Les éditions Arkhe, 2019. ISBN : 978-2918682509. 190 p. 18,50€ broché; eBook 12,99€.
Giotto, Leonardo ou encore Raphaël... Pour chacune de ces légendes de la Renaissance, l'histoire retient un simple prénom, dont la puissance évocatrice contribue, des siècles après leur mort, à consolider leur gloire. Dès le XIVe siècle, ce choix précurseur des peintres contribue ainsi à leur célébrité. Curieusement, à cette époque où l'artiste s'autonomise et sérige en groupe social d'élite, le nom de famille tel qu'onb le connaît aujourd'hui n'était pas encore fixé et se transmettait uniquement dans les familles de notables variant souvent d'une génération à l'autre... Ainsi, être connu par son seul prénom était-il un véritable signe de distinction !
Il ne s'agit pas d'un détail : le nom conditionne et décrit la filiation, la réputation, et donc la renommée de quelqu'un. Cet essai décrypte, à travers la vie intime des peintres et des sculpteurs illustres, cette époque où la figure de l'artiste émerge, annonciatrice de la valorisation de l'individu à l'oeuvre aujourd'hui.