Hélène Merlin-Kajman. L'Animal ensorcelé. Traumatismes, littérature, transitionnalité

Éd. Ithaque. Coll. Theoria incognita. Parution le 21 /11/ 2016. 480 p. ISBN 978-2-916120-65-2. 28 €.

La littérature institue un “commun” qui pare à la panique collective. Elle conjure toute communion aveugle de la masse et brise l’isolement démuni des exclus.Mais la littérature est aussi parfois figée dans une loyauté traumatique. C’est le cas, en France, depuis la Seconde Guerre mondiale : l’irreprésentable de l’holocauste hante un certain sublime de l’écriture et le formalisme critique qui l’a défendu.Ici, on remonte le temps, jusqu’au XVIIe siècle. Un nouveau régime sacral émerge alors, qui rompt avec la sorcellerie et libère une zone de profanation permanente où s’engouffre la littérature. Après l’effroi laissé par la peste et les guerres de religion, le partage transitionnel de la littérature est devenu pensable.
Il restait néanmoins à le penser.

Ouvrage publié avec le concours de l'université Sorbonne nouvelle, Paris 3.

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