Emmanuelle BERTHIAUD (dir.). Paris, Hachette, 2017. EAN 9782304046946. 96p. 13€90.
Ouvrage sous la direction d’Emmanuelle Berthiaud, Editions Le Manuscrit, 2017. Disponible en libre accès en pdf.
Alors que la parole des femmes se libère, cet ouvrage apporte un éclairage nouveau sur les écrits féminins, montrant que derrière le prétendu silence des femmes au cours de l’histoire, se cachent des écrits qui révèlent les représentations qu’elles se donnaient d’elles-mêmes.
Les écrits personnels féminins, conservés dans les archives publiques et privées sous forme de journaux intimes, de récits de vie ou encore de lettres, constituent un moyen privilégié d’écrire l’histoire des femmes au plus près des intéressées. Cette littérature ordinaire garde en effet la trace de leurs vécus et de leurs expériences singulières, révélant souvent une remarquable capacité à agir et à s’adapter aux rôles qui sont assignés aux femmes dans la société. Ces textes mettent aussi en évidence les représentations que les femmes donnent d’elles-mêmes et le rôle joué par l’écrit dans le développement d’une conscience de soi et la construction des identités féminines.
À la lumière d’études de cas et d’articles de synthèse, le présent volume explore, dans la France et la Suisse du XVIe au XXe siècle, ces paroles retrouvées de femmes et s’interroge sur les particularités éventuelles de l’écriture féminine.
Les auteurs et autrices :
Emmanuelle Berthiaud a coordonné cet ouvrage avec la participation de Maïla Kocher Girinshuti, Nahema Hanafi, Isabelle Luciani, Annabelle Macré, Sylvie Moret Pétrini, Sylvie Mouysset, Miriam Nicoli, François-Joseph Ruggiu, Danièle Tosato-Rigo, Marion Trévisi.
Cette collection explore les identités sociales ainsi que les actions et interactions qui génèrent de la construction sociale. Transcendant les frontières temporelles et spatiales, l’approche retenue vise à éclairer la production des identités individuelles et collectives. Elle questionne les frontières des sphères publique et privée, le degré d’agentivité des individus et du collectif et les moyens de cette agentivité. Pour ce faire, la collection s’articule en plusieurs axes : l’appartenance de sexe et de genre, la famille comme espace de construction de l’individu, d’interrogation des rôles sociaux, la parenté comme réseau essentiel, les mondes professionnels comme lieux d’élaboration d’identités sociales, de savoirs et d’actions, et enfin, le rôle de l’écrit comme action et non seulement comme représentation, entre définition de soi ou du groupe auquel l’individu appartient et acte social et politique.
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