et innovations pour attirer les spectateurs.

- Le commerce : les fournisseurs majeurs ou mineurs, les biens et services fournis (pour la scène mais aussi tout ce qui a trait à l’extérieur de la scène et au fonctionnement quotidien du théâtre) ; les magasins près des théâtres ou les espaces de divertissement ; les relations entre les théâtres et les marchands.

- Les produits dérivés et les marchandises vendues dans les théâtres.

- Les réseaux d’employés et de familles ; les spectateurs ayant des relations étroites avec les troupes.

- Le niveau de vie et de consommation des acteurs ou des employés ; leurs biens immobiliers ou patrimoine ; leurs passe-temps.

 

Veuillez envoyer votre proposition en français ou en anglais (250 à 300 mots) accompagnée d’une courte biobibliographie (1 page maximum) avant le 30 janvier 2020 à la fois à Sabine Chaouche (sabinec@sunway.edu.my) et à Jan Clarke (jan.clarke@durham.ac.uk).

 

La notification d’acceptation des propositions sera envoyée d’ici la fin du mois de février 2020.

La longueur des articles attendus (en français ou en anglais) est de 6 500 à 8 500 mots, y compris les notes de bas de page. La publication est prévue en 2022.

Nous n’acceptons que les articles inédits.

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NOTE :

[1] Voir Administrer les menus plaisirs du roi : La cour, l’État et les spectacles dans la France des Lumières de Pauline Lemaigre-Gaffier (Paris, Champ Vallon, 2015) qui constitue une somme unique sur la gestion des Menus Plaisirs au xviiie siècle. Nous n’entendons pas ici le thème de l’argent tel qu’il apparaît dans les pièces de théâtre, traité par Martial Poirson. Certains travaux relatifs à l’économie du théâtre ont abordé ce sujet sans l’examiner pleinement. Les documents d’archives sur les théâtres français publiés par W. Howarth (1997) étaient importants. Ils ont été suivis par le travail pionnier de Jan Clarke sur la production et la gestion du spectacle au xviie siècle. Ses ouvrages sur l’Hôtel Guénégaud (1998, 2001, 2007) puis des études ciblées sur les conditions de création (2006), la lumière (2011) ou l’acoustique (2013) ont offert un éclairage nouveau sur les aspects pratiques du théâtre. Les politiques culturelles, la stratégie des acteurs pour faire du profit, l’imbrication de l’économie, de l’écriture et de la performance n’ont été prises en compte que récemment. Voir Mark Darlow (2012), Sabine Chaouche (2013, 2014, 2015), S. Chaouche, Estelle Doudet et Olivier Spina (2017) ou François Velde (2018). La vie quotidienne à l’intérieur et autour des théâtres a également été minorée dans les études sur le théâtre français malgré les études de Jules Bonnassiés (1874), Georges Mongrédien (1950) et John Lough (1979) ‒ qui sont désormais assez datées. Pierre Baron a récemment publié la biographie de Louis Lécluze (2018) qui retrace son parcours d’acteur mais aussi d’entrepreneur (création du Théâtre des Variétés-Amusantes). La relation entre la consommation ou la culture matérielle et le théâtre est généralement négligée en ce qui concerne les xviie et xviiie siècles (voir cependant l’article de J. Clarke sur le Marais et quartier Saint-Germain (2011) et celui de S. Chaouche (2012) qui montre comment la présence des théâtres dans certains quartiers stimula le commerce et la consommation des Parisiens). Le numéro de la Revue d’Histoire du Théâtre consacré aux « Commerces du théâtre », dirigé par Léonor Delaunay et M. Poirson (2017), couvre par exemple uniquement le xixe siècle.

 

LISTE DES REFERENCES :

Alasseur, Claude, La Comédie -Française au xviiie siècle, étude économique, Paris, Mouton, 1967.

Baron, Pierre, Louis Lécluze (1711-1792), Acteur, auteur poissard, chirurgien-dentiste et entrepreneur de spectacles, Paris, H. Champion, 2018.

Bonnassiés, Jules, La Comédie-Française : Histoire administrative, Paris, Didier et Cie, 1874.

Brewer, John et Porter, Roy (dir.), Consumption and the World of Goods, Londres / New York, Routledge, 1993.

Chaouche, Sabine, « L’économie du luxe ou le théâtre recyclé. L’intendance des Menus-Plaisirs par Papillon de la Ferté », Dix-Huitième Siècle, n° 40, 2008, p. 395‒412. 

—, « L’implantation des théâtres privilégiés à Paris. Locus belli, locus otii, locus negotii », dans L’Opéra de paris, la Comédie-Française et l’Opéra-comique : Approches comparées (1669-2010), S. Chaouche, Denis Herlin, Solveig Serre (dir.), Paris, École des Chartres, 2012, p. 25‒38.

—, La Mise en scène du répertoire à la Comédie-Française, 1680-1815, Paris, H. Champion, 2013.

—, “Daily Life at the Playhouse’ series”, The Frenchmag, 6 épisodes, 2012 et 2013.

—, « Stratégies économiques et politiques de programmation à la fin du xviie siècle. Les spectacles à l’heure des barbouilleurs et des amuseurs », Dix-Septième Siècle, n° 265, 4, 2014, p. 677‒690.

—, « Étude économique et sociale du théâtre de Jean-François Regnard », dans Théâtre de Jean-François Regnard, Paris, Éditions Classiques Garnier, vol. i, 2015, p. 593‒637.

Chaouche, Sabine ; Doudet, Estelle et Spina, Olivier (dir.), Écrire pour la scène, European Drama and Performance Studies, n° 9, 2017-2.

Clarke, Jan, The Guénégaud Theatre in Paris, 1673-1680. Volume one, Founding, Design and Production, Lampeter, E. Mellen, 1998.

—, Volume Two: the Accounts Season by Season, Lampeter, E. Mellen, 2001.

—, Volume three, the Demise of the Machine Play, Lampeter, E. Mellen, 2003.

—, “The Material Conditions of Molière’s Stage”, dans The Cambridge Companion to Molière, David Bradby, et Andrew Calder (dir.), Cambridge, Cambridge University Press, 2006, p. 15‒36.

—, « L’éclairage », dans La Représentation théâtrale en France au xviie siècle, Pierre Pasquier et Anne Surgers (dir.), Paris, Armand Colin, 2011, p. 119‒140.

—, « L’espace urbain dans la scénographie du dix-septième siècle », dans La Ville en scène en France et en Europe (1552-1709), Jan Clarke, Pierre Pasquier, et Henry Phillips (dir.), Oxford, Peter Lang, 2011, p. 119‒138.

—, « Les conditions matérielles de la création des Précieuses ridicules », Le Nouveau Moliériste, n°x, 2013, p. 3‒24.

—, « L’acoustique théâtrale au dix-septième siècle : le cas de la Salle des Machine », dans Les Sons du théâtre : Angleterre et France (xvie-xviiie siècle, éléments d’une histoire de l’écoute, Xavier Bisaro et Bénédicte Louvat-Molozay (dir.), Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2013, p. 23‒42.

Clay, Lauren R., Stagestruck: The Business of Theater in Eighteenth-Century France and Its Colonies, Ythaca et Londres, Cornell University Press, 2013.

Cornuaille, Philippe, Les décors de Molière (1658-1674), Paris, Presses Universitaires de la Sorbonne, 2015.

Darlow, Mark, Staging the French Revolution: Cultural Politics and the Opéra de Paris, 1789-1794, New York, OUP, 2012.

Delaunay, Léonor, and Poirson, Martial (dir.), Les Commerces du théâtre, Revue d’Histoire du Théâtre, n° 276, 2017.

Forestier, Georges, Molière, Paris, Gallimard, 2018.

Hemmings, Frederic William John, The Theatre Industry in Nineteenth-Century France, Cambridge, CUP, 1993.

Howarth, William D. (dir.), French Theatre in the Neo-classical Era, 1550-1789, Cambridge, Cambridge University Press, 1997.

Lemaigre-Gaffier, Pauline, Administrer les menus plaisirs du roi : La cour, l’État et les spectacles dans la France des Lumières, Paris, Champ Vallon, 2015.

Lough, John, Seventeenth-Century French Drama: The Background, Oxford, Clarendon Press, 1979.

McKendrick, Neil ; Brewer, John, et Plumb, J.H., The Birth of a Consumer Society: The Commercialization of Eighteenth-Century England, Bloomington, Indiana University Press, 1982.

Mongrédien, Georges, La vie privée de Molière, Paris, Hachette, 1950.

—, La vie quotidienne des comédiens au temps de Molière, Paris, Hachette, 1992.

Serre, Solveig, L’Opéra de Paris (1749-1790) : politique culturelle au temps des Lumières, Paris, Éditions du CNRS, 2010.

Spanu Fremder, Silvia, Le répertoire et la dramaturgie de la Comédie-Italienne de Paris durant la seconde moitié du XVIIIe siècle, thèse de doctorat soutenue à l’Université de Paris 4-Sorbonne, 2010.

Velde, François, « An Analysis of Revenues at the Comédie Française, 1680-1793 », https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=3069496

LAURENCE WYLIE PRIZE IN FRENCH CULTURAL STUDIES 2018-2019
Posted: Saturday, October 19, 2019 - 10:33

Created in 1995 to honor the memory of Laurence Wylie, Professor of French Civilization at Harvard University, the Laurence Wylie Prize in French Cultural Studies is awarded every second year to the best book in French cultural or social studies. Since 2017, the Prize has been administered by the faculty of NYU’s Institute of French Studies.

This year, nominated books must have been published in 2018 or 2019. Eligibility:

·       Nominated books must be scholarly essays dealing with French society or culture concerning any historical period. France is conceived in broad geographic terms, including the Caribbean, Africa, the Maghreb, the Indian Ocean, South and Southeast Asia, etc.

·       Books may be written in English or French, and book authors may be of any nationality, but the author must reside in North America.

·       While fiction and literary criticism are excluded, nominated books may combine literature with other disciplines.

·       Authors at any stage of their career may submit books. All things being equal, however, the Prize Committee will give preference to an author’s first significant book.

·       Essay or source collections, reeditions, etc. are not eligible.

The deadline for submissions is January 31, 2020. The prize will be announced in the spring of 2020 and awarded at NYU the following fall. Presses may submit more than one book. For further inquiries, please contact the committee chair, Herrick Chapman (hc3@nyu.edu).The 2016-2017 Wylie Prize was awarded to Professor Laura Kalba (University of Minnesota) for her book Color in the Age of Impressionism: Commerce, Technology, and Art (Penn State, 2017).

Please send a copy of each nominated book to the members of the Prize Committee by January 31, 2020 (total of four copies):

Herrick Chapman (non-voting chair)

Institute of French Studies

New York University 

15 Washington Mews

New York, NY 10003

 

Judith Coffin

3206 Greenlee Dr.

Austin, TX 78703

 

Katherine B. Crawford

45 Wonderstrand Way  

Eastham, MA 02642

 

Laura A. Kalba

Department of Art History

University of Minnesota 338 Heller Hall 271 19th Ave S Minneapolis, MN 55455

 

Appel d'articles : Le Monde Français du Dix-huitième siècle, " Repentirs et reprises"
Posted: Saturday, October 19, 2019 - 10:30

Les propositions d’article (250 mots) en Français ou en Anglais centrés sur des ouvrages du dix-huitième siècle français ou incluant un ouvrage du dix-huitième siècle français sont attendues d’ici le 15 janvier 2020 pour publication dans MFDS/ECFW 2020. Les modifications textuelles sur des manuscrits et les regrets liés à la publication ou à des « suites » lorsqu'un personnage, une narration ou une série créative suit une direction donnée et la perspective de certaines prémisses textuelles. La censure ou les «conversions» d’auteurs peuvent en être cause, tout autant que la nécessité de publier quelque texte de façon prématurée. Les suites et modifications d'un autre auteur peuvent également être prises en compte, telles que B. Constant repris par « Mistriss Henley ». Pour les critiques connaissant les corrélations mot-image, les illustrations de la littérature peuvent compléter, contredire ou réorienter les romans qu’elles accompagnent : leurs interactions avec le texte qu’elles illustrent méritent un examen minutieux. En tous cas, un facteur idéologique et psychologique sont à l’œuvre dans ces phénomènes de reprises et retouches quand ils n’ont pas tout simplement provoqué la destruction d’une œuvre.

Envoyez ces propositions à Servanne Woodward, swoodwar@uwo.ca.

https://ojs.lib.uwo.ca/index.php/mfds-ecfw

Appel à contributions : Revue d'histoire du théâtre, La fabrique du paysage au théâtre
Posted: Saturday, October 19, 2019 - 10:25

Dioramas, zoothropes, théâtre exotiques, climatiques, naturels et aquatiques…

La Revue d’histoire du théâtre initie un chantier de recherche autour de la présence de la nature, du paysage, de l’environnement et de la météorologie au théâtre.

Voyages, exotisme, fictions touristiques, dioramas, hydroramas, théâtres nautiques, aquatiques, théâtres climatiques, catastrophes et dérèglements en scène… ces expériences, d’hier et d’aujourd’hui, qui transforment parfois le lieu lui-même en environnement (aquarium, jungle, désert, montagnes…), mettent en scène des décors, des lumières, des atmosphères, des dispositifs qui associent la scène et la nature. Des images déplacées, ni vraiment réalistes ni vraiment symbolistes, apparaissent, plaçant les spectateurs dans une expérience étrange et familière à la fois.

Nous chercherons des outils du côté de l’histoire des sciences, des techniques et de la culture matérielle afin de pouvoir observer des objets tout à fait hétérogènes et transhistoriques – le cadrage chronologique, volontairement vaste, s’étendant du XVe siècle (naissance de la peinture de paysage comme genre pictural) au XXIe siècle. Ce dossier se propose donc d’explorer les multiples facettes de la nature et du paysage au théâtre, sans restrictions chronologiques, de façon interdisciplinaire. Cet appel à communications s’adresse aux chercheur·se·s en études théâtrales, aux historien·ne·s mais aussi aux sociologues, anthropologues, ou spécialistes d’autres disciplines, comme la géographie, l’histoire de l’art, les études cinématographiques, qui peuvent aussi mettre au cœur de leurs réflexions l’objet théâtral à toutes les époques.

Comité scientifique : Frédérique Aït-Touati, Anne-Françoise Benhamou, Pierre Causse, Léonor Delaunay, Laure Fernandez, Alice Folco, Isabelle Moindrot, Julie Sermon

Coordination : Pierre Causse, Léonor Delaunay

Des contributions sous des formes diverses peuvent être proposées : Articles, entretiens, images commentées en cahier ou diaporamas, expériences graphiques, essais…

Adresse web : https://sht.asso.fr/chantier-recherche/ambiances-theatrales/

Calendrier

-       Envoi des propositions avant le 10 janvier 2020 à : leonor.delaunay@sht.asso.fr

-       Retours du Comité scientifique : avril 2020

-       Remise des articles et contributions retenus : mars 2021

Argumentaire

Ainsi le théâtre se saisit de la nature, (« le spectacle de la nature » dont parle Frédérique Aït-Touati). Il tente de créer ou de re-créer, de « composer » des mondes, d’exercer un contrôle sur son environnement.

Voyages, fictions touristiques et pittoresques, dioramas et expositions, théâtres climatiques et exotiques, théâtres aquatiques, théâtres de nature : ces expériences théâtrales du XIXe siècle à nos jours – qui investissent parfois des espaces non destinés au spectacle, ou transforment le lieu lui-même en environnement (aquarium, jungle, désert, montagnes…) – fabriquent des décors, des lumières, des atmosphères, des dispositifs qui cherchent à « faire voyager » le public, à le confronter à de nouveaux paysages. Le spectateur est plongé dans le motif naturel, il fait l’expérience physique, émotionnelle, sensationnelle de l’immersion dans les éléments du paysage. Il est invité, en ce début de XXe siècle passionné de découvertes et d’expériences nouvelles, à se dé-payser, à excursionner à l’intérieur des décors-nature, en quête d’images et de sensations inédites.

Ce faisant, les expériences scéniques qui explorent la nature et la matière environnementale visent à ajuster le monde au théâtre. Elles peuvent être, paradoxalement, des représentations apologétiques de la technique et du mythe machiniste, (particulièrement durant la période des expositions universelles, 1860-1937), où la fabrique de la nature sur scène implique des excursions paysagères et pittoresques, mais n’oublie pas de glorifier les infinies possibilités que l’homme désormais maîtrise, dans ce moment d’euphorie du progrès, où la scène théâtrale se fait à son tour artefact de ces « imaginaires du progrès technique » (François Jarrige, Technocritiques, du refus des machines à la contestation des technosciences, 2014).

Les travaux en philosophie, géographie, histoire, nous préviennent de ne pas céder à la « croyance commune en la naturalité du paysage » (Anne Cauquelin, L’Invention du paysage, 2013). Tout paysage (le terme appartient d’abord au vocabulaire pictural) est fabrication. Comment alors, et de quelle manière, le théâtre est-il tributaire et participe-t-il de la mise en paysage du monde ?

Nous pourrons ainsi explorer la tension entre fabrication d’un monde et re-création d’une partie du monde. Les gestes et les techniques mobilisés dans ce type d’entreprises recouvrent une importance décisive pour nos recherches : par exemple, comment passe-t-on de la toile peinte au vrai arbre ? Cette perspective matérielle permet d’interroger à nouveaux frais les capacités mimétiques du théâtre, les notions d’authenticité, de couleur locale, de pittoresque, d’exotisme et de déplacement. En proposant en quelque sorte de poursuivre l’écriture de l’histoire de la toile de fond, nous invitons les rédacteurs et rédactrices à s’interroger sur la double tension qu’entraîne la notion de paysage, pris à la fois entre convention stéréotypée et reproduction du particulier.

En regard des diverses réalisations, il est possible d’ouvrir aussi la réflexion sur les projets « impossibles » ou excentriques, aux utopies architecturales, aux rêves d’une autre expérience théâtrale, restés à l’état d’ébauches, et dont quelques archives gardent seules la trace…

1° « La nature à coup d’œil »

Durant le long XIXe siècle, des panoramas – qui reproduisent des vues de contrées lointaines ou des scènes historiques – aux drames naturalistes ancrés dans des contextes sociaux ou géographiques parfois éloignés de l’expérience des spectateurs, il existe des séries de formes spectaculaires cherchant à rendre accessible ou visible un ailleurs spatial ou temporel, à en dérouler les paysages. On pourra alors s’intéresser plus précisément à ces panoramas, dioramas et autres dispositifs de représentation qui précèdent ou accompagnent de près l’invention du cinéma. On pourra disséquer et étudier les techniques, les matériaux, les expérimentations technologiques mobilisées, mais aussi les usages qu’on en a fait.

Les archives et les études des peintres de décors, les brevets conservés l’INPI ou encore les descriptions minutieuses des installations panoramiques, sonores, visuelles et matérielles que l’on peut trouver, entre autres, dans Le Théâtre de l’avenir de Georges Vitoux, La Science au théâtre de Vaulabelle et Hémardinquer, le Dictionnaire historique et anecdotique d’Arthur Pougin, entreprises encyclopédiques et érudites chères au XIXe siècle, qui peuvent contribuer à fixer ces nouveaux outils scéniques et permettront de restituer ces dispositifs dans lesquels le spectateur est immergé. Il se trouve alors soit lui-même marcheur ou excursionniste, arpentant le décor, se déplaçant parmi les paysages, soit immobile, plongé dans des paysages artificiels.

Ces différentes formes, hier comme aujourd’hui, affichent une portée documentaire, allant dans certains cas jusqu’à assumer une dimension ethnographique. Elles sont à relier au goût du voyage, à la fascination pour l’exotique et l’étrangeté, que la multiplication des récits d’exploration et la presse illustrée ont pu aider à amplifier à partir du XIXe siècle. Conquête coloniale, extension du tourisme et captation des altérités pourront bien entendu être abordés dans ce cadre (le panorama n’avait-il pas été décrit comme une sorte d’allégorie de l’impérialisme ?).

2° Voyages vers les ailleurs

À l’autre bout du spectre des rapports entre création théâtrale et réalité se trouvent les mondes de pure fantaisie inventés par la féerie, le « théâtre du merveilleux », les œuvres associées à un théâtre « fantastique » (dont les contours varient avec le temps), les utopies et les dystopies théâtrales… Dans quelle mesure ces expériences, affranchies des lois de la physique ou de la logique pour mieux créer leurs propres conventions, proposent-elles autant d’échappées vers d’autres paysages ?

Les deux bouts du spectre se rejoignent d’ailleurs, et il ne faudrait pas supposer qu’une stricte séparation s’instaure entre ces deux domaines de la création. Pensons au Tour du monde en 80 jours de Verne et d’Ennery (1874), exemple d’un entre-deux à la fois pédagogique et divertissant, où il s’agit bien de fantasmer un autre monde sur des bases référentielles. Convoquons Gaston Baty, partisan d’un « théâtre de l’évasion », pour qui la mission du metteur en scène est de « réaliser sur la scène le songe d’un univers expressif et cohérent et de provoquer dans la salle une hallucination collective » (Rideau baissé, 1948). Que la visée soit partiellement documentaire, exotisante ou ouvertement onirique, les créateurs composent de fait avec les attentes du public et les imaginaires partagés, qui en disent autant sur les représentations collectives d’une époque que sur cet ailleurs. Les expériences spectaculaires et oculaires proches des mondes de la magie et des sciences occultes pourront d’ailleurs être explorées à cette occasion.

Nous pourrons nous demander ce que ce goût du voyage et de l’exotisme sur scène peut devenir, dans un contexte contemporain où l’on « peine à provoquer l’émotion du dépaysement » (Laurent Demanze, Un nouvel âge de l’enquête, éditions Corti, 2019, p. 95).

3° Contrôle des mondes

La métaphore selon laquelle l’œuvre est un monde, dont le créateur serait le démiurge, est courante, notamment au XIXesiècle. Flaubert en donne une formulation célèbre : « L’auteur, dans son œuvre, doit être, comme Dieu dans l’univers, présent partout et visible nulle part » (lettre à Louise Collet, 9 décembre 1852). À l’heure de l’œuvre-monde dans la presse et le roman, existe-t-il un équivalent de ces ambitions de représentation totalisante dans le domaine des arts de la scène ? En interrogeant la conception du spectacle comme création d’un monde en soi, il y a lieu de questionner l’ambition non seulement mimétique, mais aussi démiurgique des auteurs et metteurs en scène.

Les mises en perspective transhistoriques sont bienvenues : quelle(s) différence(s) peut-on par exemple identifier entre ce type de créations et la vision baroque du theatrum mundi, d’une réversibilité entre le monde et le théâtre ? (Calderon, Le Grand théâtre du monde…). Qu’en est-il dans les dramaturgies du XVIIe et XVIIIe siècle dans lesquelles l’unité de lieu fait souvent règle ? L’animation du paysage par les variations de lumière (lever et coucher du soleil dans Mirame de Desmarets de Saint-Sorlin (1641) par exemple) est-elle une voie jugée féconde pour compenser la fixité du lieu ?

Que ce soit dans des formes théâtrales conventionnelles ou dans des « installations » spectaculaires novatrices, l’idée de « petit monde » offert à l’observation invite à étudier certaines configurations du rapport entre humain et non humain — que la figure humaine soit présente dans la fiction et l’installation, ou qu’elle ne le soit pas, sinon par le biais des corps des spectateurs, leurs regards, bref : par la position qui leur est offerte dans cet univers. Sur scène, l’homme est-il dans le paysage (pour reprendre le titre d’un ouvrage d’Alain Corbin), lui fait-il face, s’en détache-t-il ? Quelles peuvent être les traductions scéniques de l’idée d’un paysage-état d’âme ? Les objets à étudier impliqueront ainsi bien souvent une appréhension de l’homme dans sa relation avec la « nature » (séparation, correspondances, influence, maîtrise…).

Les spectacles vont-ils toujours dans le sens d’une figuration de l’homme comme maître et possesseur de la nature, en tant que démiurge capable de recréer des environnements entiers ? Dans quels contextes peut-on observer l’invention d’autres rapports, voire les prémices d’une pensée ou d’une critique de la technique, ou même, dans la période plus contemporaine, d’une conscience écologique (on pourra penser au colloque Le Théâtre face au changement climatique, coordonné par Éliane Beaufils et l’Université Paris 8 en décembre 2018 au Théâtre Nanterre-Amandiers) ?

Les immersions (théâtres panoramiques, hydroramas, dioramas, etc…), les déplacements des espaces au cœur même de la nature ou l’hybridité des espaces théâtraux/espaces naturels pourront être mobilisés ; on pense bien entendu, mais pas uniquement, au Théâtre du Peuple de Pottecher, niché dans les montagnes vosgiennes mais aussi, dans les années récentes, au cycle des « Mondes possibles » au Théâtre Nanterre-Amandiers dirigé par Philippe Quesne ou aux expériences de Bill Mitchell (Landscape theatre / Théâtre de paysage)…

La question du corps (corps du spectateur – corps des acteurs et actrices), de la posture et du mouvement du spectateur dans ces dispositifs pourra être abordée. Elle nous parle du rapport de l’humain à la nature et à son environnement, rapport qui pourra être questionné dans son évolution, jusqu’à aujourd’hui où l’exposition de la nature sur scène engage nécessairement d’autres enjeux, d’autres interrogations, d’autres urgences, formelles et/ou politiques.

 

Quelques pistes et questionnements

Représenter le monde, créer des mondes

-      Mondes merveilleux, féeriques

-      Théâtre de l’ailleurs, Théâtre exotique

-      Représentations du voyage, des ailleurs

-      Le folklore au théâtre

-      Montagnes, pics, panorama et autres « horreurs glacées »

-      Grottes et paysages inquiétants ou mystiques

-      Le pittoresque, le caractéristique

-      Robinsonnades au théâtre

-      Terres imaginaires et mondes utopiques

-      Dystopies sur scène et représentations du drame climatique

 

La fabrique de l’environnement

-      Évolutions de la toile peinte / traditions des décors peints / monographie de peintres de décors de paysages etc.

-      Les innovations techniques au service de l’imitation de la nature

-      Machines et trucs représentant des phénomènes naturels

-      Les accessoires des théâtres exotiques, pittoresques, folkloriques…

-      Les théâtres climatiques dans les expositions universelles

-      La circulation des décors (remplois d’un spectacle à l’autre, diffusion de modèle par publications de gravures et lithographies…)

 

Déplacer le spectateur / immersion

-      Immersion (la brume, le paysage sonore…) VS frontalité dans le rapport au paysage

-      Transformer la salle de spectacle (hydrorama, théâtre nautique etc.)

-      Plonger le spectateur dans un environnement

-      Archéologie de l’immersion

-      Les spectacles dans les expositions coloniales et universelles (circulation des spectateurs, éléments convoqués, sons…)

-      Le regard du spectateur : frontal, panoptisme, immersion…

 

Sollicitations sensibles

-      Des « machines à voir » : de nouvelles expériences du regard

-      Expériences sonores (perspective historiques, techniques, technologiques, esthétiques…)

-      Théâtre des sensations et des vertiges

 

Image de l’appel à contribution : Dioramas, Palais de Tokyo, 2017.

Image de couverture du site internet : exposition Seul celui qui connaît le désir de Ragnar Kjartansson, Palais de Tokyo, 2015

Adresse web : https://sht.asso.fr/chantier-recherche/ambiances-theatrales/

CfP: Society for the Study of French History (SSFH) Annual Conference
Posted: Saturday, October 19, 2019 - 10:18

‘Power, Protest and Resistance’

28-30 June 2020, University of Westminster (London)

 

[Version française ci-dessous]

Keynote speakers: Professor Hanna Diamond (University of Cardiff)

Professor Frédéric Régent (Université Paris I) 

Professor Emmanuelle Saada (Columbia University) 

The political scenes in France, the UK, Europe and the USA have undergone serious shocks in the past few years. From Trump to Brexit to the Gilets Jaunes, the tensions between civil society and political government have crystallised in numerous ways across these countries, and beyond. From environmental issues to #MeToo, it is impossible to ignore the changing structures of power, protest and resistance in the contemporary world. For historians of France and the (post) imperial world, focus on the structures of power and resistance has long informed the understanding of changing contexts. But how, exactly, have these themes allowed us to write, shape and ultimately understand French history?

The theme of Power, Protest and Resistance invites us to reflect on a number of questions: How, indeed, did power structures underpin the changing role of the state or understanding of class, race and gender privilege? How did actors in France and its empire protest and resist power in all its iteration, and how – and to what extent – did they change existing power structures? And lastly, how do French historians view the interplay between power, protest and resistance? Are the three defined in opposition to one another, or is there a way to move beyond these?

The SSFH 2020 annual conference invites scholars at all stages of their careers, working on ancient to contemporary history in all of France’s global territories over time, to reflect on these questions in relation to their research, but also to ask new ones which can break past labels often used to describe French history. We encourage people to interpret ‘power, protest and resistance’ in the broadest possible terms, taking into account social, cultural, imperial, political, economic, military, gendered and other dimensions.

In addition to the conference theme, we also invite papers or panels on any aspect of French history from the early medieval to the contemporary period and we welcome contributions that reflect the broad diversity of the history of France and its former colonial empire. 

We particularly welcome contributions from postgraduates and ECRs, overseas scholars, and scholars from under-represented groups. Please note that the SSFH does not accept all-male panels. All the conference venues are accessible and we are very happy to discuss particular needs that participants might have and how we can best accommodate these.

Proposals should be for 20-minute papers in English or in French. Complete panel submissions consisting of three thematically linked papers are especially welcome. Each proposal should comprise a paper title, abstract of 300 words and a one-page CV in a single PDF or MS Word file. Proposals for complete panels will contain the same information for each participant, as well as an overall title for the panel.

Submissions should be emailed to ssfh2020@westminster.ac.uk as ‘(NAME) SUBMISSION SSFH 2020’

Queries should also be directed to this email address.

The deadline for abstracts is Monday 23 December 2019.

Conference Organisers: Ludivine Broch (Westminster), Itay Lotem (Westminster)

Conference Committee: 

Alison Carrol (Brunel), James Connolly (UCL), Charlotte Faucher (Manchester), Colin Jones (QMUL), Daniel Lee (QMUL), Julia Nicholls (Kings College London), Rob Priest (RHUL), Andrew Smith (Chichester), Iain Stewart (UCL)

Contact email: ssfh2020@westminster.ac.uk

http://frenchhistorysociety.co.uk/conference.htm

‘Pouvoir, Protestation et Résistance’

28-30 Juin 2020, University of Westminster (Londres)

Conférences plénières : Professor Hanna Diamond (University of Cardiff)

Professor Frédéric Régent (Université Paris I)

Professor Emmanuelle Saada (Columbia University)

Ces dernières années, nous avons témoigné de plusieurs chocs sur la scène politique en France, en Angleterre, en Europe et aux États-Unis. Entre Trump, Brexit et les Gilets Jaunes, les tensions sociales ont explosé et pris de nombreuses formes. En prenant connaissance dans la presse des discussions presque quotidiennes au sujet de la crise environnementale ou du mouvement #MeToo, il est clair que les structures de pouvoir mais aussi de protestation et/ou de résistance sont en plein développement. Les historiens de France et du monde (post) impérial ont l’habitude de traiter de ces structures de pouvoir et de résistance afin de mieux comprendre les différents contextes historiques. Mais justement, comment ces thèmes ont-ils influencé l’écriture de l’histoire française sous toutes ses formes ? Comment nous aident-ils à mieux comprendre l’histoire de la France, de ses territoires et des populations qui l’habitent ?

Le thème de ‘Pouvoir, Protestation et Résistance’ vous invite à plusieurs interrogations : comment les structures du pouvoir peuvent-elles nous aider à mieux comprendre les évolutions de l’état, ou de mieux comprendre les questions de classe, de race, de genre, de privilège ? Comment les acteurs historiques en France comme dans son empire ont protesté et résisté à ces structures, sous toutes ses formes ? Ont-ils réussi à les changer ? Jusqu’où ? Et enfin, comment les historiens ont-ils imaginé et pensé les différents rapports et liens entre le pouvoir, la protestation et la résistance ? Les trois thèmes sont-ils liés, ou devons-nous forcément aller au-delà de ces thèmes afin de mieux comprendre l’histoire française ?

La conférence annuelle SSFH 2020 invite historiens et chercheurs à tous niveaux de leur carrière travaillant sur l’histoire ancienne comme contemporaine de la France, des Français et de ses territoires, à interpréter ces questions comme ils le souhaitent, mais aussi à en poser d’autres. Nous encourageons les participants à interpréter les idées de ‘pouvoir, protestation et résistance’ de la manière la plus large possible, en tenant compte des dimensions sociale, culturelle, impériale, politique, économique, militaire, de genre et autres. Les interventions sur les vies commémoratives ultérieures et les résonances contemporaines sont également les bienvenues.

Outre le thème du colloque, nous invitons également des communications ou des panels sur tous les aspects de l’histoire française, du début du Moyen Âge à l’époque contemporaine, et nous souhaitons recevoir des contributions qui reflètent la grande diversité de l’histoire de la France et de son ancien empire colonial.

Nous encourageons tout particulièrement la contribution des étudiants de troisième cycle et des universitaires en début de carrière, des universitaires étrangers et des universitaires issus de groupes sous-représentés. Veuillez noter que le SSFH n'accepte pas les panels composés exclusivement d'hommes. Tous les lieux de la conférence, y compris l'hébergement, sont accessibles aux personnes à mobilité réduite et nous sommes très heureux de discuter des besoins particuliers des participants et de la manière dont nous pourrons le mieux y répondre.

Les propositions de communication, pour une intervention de 20 minutes, composée d’un résumé de 300 mots et d’un CV d’une page, sont à adresser au comité d’organisation par mail. Pour les ‘panels', il faudrait inclure le titre du panel, son raisonnement en 300 mots, ainsi que des résumés individuels de 300 mots pour chaque intervenant avec un CV d’une page à adresser au comité d’organisation.

Les soumissions doivent être envoyées à ssfh2020@westminster.ac.uk avec le titre ‘(NOM’ SOUMISSION SSFH 2020’.  

Toutes questions doivent également être adressées à cette adresse électronique.

La date limite des propositions est le lundi 23 décembre 2019.

Comité d’organisation: 

Ludivine Broch, Itay Lotem (Westminster)

Comité de Conférence: 

Alison Carrol (Brunel), James Connolly (UCL), Charlotte Faucher (Manchester), Colin Jones (QMUL), Daniel Lee (QMUL), Julia Nicholls (Kings College London), Rob Priest (RHUL), Andrew Smith (Chichester), Iain Stewart (UCL)

Adresse e-mail de contact: ssfh2020@westminster.ac.uk

http://frenchhistorysociety.co.uk/conference.htm

New Publications

Rire des affaires du temps (1560-1653). L'actualité au prisme du rire (dir. Flavie Kerautret)
Posted: 7 Feb 2023 - 15:07

« Rire des affaires du temps (1560-1653). L'actualité au prisme du rire »
Pratiques et formes littéraires 16-18, n°19, 2022, dir. Flavie Kerautret.

Numéro en ligne

Les différents articles de ce volume étudient comment les écritures comiques permettent de décrire et de commenter l’actualité, voire de la configurer et de la susciter en la publiant. Le rire y apparaît autant comme un instrument susceptible d’offrir un regard critique sur le présent que comme un outil capable de contribuer à hiérarchiser les données du réel et à définir ce que serait l’actuel et ce qui, en tant que tel, devrait intéresser, voire préoccuper les lecteurs.

Un second volume, « Rire des affaires du temps (1560-1653). Temporalités comiques », est à paraître dans la même revue en 2023. 

Sommaire

Flavie Kerautret, « Introduction : L’actualité au prisme du rire »

Pascal Debailly, « Indignation satirique et actualité »

Mathieu de La Gorce, « Rire en 1572 ? Les hu-guenons de Saconay »

Claudine Nédelec, « Se rire de l’actualité en temps de crise : quelques libelles de 1614-1615 »

Julien Perrier-Chartrand, « “Qui croirait que la bourgeoisie se peut jamais porter à cette frénésie ?”. Le duel et la morale aristocratique à l’épreuve du rire dans Les Vendanges de Suresnes de Pierre Du Ryer »

Nicolas Correard, « Entre distanciation philosophique et indignation pamphlétaire : le rire des morts face à l’actualité »

Myriam Tsimbidy, « Pleurer du “funeste enlèvement du roi” ou rire du “rapt à la mazarine” »

Ioana Manea, « Le Mascurat de Naudé : pédanterie burlesque pour “détromper” du mauvais burlesque ? »

Laurence Giavarini, « Le roman (comique) de la Fronde »

Virginie Cerdeira, « Chansons, dérision et affaires du temps sous la monarchie absolue : modalités et temporalités de la critique »

Écrire pour elles. Dramaturges et spectatrices en Europe (dir. Véronique Lochert, Florence d'Artois, Patrizia De Capitani, Lise Michel, Clotilde Thouret)
Posted: 18 Jan 2023 - 12:25

Écrire pour elles. Dramaturges et spectatrices en Europe

sous la direction de Véronique Lochert, Florence d'Artois, Patrizia De Capitani, Lise Michel, Clotilde Thouret

Le n°42 de la revue Études Épistémè propose un dossier multilingue accessible en ligne : https://journals.openedition.org/episteme/15230

Présentation

Ce numéro propose d’interroger le rôle joué par les femmes, en tant que lectrices et surtout spectatrices du théâtre, dans le développement de la production dramatique européenne du début du XVIe siècle au début du XVIIIe siècle. Le théâtre de la première modernité fait en effet une place importante à l’amour, crée des personnages féminins actifs, explore les rapports entre les sexes et ses auteurs revendiquent de plus en plus le plaisir comme finalité du théâtre et le public comme juge de leurs pièces. L’analyse de sources multiples et la prise en compte de pratiques et de situations variées permettent de confronter les pratiques réelles de spectatrices, mais aussi de mécènes et d’actrices, aux représentations plus ou moins fantasmées du public féminin et de son influence qui se construisent dans les textes. S’il demeure difficile de cerner l’influence de la réception féminine sur l’écriture dramatique, l’enquête montre l’importance des contextes économiques, politiques et culturels dans lesquels le théâtre se développe, met en valeur la participation de nombreuses femmes – autrices, actrices professionnelles ou occasionnelles, mécènes et commanditaires – à l’activité théâtrale et souligne la liberté de la fiction dramatique par rapport aux normes et aux contraintes sociales pesant en particulier sur les femmes.

Sommaire

Véronique Lochert, « Introduction : “Le théâtre est l’art de contenter la dame”, ou ce que la réception des femmes fait au théâtre »

L’expérience des spectatrices

Marzia Pieri, « Le signore della festa a veglia e a corte »

Jean-François Lattarico, « Un Livre du Courtisan au féminin : notes sur la Ginipedia de Vincenzo Nolfi, dramaturge vénitien »

Sylvaine Guyot, « La Palatine, une spectatrice paradigmatique ? De l’intérêt du théâtre : usages, goûts, expérience »

Jean Marsden, « Commanding Eyes: Female Spectators and the Restoration Theatrical Repertoire »

« Pour les dames » : quelles adresses ?

Nina Hugot, « “Si fault-il pourtant clorre le bec”. Les adresses aux spectatrices chez Théodore de Bèze (Abraham sacrifiant) et Louis des Masures (Tragédies saintes) »

Flavie Kerautret, « “Ce discours n’est pas pour votre regard, mes Dames”. Les adresses au féminin dans les prologues de Bruscambille »

Coline Piot, « Les dramaturges voilent-t-ils “pour elles” ? Les enjeux pragmatiques du comique grivois dans les comédies »

Rebecca Yearling, « Experimental plays, conventional endings: Gender normativity and the female spectator of Shirley’s The Doubtful Heir »

Genre et genres

Sandra Clerc, « Une scène pour tous les genres : le théâtre de Luigi Groto »

Françoise Decroisette, « Une tragédie “au féminin” est-elle possible ? La réponse de Valeria Miani Negri dans Celinda (1611) »

Marcella Trambaioli, « Algunas calas en la comedia de ambientación urbana de Lope de Vega y su relación con el noble público femenino »

Line Cottegnies, « La pastorale dramatique est-elle un genre “féminin” en Angleterre au XVIIe siècle ? Le cas de The Shepherds’ Paradise (1633) de Walter Montagu »

Claude Bourqui, « Corneille, 1663 : une Sophonisbe “pour les dames” »

Regards, affects, échanges

Christine Sukic, «  “Take Here This Prospective”: Specular Reflections of the Female Spectators in Samuel Daniel’s Vision of the Twelve Goddesses (1604) »

Cécile Berger, « La comédienne dell’arte et son public au XVIIe siècle : un modèle dramaturgique et sa réception »

Milagros Torres, « El clamor de la cazuela: connivencia y creación lopesca »

Marie-Françoise Piéjus, « La ville, la salle, la scène : les Siennoises et le théâtre »

Yan Brailowsky, « “Fright the ladies out of their wits”: Gendered passion and the English stage »

La Garde Ecossaise: The Life of John Hamilton c.1620-1689: Part 1 (Kirsteen M MacKenzie)
Posted: 14 Nov 2022 - 03:20

Kirsteen M MacKenzie, La Garde Ecossaise:  The Life of John Hamilton c.1620-1689: Part 1, History Gateway Limited, 2022, pp.536.

I am delighted to announce the publication of my debut historical fiction novel La Garde Ecossaise: The Life of John Hamilton c.1620-1689 Part 1.  This is the first novel in the La Garde Ecossaise series which aims to generate interest and curiosity in seventeenth century history. The novels are set during the reign of Louis XIV and follow the lives of six elite soldiers who are part of Louis XIVs Scottish bodyguard regiment or La Garde Ecossaise. 

‘A secret war rages between Louis XIV and William of Orange, a conflict which threatens the stability and security of France and a fight that will determine the future of Europe.  Only John Hamilton and his men in La Garde Ecossaise can protect the French realm.

It is time for the secret history of La Garde Ecossaise to be told and the stories of those men who dedicated their lives to protect innocents from certain death.  These are their stories and the chronicle of the lives they saved.

This is the story of Lieutenant-General John Hamilton, the head of an elite group of soldiers in La Garde Ecossaise tasked with keeping France safe from its enemies.  John Hamilton, a humble farmer who fled Ulster in 1641, joins the French forces in the Thirty Years War, becoming one of Louis XIVs most trusted men. Physically imposing, he strikes fear into the King’s most determined enemies.

Yet these enemies have discovered his ultimate weakness, a weakness which could destroy Hamilton, La Garde Ecossaise and even France itself’.

This sweeping tale carries the reader through the 1641 Irish rebellion, the Scottish Highlands, the Thirty Years War, the Franco-Spanish War, the Franco-Dutch War and into the heart of Louis XIVs France. 

The novel series will be accompanied by an official podcast which will explore the novel in greater depth and the historical events that inspired it. Subsequently whilst researching my family history found an ancestor served in the bodyguard of Louis XVIII and most recently during the final stages of the book I discovered that my direct ancestor George Gordon, 2nd Marquess of Huntly, was head of the real La Garde Ecossaise during the reign of Louis XIII! 

Lastly, but certainly not least, the novel is a homage to Franco-British military cooperation through the centuries.    

Nicole Jacques-Lefèvre, Démonologie littéraire et autres sorcelleries. Rationalité et imagination (1436-1862)
Posted: 1 Oct 2022 - 00:40

Nicole Jacques-Lefèvre, Démonologie littéraire et autres sorcelleries. Rationalité et imagination (1436-1862), Paris, Hermann, 2022.

Du Formicarius de Nider à La Sorcière de Michelet, des textes écrits par des juristes, philosophes, théologiens ou médecins élaborent, en relation avec les savoirs et croyances de leur époque, la définition et la représentation de la sorcellerie démoniaque. Cette figure évolue entre la fin du XVe et le XVIIe siècle, se précise tandis que se développe la répression, et participe aux débats idéologiques, à la mise en place des différents systèmes de pouvoirs, politiques, juridiques ou scientifiques. Elle reste pour les Lumières et le Romantisme un domaine d’interrogation, trouve un relai chez les aliénistes de l’école de Charcot, et continue à jouer un rôle dans notre imaginaire. De ces textes émergent la figure singulière et mythique de la sorcière, et celle d’un complot destiné à assurer le triomphe du pouvoir diabolique sur le monde. S’y développent aussi des figures multiples, fantasmagoriques – sabbats, loups-garous, feux nocturnes, etc. –, toute une dramaturgie qui pourra inspirer les metteurs en scène du théâtre ou de l’opéra. Cette étude tente d’en cerner les différentes modalités d’écriture, dans une approche qui prend en compte la pluralité de ses composantes, sans masquer les interrogations auxquelles ces textes donnent lieu.

EAN : 9791037019653
464 pages
Prix : 42 EUR

Disponible en librairie et sur le site de l'éditeur.

 

Carlo Ginzburg, Néanmoins. Machiavel, Pascal (trad. M. Rueff)
Posted: 1 Oct 2022 - 00:37

Carlo Ginzburg, Néanmoins. Machiavel, Pascal (trad. M. Rueff), Lagrasse, Verdier, 2022.

Le poids d’un mot, étudié, soupesé, traqué comme une source, en dit plus sur le destin de la politique moderne que bien des généralités censées se dégager des évolutions.

Ainsi l’historien Carlo Ginzburg aborde-t-il ici la modernité politique – le découplage supposé du politique et du théologique –, en lisant de façon rapprochée, en philologue, Machiavel et Pascal.

L’ouvrage nous livre une série d’éclairages nouveaux sur une manière de penser la règle et l’exception, à l’épreuve des faits.

Au moment où sont développées des histoires mondiales, des histoires  décentrées, qui nous permettent de penser le monde globalisé, Ginzburg insiste sur l’attention nécessaire et féconde qu’il convient d’accorder aux  singularités, à travers l’examen précis des cas et l’étude philologique des textes.

À l’heure où l’on déplore que les intellectuels n’orientent plus la vie politique (en supposant confusément qu’ils le firent par le passé), à l’heure où semble s’imposer une vision « machiavélienne » selon laquelle les plus forts dictent le  droit au nom d’un réalisme implacable, la leçon de Carlo Ginzburg est précieuse.

Penser, ce n’est pas reformuler les réponses de l’opinion, c’est changer de questionnement.

EAN : 9782378560799
288 pages
Prix : 22 EUR

Disponible en librairie et sur le site de l'éditeur.

Conferences and Colloquia

Lectures et figures de Fénelon
Posted: 26 Aug 2015 - 10:09

Du 9 septembre 2015 au 12 septembre 2015, Cambrai et Paris

sous la responsabilité scientifique de François Trémolières et Charles-Olivier Stiker-Métral

 

SESSION D’OUVERTURE

Cambrai, mercredi 9 septembre après-midi

Espace Cambrésis

14h Accueil

14 h 30 Christopher James (Bridgewater College, Virginie, États-Unis) : « Et la chair a été faite parole »

15 h 15 Agathe Salha (Université de Grenoble 3, EA 3748 Traverses 19-21) : « LeTélémaque de Fénelon, texte fondateur de la littérature de jeunesse en France ? »

16 h 15 Patricia Ward (Université Vanderbilt, Tennessee, États-Unis) : « Fénelon et la culture américaine »

17 h 00 Dinah Ribard (École des hautes études en sciences sociales, UMR 8558 Centre de recherches historiques) : « Contre Fénelon »

17 h 45 clôture

visite de la bibliothèque

 

Journée XVIIIe

Cambrai, jeudi 10 septembre

Espace Cambrésis

9 h Jean-Philippe Grosperrin (Université de Toulouse Jean Jaurès, EA 4601 Patrimoine Littérature Histoire) : « La source et le ferment : lectures du Télémaquede Fénelon sur les scènes européennes au XVIIIe siècle »

9 h 45 Jean-Paul Sermain (Université de Paris 3, EA 174 Formes et idées de la Renaissance aux Lumières) : « La fin éloquente des Aventures de Télémaque et son encombrant héritage au XVIIIe siècle »

10 h 30 Christophe Martin (Université de Paris Sorbonne, UMR 8599 CELLF) : « De la mollesse, de Fénelon à Rousseau »

11 h 30 Olivier Leplâtre (Université de Lyon 3, EA 3712 GADGES) : « Les figures du livre dans Les Aventures de Télémaque et ses illustrations au XVIIIe siècle »

12 h 15 Françoise Berlan (Université de Paris Sorbonne, EA 4509 STIH)  : « Marivaux et Diderot face aux conceptions de la Lettre à l’Académie concernant la langue : une postérité de Fénelon en continuité et en contraste »

14 h 30 Colas Duflo (Université de Paris Ouest Nanterre la Défense, EA 1586 CSLF) : « Figures et lectures de Fénelon chez Bernardin de Saint-Pierre »

15 h 15 Sophie Hache (Université de Lille 3, EA 1061 ALITHILA) et Anne Régent-Susini (Université de Paris 3, IUF, EA 2290 CLESTHIA) : « La réputation de Fénelon prédicateur au XVIIIe siècle »

16 h 15 Stéphanie Gehane-Gavoty (Université de Paris Sorbonne, UMR 8599 CELLF) : « Fénelon à l’aune de l’apologétique mondaine (1750-1785) »

17 h Sylvio H. De Franceschi (École pratique des hautes études, UMR 8584 Laboratoire d’études sur les monothéismes) : « La réception des positions féneloniennes dans la querelle catholique de la grâce »

clôture 17 h 45

 

Journée XIX/XXe

Cambrai, vendredi 11 septembre

Espace Cambrésis

9 h Emmanuelle Tabet (CNRS, UMR 8599 CELLF) : « La réception de Fénelon au tournant des Lumières : lectures et interprétations »

9 h 45 Maxime Perret (Université catholique de Louvain, Belgique, GEMCA) : « Fénelon d’après Balzac : homme, littérature et mystique dans La Comédie humaine »

10 h 45 Guillaume Cuchet (Université de Paris-Est Créteil, IUF, CRHEC EA 4392) : « Alphonse Gratry, lecteur de Fénelon au XIXe siècle »

11 h 30 Jean-Baptiste Amadieu (CNRS, USR 3608 République des savoirs) : « Fénelon mystique vu par les écrivains antimodernes du XIXe siècle »

12 h 15 Cinthia Meli (Université de Genève, Suisse) : « Fénelon à l’épreuve de l’histoire littéraire (1894-1914) »

14 h 30 Frédéric Briot (Université de Lille 3, EA 1061 ALITHILA) : « Une doxa pour Fénelon ? »

15 h 15 Emmanuel Bury (Université de Versailles Saint-Quentin, EA 2449 ESR) : « LeFénelon d’Ely Carcassonne »

16 h 30 départ pour Paris

SESSION DE CLÔTURE

Paris, samedi 12 septembre

Paris, Sorbonne, amphithéâtre Michelet

9 h Christoph Schmitt-Maas (Université de Marburg, Allemagne) : « Leibniz, lecteur du Télémaque »

9 h 45 Maria-Cristina Pitassi (Institut d’histoire de la Réformation, Genève, Suisse) : « La réception de Fénelon dans les milieux réformés francophones de la première moitié du XVIIIe siècle »

10 h 45 Laurence Macé (Université de Rouen, EA 3229 CEREDI) : « Enjeux intellectuels et politiques de la réception de Fénelon en Italie »

11 h 30 Volker Kapp (Université de Kiel, Allemagne) : « La fortune de Fénelon dans le catholicisme de langue allemande de la fin du XVIIIe au début du XIXe siècle »

12 h 15 Denis Thouard (CNRS, Centre Georg Simmel UMR 8131) : « Fénelon : une autre histoire de la subjectivité »

14 h 30 Fiona Mc Intosh (Université de Lille3, EA 1061 ALITHILA) : « Un Fénelon anglais ? Mais lequel ? »

15 h 15 Benedetta Papasogli  (Université LUMSA, Rome, Italie) : « Manzoni et Fénelon, entre l’évidence et le secret »

16 h 15 François-Xavier Cuche (Université de Strasbourg, EA 1337) : « Retractationes. D’une “pensée sociale catholique” du XVIIe siècle à la doctrine sociale de l’Église

17 h Patricia Touboul (Université de Montpellier 3, UMR-5186 IRCL) : « La fonction des arts dans le discours fénelonien et l’esthétique pragmatiste »

http://www.fabula.org/actualites/lectures-et-figures-de-fenelon_69795.php

Source: Fabula

« Femmes à la cour de France – charges et fonctions (Moyen Âge – XIXe siècle) » 8-9 octobre 2015, Paris
Posted: 18 Aug 2015 - 12:18

« Femmes à la cour de France – charges et fonctions (Moyen Âge – XIXe siècle) »

8-9 octobre 2015

Colloque international organisé par Cour de France.fr avec le soutien de l’Institut d’Etudes Avancées de Paris, l’American University of Paris, l’Institut Emilie du Châtelet, le GID et la Fondation A. W. Mellon.

 

Ce colloque pluridisciplinaire et transchronologique a pour objet le statut et les fonctions des femmes à la cour de France : les dames des suites d'honneur, les épouses des grands officiers et ministres, les officiers féminins des maisons royales, les marchandes et autres femmes qui ont séjourné de manière régulière ou irrégulière à la cour.

Nous proposons d’étudier l’évolution de leur présence à la cour et les fonctions qu’elles y occupaient ainsi que l’impact de leur présence sur les structures et la vie quotidienne de l'entourage royal. Les engagements des femmes, leurs objectifs, leurs stratégies et leur marge de manœuvre, constituent un autre volet, comme leur rôle dans la gestion des intérêts familiaux et des carrières curiales ainsi que leur mécénat architectural, artistique et culturel. Nous nous interrogeons aussi sur la représentation et l’imaginaire qui s’attachent aux femmes de la cour dans la littérature et l’historiographie.

 

Lieu :Institut d’études avancées de Paris, Hôtel de Lauzun, 17 quai d’Anjou, 75004 Paris

Programme et inscription : http://cour-de-france.fr/article3761.html

 

Programme

 

Jeudi 8 octobre 2015

 

9h Accueil

9h15  Caroline zum Kolk, IEA de Paris, Cour de France.fr : Introduction

 

Les maisons féminines de la cour

Présidence : Murielle Gaude-Ferragu, Université Paris 13

9h30  Aubrée David Chapy, Université Paris-Sorbonne

La « Cour des Dames » d’Anne de France et de Louise de Savoie : émergence d’un nouvel espace de pouvoir

10h00  Fanny Giraudier, Université Lumière Lyon II, Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA)

Une cour sans reine : parcours et statuts des femmes à la cour de France en l’absence de reine (1589-1600)

10h30  Charles Eloi-Vial, Université Paris IV, Bibliothèque nationale de France

La Maison de l'impératrice Marie-Louise face au déclin de l'Empire

11h00  Pause

 

Femmes et réseaux

Présidence : Kathleen Wilson-Chevalier, American University of Paris

11h30  Daniela Cereia, Université de Turin, Centro di Ricerca sulle Istituzioni e le Società Medievali (CRISM)

Femmes à la cour de Marguerite de Bourbon et Claudine de Brosse, comtesses de Bresse (1471-1497)

12h00  Antoine Rivault, Université Rennes 2, Fondation Thiers

Le clan de la duchesse d’Étampes : pouvoir et fortune d’une favorite royale à la Renaissance (1525-1575)

12h30  Brian Sandberg, Northern Illinois University

“Je ne vis jamais cette cour plus plein de tourment” : Noblewomen and Confessional Parties at the French Court during the French Wars of Religion

13h00  Pause déjeuner

14h30  Mathilde Pérain, Université d’Angers, Centre de recherches historiques de l’Ouest (CERHIO)

L’influence des épistolières du comte d’Argenson, ministre de Louis XV, à la cour de France

15h00  Benoît Carré, Université Charles de Gaulle Lille 3

Femmes, pensions et autres grâces royales à la cour de Versailles au XVIIIe siècle

 

Maîtresses et favorites

Présidence : Henriette Goldwyn, New York University

15h30  Pascal Firges, Institut historique allemand Paris

Extra-marital alliances? Concubinage and Power at the French Court in the Seventeenth and Eighteenth Centuries

16h00  Pause

16h30  Flavie Leroux, EHESS, Centre de recherches historiques (CRH), Laboratoire de démographie et d’histoire sociale (LaDéHiS)

L’intégration des maîtresses royales au « système de la cour » (1661-1691)

17h00  Véronique Garrigues, FRAMESPA

Les clairs-obscurs de Françoise de Foix, dame de Chateaubriant (1494-1537) : Revisiter l’image d’une favorite royale (XVIe-XIXe s.)

17h30  Fin

 

Vendredi 9 octobre 2015

 

9h15  Accueil

 

Les femmes et les Arts

Présidence : Sheila ffolliot, George Mason University, Medici Archive Project

9h30  Diane Brochier, Université François Rabelais de Tours, Centre d’Études Supérieures de la Renaissance

Les dames d’Azay-le-Rideau et de Chenonceau (1513-1560)

10h00  Elizabeth L’Estrange, University of Birmingham

Anne de Graville (v. 1490-1540) : une écrivaine et bibliophile à la cour de la reine Claude

10h30  Kathleen Wilson-Chevalier, American University of Paris

Dames de compagnie et la mise en scène du pouvoir au tournant du XVIe siècle

11h00  Pause

11h30  Pauline Ferrier, Université Paris-Sorbonne, Centre Roland Mousnier

Habiter Versailles : réflexion sur le logement des femmes des ministres au temps de Louis XIV

12h00  Youri Carbonnier, Université d’Artois, Centre de Recherche et d’Études ‘Histoire et sociétés’ (CREHS)

Les Demoiselles de la Musique du roi (1661-1792)

12h30  David Hennebelle, Université d’Artois, Centre de Recherche et d’Études ‘Histoire et sociétés’ (CREHS)

« Devenez Lulliste, Ramiste ou Vacarmiste ». Marie-Antoinette et la musicomanie féminine à la cour de France

13h00  Pause déjeuner

 

Charges et fonctions

Présidence : Fanny Cosandey, EHESS, CRH-LaDéHiS

14h30  Sharon Farmer, University of California

The Life and Times of an Early Fourteenth-Century Royal Furnisher: Jeanne la Fouacière, Merchant of Fine Linens

15h00  Elisabeth Narkin, Duke University

Les charges et le personnel féminin de la cour des enfants (XVe – XVIIe siècle)

15h30  Oliver Mallick, chercheur indépendant

« Le principal passage pour aller à la ville de Dom Anna ». Mme de Beauvais et la charge de la première femme de chambre (1646-1666)

16h00  Pause

16h30  Pascale Mormiche, Université de Cergy-Pontoise

Les nourrices des Enfants de France (XVIIe-XVIIIe siècle)

17h00  Kathleen Wilson-Chevalier : Conclusion

Discussion finale

 

Comité scientifique

Fanny Cosandey, EHESS, CRH-LaDéHiS

Sheila ffolliott, George Mason University, Medici Archive Project

Murielle Gaude-Ferragu, Université Paris 13

Henriette Goldwyn, New York University

Katrin Keller, Université de Vienne

Kathleen Wilson-Chevalier, The American University of Paris, Cour de France.fr

Caroline zum Kolk, Institut d’études avancées de Paris, Cour de France.fr

 

Comité d’organisation

Pauline Ferrier, Université Paris-Sorbonne

Flavie Leroux, EHESS (CRH-LaDéHiS)

 

Contact

K. Wilson-Chevalier : kathleen.wilson-chevalier@wanadoo.fr

C. zum Kolk : zumkolk@cour-de-france.fr

 

 

 

Le texte, le tissu, le tissage – La mode & les vêtements dans la littérature (numéro 15 - Revue Criação & Crítica)
Posted: 8 Jul 2015 - 13:32
Le texte, le tissu, le tissage – La mode & les vêtements dans la littérature (numéro 15 - Revue Criação & Crítica)

Le texte, le tissu, le tissage – La mode et les vêtements dans la littérature

Le mot « texte » a dans son origine étymologique le « tissu », « l’entrelacement », réseau de relations et de constructions qui produisent sa « texture ». Ce rapprochement est encore plus évident si l’on pense au texte littéraire. De manière plus immédiate, la littérature s’intéresse souvent au vêtement comme signe devant être déchiffré, comme l’atteste la construction des plusieurs personnages : Lazarillo de Tormes, le chat botté, Barry Lyndon, Rastignac, Dorian Gray, Charles Swann… La littérature tend à mettre en question la fonction du vêtement, sa signification et son rôle dans le contexte social qu’elle met en scène et dans le contexte de la réception. 

Dans la relation entre texte et tissu, il y a encore d’autres dimensions  à considérer. Le tissu évoque également la matérialité même de la composition littéraire. Pour le narrateur du roman de Proust, qui a l’intention de construire son livre « simplement comme une robe », par exemple, le vêtement sert de modèle esthétique pour une création littéraire qui est tissée comme la couture, à travers les modèles, les projets, les finitions, les coupes, les corrections et l’entrelacement de ses fils.  

Considérant les différentes dimensions (sociales, narratives, génétiques et esthétiques) où il est possible d’observer l’approche littéraire du thème de la mode et des vêtements, nous invitons les chercheurs intéressés à soumettre des articles inédits abordant cette question. La revue publie également des recensions, des traductions et des textes littéraires de caractère expérimental qui traversent les frontières du genre académique. 

Voici quelques possibilités thématiques : 

  • La représentation des vêtements et de la mode dans la littérature ;

  • La couture et le tissu comme métaphores de la création littéraire ;

  • La mode de l’écrivain ou la façon de s’habiller comme un écrivain : l’ethos, les codes, les représentations ;

  • Les vêtements, le corps et la littérature – la figuration, le contrôle et l’étiquette des corps dans la mode et dans la littérature ;

  • Les vêtements et le théâtre – les relations entre le texte et le costume dans l’oeuvre théâtrale ;

  • La presse, la mode et la littérature.

La revue accepte des contributions en portugais, anglais, français et espagnol. Les textes doivent respecter les normes de style de la revue et être soumis jusqu’au 15 août 2015 sur le site : http://www.revistas.usp.br/criacaoecritica 

 

Éditeurs

Aline Magalhães dos Santos 

Vivian Yoshie Martins Morizono 

Yuri Cerqueira dos Anjos 

 

Les Mots et les choses du théâtre, Chambéry, Université de Savoie Mont Blanc, 8 et 9 juillet Grenoble, Université de Stendhal Grenoble 3, 10 juillet (source: Sandrine Blondet)
Posted: 16 Jun 2015 - 03:38
Dans le cadre du projet ANR Les Idées du Théâtre (dir. M. Vuillermoz), se tiendra en juillet le colloque
 
Les Mots et les choses du théâtre
(France, Italie, Espagne ; XVIe-XVIIe siècles)
 
Chambéry, Université de Savoie Mont Blanc, 8 et 9 juillet
Grenoble, Université de Stendhal Grenoble 3, 10 juillet
 
 
Organisateurs : Anne Cayuela (Université de Stendhal, ILCEA4)
Marc Vuillermoz et Sandrine Blondet (Université de Savoie, LLSETI)
 
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Colloque Les Mots et les choses du théâtre

8 & 9 juillet 

Université de Savoie Mont Blanc

& 10 juillet

Université Stendhal, Grenoble 3

 

Conçu dans le cadre du projet ANR « IdT – Les Idées du Théâtre », ce colloque international vient couronner quatre années d’édition scientifique de paratextes théâtraux et se rattache directement à un ouvrage de synthèse en préparation, Le Théâtre au miroir des langues (publication aux éditions Droz). Cet ouvrage s’attachera à explorer les grandes notions théâtrales (en matière d’écriture et de théorie dramatiques, de pratiques scéniques et de sociologie du théâtre) à partir d’une étude lexicologique comparée portant sur trois aires géolinguistiques : la France, l’Espagne et l’Italie des XVIe et XVIIe siècles. Il s’agira donc, dans l’ouvrage, comme dans le colloque, de mener une étude des composantes essentielles du théâtre à partir de leurs modes de désignation dans les trois langues.

Les contributions présentées dans le cadre du colloque porteront sur plusieurs domaines nationaux. Il s’agira alors tout autant d’identifier les correspondances et les pratiques communes entre les trois pays au moment où le théâtre moderne prend son essor, que de mettre à jour les spécificités nationales et donc les intraduisibles, ou encore de confronter des familles de termes voisins d’une langue à l’autre. 

 

Organisation

Marc Vuillermoz (LLSETI)

marc.vuillermoz@univ-savoie.fr

Anne Cayuela (ILCEA4)

anne.cayuela@u-grenoble3.fr

Sandrine Blondet (LLSETI)

sandrine.blondet@aliceadsl.fr

 

Avec le soutien des organismes suivants :

ANR

Laboratoire LLSETI (Université de Savoie Mont Blanc)

Laboratoire ILCEA4 (Université de Stendhal – Grenoble 3)

 

Responsabilité scientifique

Marc Vuillermoz (LLSETI)

Anne Cayuela (ILCEA4)

 

Programme

Mercredi 8 juillet 

Université de Savoie Mont Blanc

14h00      Accueil des participants

14h15      Mot de bienvenue

par Denis Varaschin, président de l’université de Savoie Mont Blanc et Frédéric Turpin, directeur du LLSETI

14h30      Présentation du colloque par Marc Vuillermoz,   directeur du projet ANR « IdT - Les Idées du Théâtre »

 

Esthétique et dramaturgie

Présidence : Marc Vuillermoz

14h45      Enrica Zanin (Université de Strasbourg)

  • Les choses du théâtre dans les premiers dictionnaires italiens français et espagnols

15h10      Emmanuelle Hénin (Université de Reims)

  • La métaphore picturale dans le paratexte théâtral : l’exemple de Scudéry

DISCUSSION et PAUSE

Présidence : Muriel Elvira 

16h00      Marc Douguet (Université de Versailles)

  • L’horreur du vide : analyse terminologique de la notion de liaison des scènes dans les théories dramatiques françaises

16h25      Fausta Antonucci (Université Roma 3)

  • Escena, cena, paso: las particiones internas al acto o jornada en textos teatrales y teóricos del Siglo de Oro

DISCUSSION

Dîner en ville (Restaurant « Les Halles »)

 

Jeudi 9 juillet

Université de Savoie Mont Blanc

L’auteur

Présidence : Lise Michel

9h15        Accueil des participants

9h35        Sandrine Blondet (Université de Savoie Mont Blanc)

  • De la sueur, du temps et des armes. Les mots du travail dramatique

10h00      Marine Souchier (Université de Paris – Sorbonne)

  • De « l’excellent poète » au « rimailleur » : la charge axiologique des diverses dénominations de l’auteur dramatique

DISCUSSION ET PAUSE

Présidence : Anne Cayuela

10h45      Philippe Meunier (Université de Lyon 2)

  • Le poète en butte à ses plagiaires ou la métaphore du faux bourdon : du texte au paratexte

11h10      Juan Carlos Garrot (Université de Tours)

  • La perspective du poète : lecture et représentation dans les préliminaires caldéroniens

DISCUSSION

Déjeuner en ville

 

Comédiens, personnages

Présidence : Claude Bourqui

14h00     Bénédicte Louvat-Molozay (Univ. de Montpellier)

              Véronique Lochert (Université de Haute-Alsace)

  • Jouer, réciter, déclamer : les mots du jeu en France, Espagne et Italie

14h50     Anne Surgers (Université de Caen)

  • La sortie du personnage : une manifestation de l'invisible

DISCUSSION et PAUSE

Présidence : Enrica Zanin

15H45     Emanuele De Luca (Université Paris-Sorbonne)

  • Lazzo : enjeux poétiques et esthétiques d’un intraduisible italien au XVIIe siècle français

16h10      Teresa Jaroszewska (Université de Łódź)

  • Un capitan italien en costume espagnol sur la scène française : les dénominations de soldats fanfarons aux XVIe et XVIIe siècles

DISCUSSION

Dîner en ville (Restaurant « Onze grandes et trois petites »)

 

Vendredi 10 juillet

Université Stendhal, Grenoble 3

9h15        Accueil des participants

9h30        Mot de bienvenue par Lise Dumasy, présidente de l’université et Almudena Delgado, directrice de l’ILCEA4

 

Genres dramatiques

Présidence : Bénédicte Louvat-Molozay

9h45        Coline Piot, université de Lausanne

  • « Farce », « bagatelle », « pièce burlesque » : quels mots pour parler de la petite comédie (1660-1670) ? 

10h10      Gabriele Bucchi (Université de Lausanne)

  • La comédie et la question du style mixte : les mots pour le dire

DISCUSSION et PAUSE

Présidence : Véronique Lochert

11h00      Christophe Couderc (Université Paris Ouest Nanterre)

  • Taxinomie et paratexte. Sur les désignations génériques du théâtre espagnol

11h25      Florence d’Artois (Université Paris-Sorbonne)

  • L'étiquetage générique dans les paratextes de Lope de Vega : fonction et cohérence

DISCUSSION et PAUSE

Déjeuner (Restaurant « L’oiseau blanc »)

 

Réception

Présidence : Christophe Couderc

14h00      Céline Fournial (Université Paris-Sorbonne)

  • Lope de Vega à la lettre : la réception de l'Arte nuevo de hacer comedias en France

14h25      Patrizia de Capitani (Université Stendhal)

  • Le langage figuré dans les préfaces des comédies italiennes et françaises du XVIesiècle : un enjeu de réception

DISCUSSION et PAUSE

Présidence : Lucie Comparini

15h15      Hélène Tropé (Université Paris 3)

  • Les mots du rire dans les théâtres espagnol et français des XVIe et XVIIe siècles

15h40      Stéphane Miglierina (Université Paris-Sorbonne)

  • Rire et suavité, entre traités religieux et théâtraux

DISCUSSION et CONCLUSIONS

 
 
Histoire sociale des spectacles, Europe, XVe-XVIIIe (Source: Sandrine Blondet)
Posted: 16 Jun 2015 - 03:33
Chers collègues et amis,
 
nous nous permettons de vous rappeler que la prochaine séance du séminaire
 
Histoire sociale des spectacles (Europe, XVe-XVIIIe s.)
 
aura lieu le
 
vendredi 19 juin à 10h à la Maison de la Recherche (rue Serpente)
de l'Université Paris-Sorbonne, en salle D117 .
 
 
Marie Bouhaïk-Gironès (CNRS), Estelle Doudet (Grenoble 3) et Olivier Spina (Lyon 2) présenteront un exposé intitulé
 
Compagnies et répertoires aux XVe et XVIe siècles (Angleterre et France)
 
 
Bien cordialement,
 
Marie Bouhaïk-Gironès, Olivier Spina et Mélanie Traversier