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Calls for Papers and Contributions

CfP: Journée des doctorants de l'ADEFFI 2019/ADEFFI Postgraduate Symposium 2019
Posted: Friday, February 15, 2019 - 10:54

samedi 13 avril 2019 / Saturday 13 April 2019  Maynooth University

 

APPEL A COMMUNICATIONS

CALL FOR PAPERS

 

L'Association des études françaises et francophones d'Irlande (ADEFFI) invite les jeunes chercheurs en études françaises et francophones à venir participer à la Journée des doctorants qui se tiendra à Maynooth University (Irlande), le 13 avril 2019. La Journée se veut l’occasion pour les doctorants à la fois de présenter leurs recherches et d’en faire l’état des lieux dans un contexte universitaire. Elle sera également l’occasion pour eux de rencontrer leurs pairs ainsi que des chercheurs en poste dans le domaine des études françaises et francophones venus de l’Irlande, du Royaume-Uni et de plus loin. Afin que cet échange soit aussi ouvert et varié que possible, aucun thème n’a été retenu. Les propositions de communication d’une longueur de 200 mots (correspondant à une présentation de vingt minutes environ) peuvent être rédigées soit en français, soit en anglais, et doivent être envoyées à adeffipostgrad@gmail.com avant le 8 mars 2019 au plus tard. Merci de bien vouloir joindre cinq mots clés ainsi que votre rattachement universitaire à votre proposition.

The Association for French and Francophone Studies in Ireland (ADEFFI) invites contributions from postgraduate students in all areas of French and Francophone studies for a postgraduate symposium to be held at Maynooth University, on Saturday 13 April 2019. This event will provide a supportive scholarly forum for postgraduates to present both work in progress and new research and will allow participants to meet established researchers and fellow postgraduates in French and Francophone Studies from Ireland, the UK and beyond. In order to ensure that this forum for exchange is as open and diverse as possible, no central theme is specified. Abstracts of 200 words for 20-minute presentations in French or English should be sent to adeffipostgrad@gmail.com by 8 March 2019. Students are asked to provide five keywords in addition to their abstract and to give details of their institutional affiliation.

Source: H-France

CfP: Women in French at Midwest MLA, "Duality, Doubles and Doppelgängers"
Posted: Friday, February 15, 2019 - 10:45

November 14-17, 2019

Chicago, Illinois

The Midwest Modern Language Association welcomes, especially but not exclusively, proposals dealing with every aspect of this year’s theme “Duality, Doubles and Doppelgängers.”  We invite individual papers, as well as proposals for full panels.    

From the invention of writing to the society of simulation, doubles have been present in literatures and cultures throughout the ages. Whether in the form of alter egos, twins, doppelgängers, reflections, or look-alikes, doubles fascinate – in everyday life and culture as well as in literature.  As Pirandello confirmed in One, No One and One Hundred Thousand, there are as many versions of one single person as there are others’ eyes looking on, perceiving, reflecting and judging. Individual and social worlds are comprised of a myriad of doubles.

Topics could include, but are by no means limited to:

  • Doubles, doppelgängers, twins, mirror images, reflections in world literature(s);
  • Identity, transcultural identity, transgender identity, psychology studies, cultural studies, literary criticism, gender studies;
  • Duality in pedagogy, doubles in the classroom (the professor’s persona, teaching Gothic and other generic doubles and duplicities, the student-teacher relationship/dichotomy, teaching with various methods, digital teaching, hybrid and on-line teaching vs face-to-face);
  • Double-meanings (linguistics, semantics, multiple interpretations);
  • Duality of texts and parataxis
  • Double entendre: humor, jokes, dark humor, all aspects of laughter (laughter as a social construct, laughter as a cultural construct);
  • Chicago, the Second City;
  • Literal/metaphorical; Transnational/ global/local
  • Translations and translators (translating double meaning, cross-cultural interpretation, choosing the right word, translating the word vs translating the idea);
  • Reproductions, mass productions, copies, reproducing the written word (printing press, mimeograph, electric pen, consumerism, capitalism).
Appel à contributions : "Jardiner/Gardening" (Intermédialités, n° 36)
Posted: Sunday, February 10, 2019 - 15:20

Revue Intermédialités. Histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques

« Jardiner / Gardening », n o 36 (automne 2020)

(Online Version – PDF en ligne)

Sous la direction de : Denis Ribouillault (Université de Montréal)

Si des perspectives intermédiales se sont développées ces vingt dernières années pour aborder la littérature, le théâtre, le cinéma, la danse ou même la tapisserie, le jardin n’a pas encore fait l’objet d’approches qui se revendiqueraient explicitement de ce nouveau courant interdisciplinaire. Pourtant, une large part de l’historiographie et de la théorie des jardins repose sur la relation entre les arts. Le jardin constitue, en ce sens, un formidable laboratoire pour penser et repenser l’intermédialité.

Au sein de la théorie de l’art occidentale, la dimension évidemment intermédiatique du jardin n’a cependant pas contribué à sa valorisation et son statut esthétique a été largement marginalisé. Bien que reléguée à ses marges, l’histoire des jardins s’est néanmoins inscrite dans le sillage de l’histoire et de la théorie de l’art en adoptant pendant longtemps une approche largement cantonnée à la forme et au style et en distinguant certaines phases de son développement en fonction de leur rapport propre à un médium particulier. Selon cette vision, l’architecture qui organise le jardin de la Renaissance cède le pas aux agencements de la statuaire et des fontaines dans les jardins maniéristes et baroques pour aboutir à la conception proprement picturale des jardins paysagers. Les mérites respectifs de l’un ou de l’autre modèle vont continuer d’animer les débats sur le jardin jusqu’au 19e siècle au moins. Ce paragone entre les arts, largement basé sur leur capacité d’imitation (mimèsis) que le jardin lui-même se verrait refuser, se vit du reste rapidement récupéré par les idéologies nationalistes et déboucha sur une classification par « écoles » — le jardin architectonique « italien », le jardin formel « à la française », le jardin paysager « à l’anglaise » — qui, bien qu’encore largement diffusée aujourd’hui, n’offre qu’une vision assez biaisée et fort partielle du développement de l’art des jardins en Europe. 

Depuis la Renaissance, la reconnaissance sociale du concepteur de jardin repose elle aussi fortement sur la capacité de ce dernier à faire siens les préceptes d’arts reconnus comme l’architecture, la peinture, la poésie ou encore les mathématiques et la perspective. De nos jours, on reconnaît volontiers à l’histoire des jardins un manque de réflexivité, une incapacité à développer une théorie propre aux jardins (Elkins, 1993). Cette attitude, qu’il faudrait interroger, reflète sans doute un manque de mobilisation générale sur les jardins dans les sciences humaines et une marginalisation institutionnelle, qu’il conviendrait avec une certaine urgence de corriger. Si l’histoire et la théorie des jardins apparaissent apparemment mal définies, n’est-ce pas en partie à cause de sa longue subordination à des savoirs disciplinaires envisagés trop étroitement et trop souvent mis en compétition par les institutions ? N’est-ce pas peut-être parce que l’on a trop longtemps annexé l’art du jardin aux autres arts et oublié sa spécificité propre, notamment qu’il est constitué de « vies », de vivant, par une « société de plantes » « gouvernée » par le jardinier, comme l’a récemment laissé entendre le philosophe G. R. F. Ferrari (2010) ? À cet égard, l’intermédialité pourrait s’avérer fort utile, dès lors qu’elle serait « le produit d’un réflexe de survie des institutions universitaires qui ne peuvent plus bâtir leur légitimité scientifique sur un partage disciplinaire strict du savoir », comme le rappelle Jürgen E. Müller (2006).

Dans les dernières décennies, l’histoire culturelle des jardins s’est enrichie d’approches sociales et politiques, voire anthropologiques, qui prennent en compte son rapport au territoire, à l’environnement, aux lieux (le jardin comme hétérotopie, selon l’idée de Foucault), au cosmos même. Elles mettent désormais de l’avant l’analyse du jardin comme espace plurimédiatique marqué par des pratiques et des performances, celle de la danse, du théâtre, de la poésie, de la musique ou encore des jeux ou de l’observation scientifique. À partir du double héritage de la philosophie marxiste et de la phénoménologie, les questions concernant la place du spectateur, la question du mouvement, de la perception et de la réception du jardin mobilisent les chercheurs, qui ne conçoivent plus l’espace du jardin comme un espace figé mais, au contraire, comme un espace vécu et dynamique.

Philosophes, anthropologues, géographes et créateurs de paysages et de jardins ont développé depuis quelques décennies des approches que l’on peut clairement qualifier d’intermédiales. Le philosophe Massimo Venturi Ferriolo (2006), insiste sur la nécessité non plus d’étudier le paysage comme objet, mais plutôt la « relation paysagère ». Celle-ci désigne, d’une part, la relation entre les objets et les médias qui composent le paysage et le jardin : « un paysage est une image univoque aux multiples éléments; une image avec sa spécificité, avec son caractère particulier. Une image déterminée par la “relation paysagère” formée par la place que chaque objet y tient en rapport avec les autres éléments »; ou encore : « Chaque jardin est au centre d’un ensemble de relations : il n’imite ni ne copie la réalité, mais expose un monde et sa vision. » D’autre part, la « relation paysagère » s’intéresse à la relation tissée entre les hommes et leur environnement, laquelle est au fondement de l’ontologie double et paradoxale du paysage, entre sujet et objet, à la fois représentation constituée des données transmises par les sens, la mémoire et la culture et somme de ses réalités matérielles.

L’ontologie relationnelle qui marque aujourd’hui les études sur le paysage trouve une résonance forte dans les textes de penseurs influents travaillant sur et dans les jardins. Ainsi, les historiens des jardins Monique Mosser et Hervé Brunon (2007) ont développé l’idée du jardin comme « mésocosme » (lieu intermédiaire entre le macrocosme et le microcosme), laquelle trouve sa contrepartie dans la notion de « jardin planétaire » proposée par le paysagiste Gilles Clément (1999). Dans les deux cas, le jardin est compris comme ce morceau de sol où s’inscrit « la relation des hommes à la totalité de l’univers », où « se matérialise le contact de l’intelligible et du sensible », où s’opère « une fusion du sujet et de l’objet ». Dans les deux cas, c’est la renégociation du rapport de l’homme occidental à la nature, la remise en cause des concepts séparés de nature et de culture qui sont en jeu, à l’ère de l’anthropocène. Cette séparation, qu’a bien étudiée Philippe Descola dans Par-delà nature et culture (2005), se serait exprimée dans la culture occidentale par la mise à distance entre l’homme et le paysage (grâce notamment à l’invention de la perspective) ou encore le triomphe de l’homme sur la nature au sein du jardin.

L’intermédialité appliquée au jardin pourrait tenter de prendre en charge l’histoire de telles constructions et notamment de la distanciation / objectivation qui se sont progressivement et diversement instaurées entre l’homme et son milieu. Cette histoire, d’ailleurs, n’a pas toujours été conflictuelle. Hervé Brunon (2015) l’a récemment rappelé en proposant une « archéologie de la relation jardinière » qui aurait pour objectif de repérer et d’étudier les épisodes d’« amitiés respectueuses » tissées entre l’homme et les plantes, les rochers, le ciel et la terre. Les lettres de Pétrarque sur sa retraite du Vaucluse ou les récits d’Henry David Thoreau sur l’expérience d’autarcie qu’il avait tentée dans les bois de la Nouvelle-Angleterre nous rappellent qu’elles ont été et sont toujours possibles. Le jardin signalerait ainsi ce lieu de bienveillance réciproque entre l’homme et la nature commun aux grands mythes jardiniers (Éden, Arcadie, Hespérides, etc.) mais qu’Aristote déjà avait voulu écarter : « il ne peut y avoir d’amitié envers les objets inanimés, ni de rapport de justice, et il n’y en a pas non plus envers un cheval ou un bœuf, ni envers un esclave en tant qu’esclave » (L’Éthique à Nicomaque, Livre VIII).

Les civilisations non occidentales offrent des modèles relationnels profondément différents à l’égard des non-humains. Il est d’ailleurs symptomatique que ce soit au contact des cultures non-occidentales que se nourrissent les chercheurs occidentaux attentifs aux « modes d’identification » de l’homme à la nature ou aux représentations / constructions qui en sont les fruits. Dans son article, Hervé Brunon consacre ainsi un long paragraphe à la Chine ancienne, où l’humain et son lieu (notamment le jardin) apparaissent indissociables. Philippe Descola a bâti son œuvre à partir de sa rencontre avec les Indiens Achuar d’Amazonie et, à leur contact, a été à même de repenser le paysage à partir de l’idée de « transfiguration » in visu ou in situ. De même, les concepts de médiance ou la réactivation de la « mésologie » par Augustin Berque (1990; 2016) trouvent leur origine dans sa formation d’orientaliste. Par exemple, à l’époque Heian au Japon (794-1185), « dresser les pierres » signifiait « faire un jardin ». Il ne s’agit pas seulement pour celui qui aménage le jardin de disposer harmonieusement des pierres choisies. La pierre elle-même est douée d’intentionnalité. La pierre « veut » devenir œuvre. Le lieu de l’œuvre (le jardin) est ainsi un lieu « à l’œuvre », un lieu « en perpétuelle genèse de ce qu’il n’est pas encore et demain ne sera plus » et où l’homme est capable d’écouter et de sentir le langage des pierres et de la nature. Là où l’esthétique relationnelle telle qu’elle est définie par un Nicolas Bourriaud (1998) pour l’art contemporain ou bien l’intermédialité proposent de penser la relation entre les humains (entre l’artiste, ses œuvres et son public) ou entre les médias, c’est également la relation (jardinière) entre humains et non-humains (d’un côté commanditaires, visiteurs, jardiniers, de l’autre plantes, animaux ou encore rochers) qu’il s’agirait de repenser, à l’aune de travaux qui présentent le jardin comme le laboratoire d’une ontologie relationnelle, comme un « jardin planétaire », où le jardinier est cocréateur avec la nature, où l’on « pense et sent[…] avec la terre », comme l’indique Arturo Escobar dans son ouvrage récent sur « l’écologie au-delà de l’Occident » (2018). 

Ce numéro d’Intermédialités réunira des textes qui proposent des réflexions critiques sur les relations intermédiatiques au sein du jardin, et la manière dont celles-ci éclairent, voire définissent, les relations entre l’homme (ou la femme) et le jardin.

Les questions abordées s’appuieront sur l’analyse précise de jardins, réels ou non, de tous lieux et de toutes époques et à partir de méthodologies variées. Un intérêt particulier sera porté aux cultures non occidentales et aux modes de relations qu’elles construisent au sein des jardins. À titre indicatif, les textes pourraient être centrés sur l’un ou plusieurs des questions et thèmes suivants, ou les aborder partiellement :

  • Les rapports entre les arts au sein du jardin;
  • La formation multidisciplinaire du jardinier-paysagiste et ses conséquences;
  • Le rôle joué par les arts (peinture, sculpture, architecture, etc.) dans l’historiographie des jardins en Occident et dans le reste du monde;
  • L’apport des approches postcoloniales à l’étude des relations intermédiatiques dans les jardins — mais aussi des études sur les femmes et les jardins et les études de genre plus généralement (on peut citer ainsi l’ouvrage de Lisa L. Moore, Sister Arts: The Erotics of Lesbian Landscapes);
  • La révision de certaines idées concernant les rapports nature / culture dans l’historiographie d’un jardin (comme, par exemple, dans l’ouvrage de Gregory Quenet sur Versailles);
  • La place de l’histoire et de la théorie des jardins au sein des sciences humaines;
  • Comment l’intermédialité peut contribuer à la théorisation du jardin (et vice-versa);
  • En quoi les relations intermédiales et interhumaines au sein du jardin reflètent les structures d’organisation (sociales, politiques) d’une société donnée;
  • Les « amitiés respectueuses » (selon H. Brunon) au sein du jardin;
  • L’intentionnalité des existants non humains au sein du jardin.

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Date de soumission des propositions : 1er mai 2019

Annonce des résultats de la sélection des propositions : 15 mai 2019

Soumission des textes complets aux fins d’évaluation : 15 novembre 2019

Publication des textes retenus par le comité de rédaction : automne 2020

 

Intermédialités est une revue scientifique biannuelle qui publie en français et en anglais des articles évalués de façon anonyme par les pairs.

Les propositions de contribution (700 mots max.) pourront être écrites en anglais ou en français.

Elles devront être envoyées à l’adresse suivante :

Denis Ribouillault : denis.ribouillault@umontreal.ca

Les articles définitifs devront avoisiner les 6 000 mots (40 000 caractères espaces compris) et pourront comporter des illustrations (sonores, visuelles, fixes ou animées) dont l’auteur·e de l’article aura pris soin de demander les droits de publication.

Il est demandé aux auteur·e·s d’adopter les normes du protocole de rédaction de la revue disponible à l’adresse suivante :

[FR] http://cri.histart.umontreal.ca/cri/fr/intermedialites/protocole-de-redaction.pdf

[EN] http://cri.histart.umontreal.ca/cri/fr/intermedialites/submission-guidelines.pdf

Pour de plus amples informations sur la revue, consultez les numéros accessibles en ligne sur la plateforme Érudit: http://www.erudit.org/fr/revues/im/

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Bibliographie

Berque, Augustin « Dresser les pierres, ou le lieu de l’œuvre », Communications, n° 64, 1997, p. 211‒219, www.persee.fr/doc/comm_0588-8018_1997_num_64_1_1980 (consulté le 17 janvier 2019).

Berque, Augustin, Médiance, de milieux en paysages, [1990], Paris, Belin/Reclus, 2000.

Berque, Augustin, « La relation perceptive en mésologie : du cercle fonctionnel d’Uexküll à la trajection paysagère », Revue du MAUSS, vol. 47, n° 1, Paris, La Découverte, 2016, p. 87‒104, Doi : 10.3917/rdm.047.0087, www.cairn.info/revue-du-mauss-2016-1-page-87.htm?try_download=1 (consulté le 17 janvier 2019).

Besse, Jean-Marc, Le goût du monde. Exercices de paysage, Arles, Acte Sud, 2009. 

Bourriaud, Nicolas, Esthétique relationnelle, Les presses du réel, Paris, 1998.

Brunon, Hervé et Mosser, Monique, « L’enclos comme parcelle et totalité du monde : pour une approche holistique de l’art des jardins », Ligeia. Dossiers sur l’Art, n° 73‒76, janvier‒juin 2007, dossier Art et espace, p. 59‒75, www.cairn.info/revue-ligeia-2007-1-page-59.htm?contenu=resume (consulté le 17 janvier 2019).

Brunon, Hervé, « Amitiés respectueuses. Pour une archéologie de la relation jardinière », Jardins, n° 6, « Le soin », 2015, p. 19‒38.

Brunon, Hervé et Ribouillault, Denis, « Ut pictura hortus », De la peinture au jardin, Hervé Brunon et Denis Ribouillault (dir.), Florence, Leo S. Olschki, 2016, p. 1‒26.

Clément, Gilles, « De l’animisme archaïque à l’animisme écologique. La place du jardinier », dans Hervé Brunon (dir.), Le Jardin, notre double. Sagesse et déraison, Paris, Autrement, 1999, p. 219‒230.

Clément, Gilles, Le Jardin planétaire. Réconcilier l’homme et la nature, Paris, Albin Michel, 1999. 

Descola, Philippe, Par-delà nature et culture, Paris, Gallimard, 2005.

Elkins, James, « On the Conceptual Analysis of Gardens », The Journal of Garden History, vol. 13, n° 4, 1993, p. 189‒198, www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/01445170.1993.10412487 (consulté le 17 janvier 2019).  

Escobar, Arturo, Sentir-penser avec la Terre. L’écologie au-delà de l’Occident, Paris, Seuil, 2018.

Ferrari, G. R. F., « The Meaninglessness of Gardens », The Journal of Aesthetics and Art Criticism, vol. LXVIII, n° 1, hiver 2010, p. 33‒45 https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/j.1540-6245.2009.01390.x(consulté le 17 janvier 2019).

Harrison, Robert, Jardins. Réflexions sur la condition humaine, trad. Florence Naugrette, Paris, Le Pommier, 2007.

Hunt, John Dixon, Greater Perfections: The Practice of Garden Theory, Philadelphia, University of Pennsylvania Press, 2000.

Jakob, Michael, Le jardin et les arts. Les enjeux de la représentation, Gollion, Infolio éditions, 2009.

Mariniello, Silvestra, « Commencements », Intermédialités, n° 1, 2003, p. 47‒62, www.erudit.org/fr/revues/im/2003-n1-im1814473/1005444ar/ (consulté le 17 janvier 2019).

Mariniello, Silvestra, « L’intermédialité : un concept polymorphe », in Célia Vieira et Isabel Rio Novo (dir.), Intermedia. Études en intermédialité, Paris, L’Harmattan, 2010, p. 11‒29.

Méchoulan, Éric, « Intermédialités : le temps des illusions perdues », Intermédialités,n° 1, 2003, p. 9-27, www.erudit.org/fr/revues/im/2003-n1-im1814473/1005442ar/ (consulté le 17 janvier 2019).

Moore, Lisa L., Sister Arts: The Erotics of Lesbian Landscapes, Minneapolis: University of Minnesota Press, 2011.

Mosser, Monique, « La réunion des arts est dans le jardin », in Le Progrès des Arts réunis 1763‒1815. Mythe culturel, des origines de la Révolution à la fin de l’Empire ?, Daniel Rabreau et Bruno Tollon (dir.), Bordeaux, William Blake &Co., 1992, p. 171‒185.

Müller, Jürgen E., « Vers l’intermédialité. Histoires, positions et options d’un axe de pertinence », MédiaMorphoses, n° 16, 2006, p. 99‒110, http://documents.irevues.inist.fr/handle/2042/23499 (consulté le 17 janvier 2019).

Nys, Philippe, Le jardin exploré. Une herméneutique du lieu, Besançon, Les éditions de l’imprimeur, 1999.

Nys, Philippe, « Modelages », Canadian Aesthetics Journal, vol. 6, 2001 www.uqtr.ca/AE/Vol_6/Manon/nys.html (consulté le 17 janvier 2019).

Quenet, Grégory, Versailles, une histoire naturelle, Paris, La Découverte, 2015.

Ribouillault, Denis, « De la peinture au jardin (en passant par la poésie) : la vallée Giulia à Rome, de Michel-Ange à Poussin », in De la peinture au jardin, Hervé Brunon et Denis Ribouillault (dir.), Florence, Leo S. Olschki, 2016, p. 43‒92.

Venturi Ferriolo, Massimo, « Jardins, nouveaux paysages : la puissance du regard », Neo-Landscape, Évora, Université d’Évora; Tipografia Peres, 2006, p. 81‒86; transcription consultable en ligne, www.chaia.uevora.pt/pdf/neo_landscape.pdf(consulté le 17 janvier 2019).

Source: Fabula

Appel à communications : L'image dans le livre : cadre, cadrage
Posted: Sunday, February 10, 2019 - 15:15

Colloque international organisé à l’Université Jean Moulin-Lyon 3

23-24 janvier 2020

Dans une première perspective, nous voudrions interroger les régimes de points de vue retenus spécifiquement par les illustrations d’Ancien Régime, au sein des éditions illustrées, pour mettre en images les textes. Il s’agira d’étudier ce que les choix de cadrage traduisent des lectures opérées par les artistes, ce qu’ils isolent, prélèvent, découpent et reconfigurent, ce qu’ils éclairent ou écartent, ce qu’ils retiennent dans les bordures de leurs images pour en intensifier la visibilité et ce qu’ils repoussent hors de leurs limites. Décision d’une lecture contraignant la nôtre, le cadrage construit la représentation et fixe l’impératif de son ordre compositionnel : il dépend donc d’une intention de sens plus ou moins soumise au texte, plus ou moins affranchie de lui, et régie par de multiples motivations ; esthétiques, idéologiques....

Mais nous souhaiterions aussi examiner la manière dont le cadrage des gravures peut être le symptôme d’une histoire du regard, en examinant notamment l’importance pour le livre illustré de ses modèles, picturaux, architecturaux…, auxquels les dessinateurs et les graveurs se sont conformés, fidèlement ou non. L’on sait comment, par exemple, les frontispices ont, sur la période qui nous occupe, emprunté tout à la fois à des référents architecturaux (portiques, arcs de triomphe…), favorisant une parcellisation et un cloisonnement des images dans la gravure, et aux canons picturaux, agrandissant, déployant à l’inverse l’espace de visibilité et y relativisant la place de l’écriture.

Cette approche de l’optique ou des optiques de l’image, qui dépendent, éventuellement, de paradigmes extérieurs et qui coordonnent, selon leurs logiques propres, la mise en lumière des textes, ou de certains de leurs aspects, ne doit pas, en outre, être coupé d’un questionnement sur les techniques. Techniques du dessin et de la gravure en premier lieu qui, en lien avec celle de l’imprimeur, en raison des contraintes et des possibilités qu’offrent ou que n’offrent pas les matériaux, déterminent les partis pris et les gestes esthétiques : la taille de l’image, la qualité des traits et de l’impression ne sont, entre autres, pas indifférentes aux opérations de cadrage et à leurs résultats. Économie technique du livre ensuite, dans lequel les illustrations prennent place. Le cadre de l’image concerne ainsi leurs emplacements dans le dispositif plastique de la page d’abord et du livre édité, plus globalement. Sertie dans le livre, le débordant au contraire jusqu’à pouvoir par exemple se déplier, l’image cherche sa place, l’impose ou se la voit imposée selon les textes, selon les capacités techniques coordonnées aux stratégies éditoriales dans lesquels elle s’inscrit.

Sur ce plan, on s’intéressera encore aux montages rythmiques des livres illustrés : avec quelle régularité les images reviennent-elles, autrement dit comment scandent-elles le texte, aménageant en lui autant de pauses, de suspensions graphiques et herméneutiques, mais marquant aussi en lui, à chacun de ses arrêts, les étapes d’autres lectures, différentes voire amovibles, et d’autres parcours de lisibilité ?

On retiendra encore le cadre dans sa forme concrète, au caractère ornemental variable. Circonscrivant le territoire de l’image, le cadre renforce l’angle visuel de l’image et contribue à son orientation, mais il définit également le type de relations graphiques que l’image entretient avec son environnement : blancs du papier, bords et centre de la page, blocs de textes en vis-à-vis (eux-mêmes cadrés) ou dans sa périphérie, objet-livre…

On pensera enfin à retenir la présence, dans les images elles-mêmes, de phénomènes de surcadrage pour comprendre ce qu’ils disent du point de vue de l’image sur les textes et de l’image sur ses modalités de représentation et de figurabilité à l’intérieur de l’espace-livre, et peut-être parfois en tension avec lui.

Les propositions de communication (titre et résumé) accompagnées d’une brève notice bio-bibliographique sont à adresser conjointement avant le 1ermai à Maxime Cartron (maxime.cartron@univ-lyon3.fr) et Olivier Leplatre (olivier.leplatre@univ-lyon3.fr).

Source: Fabula

CfP: Joint 66th Society for French Historical Studies Conference and 22nd George Rudé Seminar in French History and Civilisation
Posted: Sunday, February 10, 2019 - 14:41

7-10 July 2020, Auckland, NZ.

 

‘France and Beyond: the Global World of ‘Ngāti Wīwī’.

[Tribe ‘Oui Oui’ was the local name for the French in nineteenth-century NZ.]

 

In July 2020 to a theme of ‘France and Beyond’, the first ever joint meeting of the George Rudé Seminar and the Society for French Historical Studies Conference will be held in Auckland on the two campuses of the University of Auckland and Massey University, Albany.  This special conference marks a departure from the norms of both societies while preserving and promoting the atmosphere and the intimacy of intellectual exchange nurtured and valued by both.  It brings closer together chercheurs and scholars of French History, and welcomes those members of the wider global fraternity of French Historians to ally themselves to their colleagues in Auckland.  Leading scholars from the US, UK and Europe will be keynote guests, and many American and international colleagues have already signalled their intention to attend.

 

The organisers invite the submission of panels, roundtables, and individual papers (papers should be fifteen to twenty minutes) on any aspect of French History, Medieval to Contemporary.  Areas of traditional French historical research will be featured alongside popular themes: Citizenship in the Medieval and Early Modern European world; the Revolutionary period and its environmental impact in the wider Atlantic world; and changing approaches to French or Franco-British History in the NZ/Australasian and Pacific region – in Océanie. 

 

Please submit proposals of 300 words per speaker and a biographical profile of 100 words.  Panels will of course be welcome if the panellists are all committed to coming to NZ, but due to the distance involved, it is expected that submissions will be mainly made up of individual papers (which the organisers will assemble into panels by subject or theme).  Comment will be by the audience, and we would welcome volunteers who would be willing and able to chair sessions.  This is a preliminary call for papers preparing scholars for this meeting, and to give those who will need to travel, time to organise their projects and papers for Auckland next year.  There will be a further official call for papers in May 2019 and the deadline for proposals is 1 October 2019.

 

Please allow us to remind you that participants from North America must be members in good standing of the Society for French Historical Studies.  Other scholars are warmly invited to join the Society, as well, although there is no obligation to do so.

 

For any other questions, information on travel and accommodation (that will continue to appear across 2019) do not hesitate to consult the site, France and Beyond;

 

http://www.massey.ac.nz/massey/learning/departments/school-of-humanities/events/france-and-beyond/france-and-beyond_home.cfm

 

or contact one of;

 

Tracy Adams, Co-President               t.adams@auckland.ac.nz

Kirsty Carpenter, Co-President          K.Carpenter@massey.ac.nz

Joe Zizek, Treasurer                           j.zizek@auckland.ac.nz

 

 

New Publications

Protestations et revendications féminines Textes oubliés et inédits sur l'éducation féminine (xvie-xviie siècles) - éd. Colette H. Winn
Posted: 17 May 2022 - 09:30

 Protestations et revendications féminines Textes oubliés et inédits sur l'éducation féminine (xvie-xviie siècles), éd. Colette H. Winn, Paris, Classiques Garnier, (2002) 2022.

Publiés entre 1595 et 1699, les textes recueillis dans cet ouvrage sont représentatifs de la part prise par les femmes dans le débat littéraire de la « Querelle des dames ». Ces traités, dont la majorité n'avait pas été rééditée, sont replacés dans leur contexte historique, socioculturel et littéraire.

Nombre de pages: 276
Parution: 04/05/2022
Collection: Textes de la Renaissance, n° 50
Série: L’Éducation des femmes à la Renaissance et à l’âge classique
ISBN: 978-2-406-13153-3
ISSN: 1262-2842
DOI: 10.15122/isbn.978-2-37312-552-8

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Bulletin de la Société internationale des amis de Montaigne : Montaigne outre-Manche
Posted: 17 May 2022 - 09:27

Bulletin de la Société internationale des amis de Montaigne : "Montaigne outre-Manche".
2022 – 1, n° 74

Directeur d'ouvrage: O'Brien (John)
Coordinateur d'ouvrage: Guerrier (Olivier)

Le Bulletin paraît deux fois par an et propose alternativement des numéros spéciaux (actes de colloque, contributions sur un thème spécifique) et des livraisons "généralistes" qui accueillent les participations individuelles autour du texte des Essais.

Nombre de pages: 237
Parution: 30/03/2022
ISBN: 978-2-406-12974-5
ISSN: 2119-9434

Plus d'informations ici.

Madame de Pringy, Les differens caracteres des femmes du siecle avec La description de l'amour propre - éd. Venesoen (Constant)
Posted: 17 May 2022 - 09:17

Madame de Pringy, Les differens caracteres des femmes du siecle avec La description de l'amour propre (édition de 1694),  éd. Venesoen (Constant), Paris, Classiques Garnier, (2002) 2022.

Au cœur de la querelle des Anciens et des Modernes, Madame de Pringy fait œuvre de moraliste et analyse plusieurs types de femmes, toutes coupables, selon elle, d'amour-propre. Ce traité, d’une valeur sociologique indéniable, rétablit une vue plus équilibrée sur le bouillonnement social de la fin du xviie siècle.

Nombre de pages: 172
Parution: 11/05/2022
Réimpression de l’édition de: 2002
Collection: Textes de la Renaissance, n° 58
ISBN: 978-2-406-13155-7
ISSN: 1262-2842
DOI: 10.15122/isbn.978-2-37312-433-0

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Barthélemy Christophe Fagan, Théâtre français - éd. Vickermann-Ribémont (Gabriele)
Posted: 17 May 2022 - 09:14

Barthélemy Christophe Fagan, Théâtre français , éd. Vickermann-Ribémont (Gabriele), Paris, Classiques Garnier, 2022.

Le Théâtre français de Barthélemy Christophe Fagan permet une plongée dans la fabrique de la Comédie-Française des décennies 1730 et 1740. Il réunit pour la première fois l’intégralité des comédies destinées à la scène française, avec des annotations, introductions historiques et variantes.

Parution: 11/05/2022
Collection: Bibliothèque du théâtre français, n° 86
ISBN: 978-2-406-12250-0
ISSN: 2109-7577
DOI: 10.48611/isbn.978-2-406-12252-4

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Charles Sorel, L’Ingratitude punie - éd. Leopizzi (Marcella), Roux (Olivier)
Posted: 17 May 2022 - 09:12

Charles Sorel, L’Ingratitude punie. Histoire cyprienne où l’on voit les aventures d’Orphize,   éd. Leopizzi (Marcella), Roux (Olivier), Paris, Classiques Garnier, 2022.

 

1626. Charles Sorel publie L’Orphize de Chrysante, un simple roman d’aventures sentimentales… du moins pour un lecteur un peu rapide. En effet, sous cette apparence anodine se cache un récit ironique tant sur le fond (discours libertin) que sur la forme (ironie envers les lieux communs mis en œuvre).

Nombre de pages: 659
Parution: 11/05/2022
Collection: Bibliothèque du xviie siècle, n° 44
Série: Romans, contes et nouvelles, n° 4
ISBN: 978-2-406-12564-8
ISSN: 2105-9527
DOI: 10.48611/isbn.978-2-406-12566-2

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